Chapitre 13.

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AUBE - FALAISES BLANCHES DE DOUVRES.

Norbert, Jacob et Moi marchons avec notre valise en direction du cap Béveziers. Pickett sort sa tête de la poche poitrine de Norbert et bâille.

ALAYAH
Jacob, cet homme que Tina
fréquente....

JACOB
Ne t'inquiète pas ! Quand elle verra Norbert
et qu'elle nous verra tous les cinq
réunis, ce sera comme à New York.
Ne t'inquiète pas.

NORBERT
Oui, mais Queenie a dit qu'il était
Auror.

JACOB
Oui, il est Auror, et après ?
Ne t'occupe pas de lui.

Un temps. Ils continuent de marcher.

NORBERT
(Regardant Alayah)
Que devrais-je lui dire, à ton avis,
si je la vois ?

ALAYAH
(Regardant Norbert)
Oh ! Eh bien, c'est mieux de ne pas
prévoir ce genre de choses. Tu vois,
tu diras ce qui te vient sur le moment.

Un temps. Ils continuent de marcher.

NORBERT
(Se souvenant)
Ses yeux sont comme ceux d'une
salamandre.

ALAYAH
Ne dis pas ça.

Un temps. Je regarde Jacob est estime que Norbert a besoin d'aide, malgré que sa me fait mal.

ALAYAH
Non... Écoute, tu n'as qu'à lui dire
qu'elle t'a manqué. Voilà, et ensuite,
que tu es venu jusqu'à Paris pour
la retrouver. Ça, elle va adorer.
Et dis-lui que tu ne dors plus la nuit
à force de penser à elle. Mais ne parle
surtout pas de salamandres,
d'accord ?

NORBERT
D'accord.

JACOB
Bien, Hé, ça va bien se passer. On est
avec toi, mon ami. On va t'aider.
On va t'aider à trouver Tina, on va
trouver Queenie, et on sera tous
à nouveau heureux, comme au bon vieux temps.

J'aperçois alors, au bord de la falaise, une silhouette passablement sinistre, vêtue d'une robe noire en loques.

ALAYAH
C'est qui, celui-là ?

NORBERT
C'est notre seul moyen de quitter le
pays sans papiers. Dis-moi Alayah, tu n'as
pas le mal des transports ?

ALAYAH
Je n'ai jamais était à l'aise avec les portoloins,
Norbert.

Un temps.

NORBERT
Ça va aller. Je suis là.

LE VENDEUR DE PORTOLOINS.
Remuez-vous, on part dans une
minute.

Déconcerté, je peux voir Jacob regarder autour de lui, à la recherche d'un moyen de transport, sans prêter attention au vieux seau rouillé posé par terre.

LE VENDEUR DE PORTOLOINS
Cinquante Gallions.

NORBERT et ALAYAH.
Non, on avait dit trente.

LE VENDEUR DE PORTOLOINS
Trente pour aller en France, et vingt
pour pas raconter que j'ai vu Norbert Dragonneau et Alayah
Lestrange quitter le pays
illégalement.

En colère, je regarde Norbert le payer.

LE VENDEUR DE PORTOLOINS
La rançon du succès, les ami(e)s.
(il consulte sa montre)
Dix secondes.

Norbert ramasse le seau tandis que j'attrape son bras et tend la main à Jacob.

ALAYAH
( à Jacob)
Jacob.

JACOB
AAAH !

On disparaît, engloutis dans les airs.

CUT sur : PARIS.

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Alayah Lestrange. { Arrêter.}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant