CHAPITRE 8

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Le blondinet se réveilla avec un vacarme dans sa tête, comme si des centaines de personnes tapaient avec un marteau sur ses tempes.

Le soleil éclairait la pièce. Il se redressa et regarda autour de lui, il reconnu le salon du brunet. Visiblement il n'était pas chez lui.

« Bonjour, tiens, bois ça. Le brunet s'approcha du nageur et lui tendit un verre d'eau et une aspirine.

-Qu'est ce que je fous là. Le blondinet se redressa et prit sa tête dans ses mains. Et pourquoi j'ai aussi mal à la tête ?

-T'as une bonne gueule de bois. Le brunet s'assit à côté de son ami.

-Pourquoi je suis chez toi ? Est ce qu'on a...?

-Non, on t'as ramené avec tes cousins mais par rapport à ta mère ils ont préféré que tu dormes ici.

-Je me suis mis aussi minable que ça ? Demanda le blondinet.

-Pire que ça.

-Je suis désolé. Le blondinet était confus. Vraiment désolé. »

le brunet se leva et apporta le petit déjeuné du nageur. Le blondinet dévora son repas et fonça ensuite à la douche avant de s'habiller et descendre pour partir.

Au moment de partir, il aperçu le brunet assit dans le canapé sur son téléphone, l'air triste.

« Ça va pas ? Il s'approcha pour mieux l'observer.

-Rien, c'est mes parents, ils devaient rentrer aujourd'hui, au final ils rentrent à la fin de la semaine.

-Je suis désolé que ton père se comporte comme ça avec toi.

-J'ai l'habitude, en fait, il à toujours été comme ça.

-Et ta mère cautionne tout ça ?

-Elle le voit pas tout ça. Le skateur rangea son téléphone dans sa poche et regarda le blondinet. Tu rentres ?

-Ouais, avant que ma mère se réveille.

-Lucas il est midi. Répondit le brunet. Le blondinet regarda son téléphone.

-Oh bordel ! Il fixa le brunet qui ria. Bon beh, je vais de ce pas me faire arracher la tête.

-Ouais ça marche. Le brunet se leva pour ouvrir la porte à son hôte.

-Dis, s'arrêta le blondinet, entre nous, ça va ?

-Tu te rappelle d'hier soir ? Engagea le skateur.

-Non, enfin, pas trop. Le blondinet leva les yeux pour se rappeler, mais rien. Tout était flou.

-Tu m'as dis des choses en étant bourré, j'aimerai les entendre de toi, à nouveau, mais sobre.

-Je vois. Et, j'ai dis quoi ? Demanda t'il alors.

-Que t'avais pris conscience de tes sentiments trop tard.

Le brunet regarda son ami dans les yeux.

-Pourquoi t'en as pas profité à ce moment là ? Demanda le nageur.

-Pourquoi j'aurais fait ça ?

-Est ce que c'est trop tard ? Rajouta le blondinet.

-Non, c'est pas trop tard. Répondit le basketteur.

Le blondinet resserra la distance qui séparait le duo et déposa un doux baiser sur les lèvres du basketteur. Un baiser simple et doux qui réchauffa le coeur du brunet. Tout simplement. Le blondinet se sépara du skateur avant de planter ses yeux d'émeraude dans ses yeux sombres. « A bientôt » lança alors le nageur avant de passer la porte de la maison et d'entrer dans la sienne.

RESTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant