8-Le con

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Flashback

14Avril

Cody tournait autour de Nora, de ma Nora! Il la dévorait littéralement du regard depuis le début du cours. Quel con! Il ne voyait même pas que Nora n'était pas pour lui! Sa main qui se baladait sur sa jambe fut le geste de trop. Il n'avait pas le droit de la toucher! Je me leva de ma chaise me foutant royalement du cours et je prit Nora par les poignets et l'amena à l'extérieur de l'école.

-Pourquoi tu te laisse toucher comme ça?

-Lâche moi sale imbécile! cria-t-elle en essayant de soustraire ses poignets à mes mains.

Il n'y avait pas un chat à cette heure ci, ce qui faisait plutôt mon affaire.

-Zack, tu m'as massacrée hier, je suis aller à l'hôpital et j'ai faillis y passer, dit-elle en essayant de me repousser.

Un frisson d'horreur me parcourue le corps. On aurait pu découvrir que c'était moi qui l'avait poignardé, j'aurais pu aller en prison.

-Désoler, chuchotais-je en soulevant légèrement un bout de son t-shirts pour voir les points de sutures.

Elle repoussa mes mains et je me collai plus à elle.

J'entourai mes mains autours de ses hanches et nichai ma tête dans le creux de son coup. Je déposai plusieurs baiser dans son cou, où on voyait encore les marques de mes mains qui l'avaient presque étouffer.

-Désoler, murmurais-je en embrassant sa clavicule, ce qui là fit frissonner.

Son corps se rapprocha encore plus du mien et mes sens s'enflammèrent. J'osai goûter pour la première fois à ses lèvres. Un soupire de contentement m'échappa.

-N...nnn...no.ra, faut qu'on trouve un...au...autre endroit, articulais-je avec difficulté car elle avait passé elle aussi à l'action.

***

On se retrouva par je ne sais quel moyen sur la banquette de ma voiture, dans le fond du stationnement de l'école. Très romantique.

Je grognai comme un homme des cavernes lorsqu'elle me griffa le dos. Je me collai encore plus à elle en cherchant désespérément un contact plus intime entre nos peaux. Lorsque j'essayai de lui enlever son jeans et elle eut un mouvement de recul.

-Je ne te ferais pas mal, murmurais-je la voix rauque pars l'envie.

-Faut que tu y ailles doucement...

-Je suis ton premier? demandais-je avec un plaisir mal dissimulé.

-Non, fait attention car j'ai encore mal aux côtes.

Je fit une moue déçu, mais sa main joueuse me fit oublier ça en un quart de seconde.

Pendant un instant on se donna corps et âmes à l'autre. Sans brusquerie, sans rage, sans amour seulement avec notre désir qui s'enflammait à chaque toucher.

ᏡᏡᏡ

Ꮮove ya xxx

M&NOù les histoires vivent. Découvrez maintenant