CHAPITRE 20

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Les trois adolescents passaient l'après midi au lac. La jolie blonde et son copain se baignaient et s'éclaboussaient tandis que le blondinet était assit au bord de l'eau. Il observait le ciel.

« On dirait que l'orage approche. Lança Mathieu qui venait de sortir de l'eau et qui avait fait sortir le nageur de ses pensées.

-On dirait bien. Anna devrait sortir de l'eau. Répondit-il calmement.

-Elle veut rester seule un moment. Avoua Le brun qui s'installa aux côté de son ami.

-Elle va bien ? Demanda le blondinet.

-Elle lui en veut énormément d'avoir fait ce qu'il a fait. Elle essaie de passer à autre chose.

-Et toi ?

-Je me dis que ce qui est fait est fait. Il est partit, c'était son choix. Maintenant il faut avancer sans lui. Répondit-il en séchant ses cheveux.

-Mais comment ? Je veux dire, comment je peux avancer sans lui ? Même avant d'être mon mec il était là. Depuis qu'on est petit on est ensemble. Nos mères étaient amies avant même qu'il naisse. C'est avec lui que j'ai appris à faire du vélo. C'est avec lui que j'ai appris à faire du skate. C'est avec lui que j'ai toutes les conneries possibles. Il était là à ma première compète de natation, j'étais là a son tout premier match de basket. C'est dans ses bras que je me suis effondré en premier quand j'ai appris pour mon père. C'est avec lui que j'ai découvert l'alcool, les filles... C'est avec lui que j'ai découvert ce que c'était d'aimer. Comment je peux avancer sans lui maintenant ? Comment je vais faire ? Demanda le bouclé qui avait laissé toutes ses larmes couler.

À ces mots, son ami réfléchit un instant.

-Tu sais comment un arc en ciel se forme ? Commença t'il.

-Pourquoi tu me parles de ça ?

-Il fait beau actuellement. Le ciel est bleu et il n'y a aucun nuage. Mais quand tu regardes un peu plus loin dans le ciel, tu vois qu'il est gris et que des nuages noir se rapprochent. Et d'ici quelques minutes, l'orage va taper à l'endroit ou nous sommes, il va y avoir du vent et la pluie. Et dans une heure quand tu vas regarder par ta fenêtre tu vas voir que le ciel est bleu et qu'un arc en ciel s'est formé. Ce dernier marqua un arrêt. Ce que je ceux te dire c'est que la vie est semée d'orage et que tu auras sûrement des tempêtes bien plus grosses que celles-ci a affronter. Tu auras des jours avec un ciel bleu, et d'autre avec le ciel gris. Mais c'est seulement en mélangeant ces deux combinaisons que tu auras un arc en ciel. Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas te faire oublier le bonheur de l'avoir connu. »

À ces mots, le nageur s'effondra dans les bras de son ami. Il avait besoin d'entendre toutes ces choses, il avait besoin de pleurer, de hurler.

La jolie blonde qui avait entendu son ami pleurer arriva aussitôt pour prendre le blondinet dans ses bras. L'adolescent pleurait toute les larmes de son corps, il laissa échapper toutes ses larmes qu'il retenait depuis maintenant un mois, tout son chagrin s'évaporait par la chaleur de ses larmes.

Quand le nageur fut rentré, il s'enferma dans sa chambre accompagné de Gaïa.

Le bouclé se coucha dans son lit contre sa boule de poil et soupira lentement en fermant les yeux. Il était vidé de toute émotion. Il se remémora ses moments passés avec son copain. Il se remémora ce moment où le brunet avait désiré plus que de l'amitié entre eux. Ce moment où Lucas l'avait rejeté. Il se demanda alors, ce qu'il se serait passé si il avait continué à le rejeter.

Aurait-il arrêté de se parler ? Aurait-il laissé une chance à Agathe avant de voir son vrai visage ? Son départ aurait-il été si douloureux ? Et si ils étaient restés amis ? Si Louis ne lui avait pas avoué ses sentiments ? Lui aurait-il parlé de son déménagement ?

RESTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant