Flora martinez, une jeune actrice américaine va jouer dans un des films du grand Robert Amanis. Dans le cast, elle va retrouver son ami d'enfance, Sebastian Stan qui lui aussi est devenu un grand acteur. Durant le tournage de leur film, ils vont pou...
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𝓱𝓾𝓲𝓽 𝓶𝓸𝓲𝓼 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓽𝓪𝓻𝓭 :
Mes yeux s'ouvrirent petit à petit.
Blanc
C'était la couleur des murs autour de moi. Je pris du temps à m'adapter à la couleur aveuglante.
Il y avait un simple meuble dans la pièce où je me trouvais, c'était un fauteuil. Je me relève du sol.
Qu'est ce que je fais ici ?
Je tourne autour de moi et remarque qu'il n'y a aucune issue.
Comment je suis arrivé ici ?
Mes jambes me relachèrent et mes yeux se ferment à nouveaux, à cause de la fatigue.
Etant trop faible, je décide de rester parterre. Je me concentre sur ma respiration pour éviter de faire une crise d'angoisse. Je souris quand je vois que je porte le bracelet que Sebastian m'avait offert pour nos trois mois.
Mon regard se baisse sur mon ventre qui était arrondit.
Il faut que je sorte d'ici.
Je tente alors de me relever mais je n'y arrive pas.
"Hey mon coeur !"
Mon coeur bondit de ma poitrine en entendant sa douce voix. Je me redresse et voit que Sebastian apparait comme par magie face à moi.
En le voyant, c'est comme si j'avais récupéré toute mon énergie. Je me lève.
"Sebastian ? Où suis-je ?" demandais-je en marchant vers lui.
Sa tête est baissé, comme s'il voulait me cacher son visage.
"Je suis désolé, pour tout le mal que je t'ai fait." pleure-t-il en regardant ses chaussures.
Je m'approche de lui pour le réconforter.
"Sebastian tout va bien ? C'est rien tu le sais très bien." chuchotais-je.
Quand je pose ma main sur son torse, elle le transperce comme s'il était un fantôme.
Je recule de lui par peur.
Je suis dans un mauvais rêve, il faut que je me réveille.
Mon regard se change pour de l'incompréhension.
"Je suis désolé." fit une voix derrière moi.
Je tourne sur moi même, et tombe sur mon petit frère.
"Théo ! Qu'est ce qu'il se passe ?" courrais-je en sa direction.
Ces mains étaient à l'intérieur de ses poches, sa voix était cassé, lui aussi avait sa tête baissé.
"Je suis le pire frère." continue-t-il.
Je m'approche de lui.
"Non Théo au contraire.Je..."
"Quand j'ai appris que tu avais le cancer, je me suis renfermé sur moi même. Je ne voulais plus voir personne même Julie parce que je ne pouvais pas croire que ma grande sœur était mourante. J'aurai dû profiter de toi." me coupe-t-il comme s'il ne me voyait ou m'entendait pas.
Les larmes coulent sur mes joues. Je passe ma main à travers son corps comme si c'était une illusion.
Est ce que je deviens folle ?
"Qu'est ce qu'il se passe ?" demandais-je.
Les deux hommes avaient l'air dépités. Sebastian relève la tête qui était inondé de larmes.
"Je ne peux pas vivre sans toi." fit faiblement Sebastian.
Mes yeux étaient baignés par mes larmes.
"Mais qu'est ce qu'il se passe ?" hurlais-je.
Je pouvais voir la douleur dans leurs yeux. Je m'assis sur le fauteuil qui était le seul meuble de la pièce. Je colle mes jambes contre ma poitrine. Des fourmillements commencent à arriver dans mes mains, qui deviennent complètement gelées.
Je sens une crise d'angoisse arriver.
Mes membres se contractent à tel point que je ne peux plus du tout bouger : comme si mon corps était mort mais que mon cerveau continuait de fonctionner.
Je sentis les fourmillements remonter jusqu'à la tête, au cerveau puis dans le ventre. J'ai l'impression qu'une bestiole est littéralement en train de me ronger l'intérieur de l'estomac. Mon souffle se coupe et mon cœur se mit à battre la chamade.
C'est comme si je perdais le contrôle de mon corps.
Je pose mes mains sur ma tête pour tenter de me calmer. Je tente de respirer mais je n'y arrive pas. Je relève la tête sentant une présence face à moi.
Sebastian, en pleurs.
"S'il te plait, ne t'en vas pas." me souffle-t-il, la voix cassé par ses pleurs.
En entendant cela, ma bouche se crispe, se paralyse, je suis alors incapable de sortir un seul mot, j'ai le visage de travers.
J'essaye de me concentrer sur un point fixe pour éviter que mon corps me lache. Mon coeur se soulève comme si j'étais dans une attraction.
La main de Sebastian se pose sur la mienne, je relève la tête vers celui-ci. Il était en larmes. Son contact calma mon coeur. Ma respiration reprend normalement. Je sentais sa main, la chaleur qu'elle me procurait.
"Ne m'abandonne pas." me supplie-t-il.
Mes yeux se plissèrent petit à petit.
"Je t'en prie, Flora, sort de ce foutu coma. Bats-toi mon coeur."
☆～☆～☆
Ok ok j'avoue que je vous dois des explcations...Pour ceux qui ont deviné, Flora est dans le coma, c'est à dire proche de la mort. Ce qu'elle voit est juste un rêve bizarre qui déforme la réalité.
Dans un point de vue extérieur, Flora est couché dans un lit d'hopital. Sebastian et Théo se tiennent à côté d'elle. Ils lui disent ce qu'il voudrait qu'elle sache. C'est pour cela que Flora voit cela d'une manière étrange.
Je vous avoue que j'ai fait de nombreuses recherches pour savoir comment se passe un coma vu du malade. Je suis tombé sur le témoignage de Claire Wineland qui est atteinte de mucoviscidose.
Voici la partie de l'article que j'ai trouvée pour m'inspirer à écrire ce chapitre : "On est conscient de tout ce qui se passe autour, mais les médicaments qui vous gardent endormi filtrent la réalité et la transforment en rêve bizarre", explique-t-elle. Pour faire baisser sa les médecins ont placé des blocs de glaces derrière son dos. "Mon cerveau a pensé au froid et j'ai eu l'impression de traverser l'Alaska pendant les 2 semaines", ajoute la patiente.
J'étais obligé de mentionner son nom et de la partie dont je me suis inspirée car son histoire lui appartient.
