MUKUDJ, L'entité des neuf routes.

La femme mystérieuse

Trois jours passaient après l'union entre les deux familles, lorsque l'ambiance donnait le relai à un notre rythme un peu plus calme dans la brousse, ainsi qu'aux humains qui s'étaient remis au travail d'agricole, Mahinou et son homme s'étaient rendu au champ après avoir quitté le village très tôt avant le réveil du vieux Ilahu Ngéli, qui se ne sentait pas bien dans sa hutte. Le vieux qui se tenait allonger sur son lit au milieu de ses enfants, ressentait un malaise, qui le traversait la santé lorsqu'il mourait en silence bien que son esprit luttait contre la mort lorsqu'il demandait son fils qui manquait autour de lui.

- Où se trouve Ncambe-Ngéli ? (Ilahu Ngéli)

- Père, il sait rendu très tôt au champ (Ilébu-I-Ngéli)

- Je ne me sens pas bien ce matin et si je vous ai réuni, c'est pour vous dire au revoir mais avant, il est temps pour moi de vous léguer le tissu sacré, mais je dois le remettre à Ncambe-Ngéli.

- Il est très jeune pourquoi ce choix père (Munciegu-Ngéli)

- Il est jeune et sage, ainsi est mon choix.

- Père ! (Munciegu-Ngéli)

- Soyez sage et aimez-vous les uns envers les autres, c'est de cette façon que vous serrez fort face aux force négative, Ilébu-I-Ngéli remet le tissu à ton jeune frère.

- Oui ! Père.

« Soyez sage... »

Ilahu Ngéli mourut après remit le tissu à Ilébu-I-Ngéli avec la mission de remettre l'objet sacré à son jeune frère, qui attirait un nuage de colère dans le cœur de Munciegu-Ngéli qui trouvait le choix du père injuste de confier une si lourd responsabilité ancêtrale sur la tête du plus jeune de la famille.

Lorsque le ciel s'obscurcissait au moment où des nuages couvraient le soleil, qui venait de se lever et réchauffait la nature, qui changeait à une fraction de seconde, quand soudain des éclairs déchiraient le ciel suivi d'une faute pluie, qu'observait Ncambe-Ngéli avec une question à l'esprit.

- Qu'est-ce qui se passe ce matin ? (Ncambe-Ngéli)

- Il y'a quelque chose de mauvais qui se passe, le temps ne peut pas change aussi vite d'humeur en si peu de temps (Mahinou)

- C'est sûr qu'il y'a un malheur, mettons-nous à l'abri pour laisser passer l'orage (Ncambe-Ngéli)

- Ok ! (Mahinou)

Ils laissèrent le travail et allaient se mettre à l'abri son un énorme arbre qui fut allongé sur un autre tronc d'arbre, que Ncambe-Ngéli abattit la période ou il débroussait la plantation où rodait la femme mystérieuse, que le jeune homme observait au loin sous la pluie.

- Tu vois ce que je vois Mahinou ?

- Tu vois quoi ?

- Regarde droit devant toi, il y'a une femme de ce côté qui nous observe.

- Je ne vois rien.

- Regarde elle vient vers nous.

- Je ne lui vois pas.

Malgré tout ce qu'il disait à sa femme, cette dernière ne voyait aucune forme humaine arriver vers eux que seul l'homme voyait arriver vers lui, quand soudain il se croulait au sol lorsque la femme mystérieuse le touchait le front et par la suite il plongeait dans une dimension spirituelle.

Lorsqu'il tombait et perdit connaissance, Mahinou prit peur de panique en criant le nom de son homme qui fut dans un monde où il entendait aucun son de sa femme et observait juste la femme mystérieuse, lui faire à manger d'un plat de silure au noix de palme avec des boulettes de banane.

- Soit la bienvenu Ncambe-Ngéli.

- Merci ! Où suis-je ?

- Tu es chez moi.

- Qui êtes-vous ?

- Je suis l'entité de vos pères.

- Que me veux-tu ?

- Juste te montrer ce que tu dois savoir.

- Savoir quoi ?

- Ceci Ncambe-Ngéli, mais avant mange.

La femme mystérieuse offrit le plat au jeune homme, qui mangeait sans se poser de question avant que la femme l'apporte une calebasse de vin de palme.

- Bois en mangeant.

- Merci !

Quelque minute après Ncambe-Ngéli terminait son plat et se donnait au jeu question-réponse dans sa vision, hors du monde réel où sa femme observait juste l'homme qu'elle tenait sur ces cuisses allonger au sol sous une pluie qui s'amplifiait encore plus, pendant que Ncambe-Ngéli posait une question à la femme mystérieuse.

- Qu'est-ce que je dois savoir ?

- Ton père t'a laissé un tissu sacré, mais ce tissu bien qu'il t'apportera prospérité et richesse autour de toi ainsi que sur le clan de vos ancêtres, elle apportera la sorcellerie et la haine au sein de ta famille.

- Qu'est-ce que tu entends par « ton père t'a laissé le tissu »

- La pluie qui s'abat sur ton monde est les larmes que déverse la nature face à la disparition de ton père.

- Il est parti sans m'avoir vu une dernière fois, pourquoi moi et pas mes frères ?

- Tu es celui qui possède une grande sagesse et le cœur que mérite le tissu, c'est le pourquoi il te revient ce tissu, six de tes frères seront avec toi pour t'accompagner dans ta tache pour protéger le tissu, mais deux autres te feront voir le mal.

- Mais comment je dois faire taire cette colère qui arrive fragiliser ma famille ?

- Seul une nouvelle génération viendra réunir à nouveau la famille, qui se déchira à cause du pouvoir.

- Et qu'est-ce que je dois faire avant l'arrivée de cette génération ?

- Protège ta femme, car elle est enceinte d'une nouvelle génération ainsi que tes belles sœurs, que les deux frères voudront éliminer les nouveau-nés.

- Et toi dans tout ça, quel est ton rôle ?

- Mon rôle est d'apporté la paix et l'équilibre au sein de la famille.

- Et pourquoi n'agit pas sur ce problème ?

- Si tu es là, c'est une façon de régler le problème.

- Qui sont ceux qui voudront le tissu ?

- Maintenant retourne dans ton monde, tu le sauras et protège ta femme.

« Protège ta femme... »

À suivre