Finalement, le pouvoir et l'argent l'appartenaient . On aurait dit qu'il avait tout fait pour nuire l'existence de nos vies. Si un jour, on m'avait dit qu'il était une ombre . Je ne l'aurais pas cru!
Tout commence quand Dikoumé Anne, ma meilleure amie et sœur me le présenta au 'Château Rouge à Akwa monsieur Ekéké Dikongué Henri Nelson, il me paraissait l'homme le plus humble du monde. Notre rencontre était comme le don de Dieu. Pourtant , j'avais toujours l'impression qu'il n'était pas cette personne, comme s'il n'était pas vrai, comme s'il cachait quelque chose de terrible. Nous deux étions du Littoral et appliquons nos coutumes , notre deuxième rendez-vous c'est passé au restaurant Méditerranéen. Son sourire me rassurait à chaque instant que j'avais des problèmes avec mon entourage. Après qu'on est fait connaissance comme le voulait les traditions, je lui présenta mes parents , lui aussi avait fait pareil.
Deux ans plus tard, nous étions mariés ce qui me paraissait étrange c'était le fait que nous avons organisé toutes les cérémonies le même jour- ( toquer à la porte, dot et bien sur mariage à la mairie. A aucun moment il ne s'était plaint de la liste de dot que lui avait demandé ma famille. Comme si cela ne suffisait pas, de son côté aucun proche ni ami, ni famille , ni collègue n'avait assisté à cette union. J'avais soulevé cela avec ma maman mais selon elle c'était normal.- écoute ma fille, bientôt tu seras sa femme et si ces amis n'ont pu prendre part à cette réception laisse tomber. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance d'avoir un tel gendre.
- si tu le dis!
Avais - je conclu, je savais au fond de mon être que quelque chose n'allais pas. Mais quoi? Je n'avais aucune réponse à ça. Toutefois, le mariage c'était bien passé car Nelson avait su me réconforter avec les mots doux , il était si attentionné, si amoureux, si adorable que toutes mes inquiétudes à son sujet s'étaient envolées. Je me considérais comme la femme la plus chanceuse au monde après l'avoir épouser.
Les deux jours du mariage étaient passés et nous l'avions comme tout couple marié consommé cette union. Vraiment mon Dieu ! J'étais aux anges . Le jour suivant, des personnes disons ces soit disant amis commençaient à défiler chez nous. Comme ils voulaient, quand ils voulaient, au départ oui j'acceptais car c'était ces amis mais là, a cette allure ils violaient mon intimité avec mon mari. Alors, je mettais permis de le faire savoir à Nelson. Sa réaction me surpris.
- Chéri ! ( le sourire aux lèvres) écoute- moi je suis consciente que tu viens de rentrer et très fatigué mais j'aimerai que toi et moi ayons une conversation.
- ( irrité) au sujet de quoi? Je n'ai pas le temps ne te plais tu pas ici? Que veux tu de moi?
- pourquoi es tu en colère mon cœur? Depuis que nous sommes mariés, tu ne me touche plus chéri, tu m'évites comme si j'étais la peste, tu t'éloignes de plus en plus de moi et cela ,mon cœur ça me fais souffrir . ( mine triste)
- C'est tout! Écoute, raison pour laquelle tu m'empêches de dormir?( se retourne pour dormi en piaffant)
- (dépassé par son attitude) tu as cessé de m'appeler par mes petits noms, et même par mon propre nom.
- je demande c'est obligé maintenant ? Ecoute moi bien je n'ai ni la force, ni le temps de t'écouter plus longtemps si tu ne veux pas que je perde patience.
- (elle ne lâcha rien) Mais à moi tu me manque! Peu importe, je voulais juste te dire que j'étais fatiguée de voir tes amis ici. Quel genre de relation c'est ? Ils n'ont même pas pris la peine de..
- (il la gifla) j'espère pour toi que cette gifle te calmera.( Se levant furieusement du lit ) fais très attention à toi madame. Et que ça soit la première et la dernière fois que tu me parles de ça.Ce jour là, je fus pétrifié par lui. Le lendemain, Nelson qui n'avait pas partagé mon lit , revint me présenter ses excuses et me donna une explication sur l'absence de ses amis à notre mariage. Ils étaient en déplacement selon lui. Il m'offrit ce jour un présent en guise de réconciliation après tout c'était mon homme et il méritait mon pardon.
Cette même nuit, d'étrangers phénomènes se mirent à se produire chez nous, j'étais paniquée, inquiète, désorientée. J'entendis des grincements de dents, des pas dans la salle à manger
, des voix dans ma cuisine je croyais devenir folle. Une nuit, j'avais fait un rêve, je faisais une fausse couche. Je m'étais levée si brutalement que je découvris avec horreur qu'il ne s'agissait en aucune manière d'un rêve mais bien et belle de la réalité... j'attendais que Nelson soit de retour de son voyage j'eus l'idée de lui faire-part de ça . Il entra dans une véhémence totale.
- tu me veux quoi Madame, qui t'as demandé de tomber enceinte?
- mais chéri, je suis ta femme et c'est dans mon droit et mon devoir de devenir la mère de tes enfants. Et tu sais quoi, tu me déçois je ne m'entendais pas ça venant de toi
- Et , tu t'entendais à ce que j'accueille cette nouvelle bras ouvert.. détrompe toi.
- oui ! Je m'entendais à cette réaction, que tu sois heureux et que pour une fois depuis que nous sommes mariés tu te réjouisses. Je viens de perdre notre bébé au lieu de me consoler tu te comportes comme si j'avais commis un péché. Pourquoi es tu si mauvais envers moi? ( toute énervée)
- franchement madame , vous me décevez. Croyais tu que j'allais tolérer un tel rejeton dans cette maison. Non! Je te l'ai déjà dit, fais gaffe Madame
- je n'ai pas peur de tes menaces fais ce que tu veux. Mais sachez monsieur que la loi me donne raison et ....( très furieuse)
- de toutes les façons, la loi c'est moi dans cette maison et ma règle interdit de prendre contact avec tes proche. ah ah ah!
- tu ne peux pas faire ça! ( S'enraya -elle )
- je peux tout faire madame. Je te l'ai dit je suis la loi.! ( avec un sourire moqueur)....
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l'ombre de mon mari
Mystery / Thrillerelle pensait avoir trouvé l'homme idéal, c'était loin de se trouver face à un inconnu. qui est il vraiment ?