Le mariage

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Trois jours s'étaient suivi après que Ilahu Ngéli réunissait ses enfants, qu'il annonçait le secret de famille avant d'organiser les préparatives de mariage de son jeune fils à la fille de son ami, Tata Mavungu. Les deux familles s'organisaient respectivement dans leur village à préparer la cérémonie, qui fut en chemin, lorsqu'il restait quatre jours avant d'honorer la promesse du délai de mariage que les deux familles s'accordaient.

Les activités du côté des Punu fut agité, lorsque les femmes se rendirent au champ coupés les régimes de banane, déterrés les tarots suivi d'autres aliments qui serviront à nourrir ceux qui assisteront au mariage, mais également une partie des aliments serviront à contribuer au geste de la dote ainsi que le gibier que les hommes ramenaient de la chasse, qui fut juteuse après une belle journée avant que le soleil trouvait son lit à l'horizon.

Une fois de plus la nuit tombait sur la forêt au même moment ou les femmes du village Punu se donnaient au repas du soir, à l'heure du feu de nuit qui fut allumé sur la cours au lieu où les hommes buvaient le vin de palme, qui inspirait Ilahu Ngéli, qui contait ses exploits d'enfance à ses enfants, avant d'être l'homme le plus âgé du village.

Et pendant que le vieux contait son histoire oral sous l'éclairage d'une pleine lune d'un ciel étoilé, Ncambe-Ngéli se trouvait à son lieu habituel de rendez-vous avec sa fiancée, qui fut à ces côtés, assit sur un tronc d'arbre observant l'éclairage de la lune sur la rivière où elle fit la lessive et la vaisselle la journée.

- Nous sommes à la quatrième nuit avant le mariage, Ncambe-Ngéli.

- Et oui ! Mahinou, j'ai déjà très envie d'être avec toi dans notre hutte.

- Moi aussi Dibal !

- Nivurond Mahïn !

- Na-Ndéwam Ncambe-Ngéli, nivurond, je t'aime!

Cinquième jour avant le mariage.

La matinée commençait timidement après une calme nuit dans la forêt où le bruit de la nature, des singes, éléphants et bien d'autres animaux furent au rendez-vous au lève du jour avec un son de plusieurs oiseaux, associés au chant d'abeille, insecte suivi d'un serpent qui cherchait son chemin sur les feuilles mortes.

En ce moment de la journée, la nature laissait encore échapper son parfum des plantes et la fraîcheur des feuilles d'arbres, qui encerclaient le village Vungu où une femme apprêtait ces outils de champ avec sa fille avant de se rendre en brousse au lever du jour, après passé une excellente soirée. Mahinou se lançait sur la piste du champ au pas de sa mère, qui portait un panier composé d'une machette, une calebasse vide lorsqu'elles pénétraient la brousse derrière la hutte familiale et sous un air musical traditionnel.

Elles traversaient la forêt sur plusieurs kilomètres au milieu d'une nature zain et en harmonie avec les animaux, lorsque les deux femmes arrivaient au bord d'une rivière où Mavioga remplit la calebasse vide d'eau, qui servait à étouffer la soif après avoir désherbé la mauvaise herbe de la plantation.

Mais une fois qu'elles terminaient de se servir à la source d'eau, Mahinou et sa mère grimpèrent une légère pente de terre qui donnait au champ familial, que son homme Mavungu débroussa et abattit tout seul en soixante jours le champ. Mavioga posait son panier et observa la forêt autour d'elle et demandait à sa fille de faire sortir le repas, de silure au chocolat puis quelque doigts de bananes, tubercules, ignames qui se trouvaient dans le panier de la jeune femme avant de se donner à la prière.

- Fait sorti le repas ma fille et prions.

- Ok ! Maman.

La prière.

MUKUDJ, L'entité des neuf routes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant