poursuivrons

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- tu penses être plus maligne. Tu aurais dû te protéger au lieu de cela, tu as choisi de me piéger !
- tu es décidément sérieux mon cher. As tu au moins conscience de ce que tu dis? Je te rappelle que je suis ton épouse et non ....
- tu penses... Peu importe ! Le résultat me séduit.
- ça te séduis? ! ( se mordit - elle)

S'en allant en lui laissant toute chamboulée, dans un état de confusion.  Cet instant, je savais que mon époux n'était plus pareil.  Comment un père pouvait se réjouir de la perte de son enfant , je n'avais pas compris mon mari, je ne le reconnaissait plus.( Nelson qui était-il vraiment ?) Il me faisait peur. Il n'était plus  l'homme le plus  humble du monde que j'avais rencontré.. Une semaine plus tard, la porte centrale était condamnée,  les verrous étaient scellés,  plus de contact avec l'extérieur,  plus d'aller et venu dans ma propre maison.   Que  se passait il au juste ? Je vis Nelson descendre les escaliers même pas un sourire,  une froideur se lisait sur son visage à l'instant même la chair de poule me saisissait. Depuis quand j'avais pris peur de mon tendre et époux.  Non! Il était devenu un étranger. Le bonheur c'était transformé en cauchemar j'aurai préféré mourir,  disparaître à ce moment au lieu de vivre cet enfer avec lui. La distance ne cessait de grandir . Croyant être débarrassé de ces phénomènes constant dans la maison , j'étais scandalisée et traumatisée par quelque chose qui venait de se produire. Pendant que je préparai le rôti de sauce tomate , riz parfumé poisson la nourriture se changea en sang, le drame total, sorcellerie j'étais paniquée.  Que se passait il? Quelle magie noire se produisait sous mes yeux? J'aurais aimé que Nelson soit là mais comme toujours son absence se laissait remarquer , toujours enfermer à l'étage . Je pris la résolution de ne pas lui dire quelque chose déjà son comportement vis-à-vis de moi est paranormal,  de jours en jours  la maison s'éteignait, elle devenait comme un cimetière,  froide , glaciale, effrayante on aurait dit que tous les fantômes ou plutôt tous les esprits du cimetière de la cathédrale s'étaient réunis chez moi. Oui, j'avoue que j'étais plus que terrifiée. Je ne savais plus combien de temps je pouvais supporter tout cela.

Mes nuits étaient affreuses , je faisais toujours la rencontre d'une femme effrayante dans mes songes , j'avais des couches de nuits interminables je me mettais même à livrer des bagarres  sans lendemain possible. Je mangeais dans les rêves,  et lui, il ne disais rien. C'était comme si je travaillais les nuits , tellement fatiguée au réveil. Et , les nuits paraissaient longues contrairement aux matins.   J'étais prisonnière dans ma propre maison . Et comme si cela ne suffisais pas, Nelson me retira le seul plaisir d'être femme 'Mon miroir' , mon téléphone, ma trousse de maquillage selon ces dires je n'avais nul besoin  de ces fantasmes tout mon existence dépendant dorénavant de mon mari. Un soir, il était rentré de son je ne sais trop où. Je lui parla de mon désir de renouer avec mes proches, de devenir mère car je m'ennuyais toute seule à la maison et il s'irrita , se mis à me frapper tout en me disant : " que tu le veuilles ou pas tu m'appartiens madame !" Il poursuivit

- tu croyais quoi, tout ce luxe, toute cette attention que j'ai eu envers toi, l'as tu oublie? Non ma chère! Le mariage c'est pour le meilleur et pour le pire ça ne l'oublie jamais et que ça soit la première  et la dernière fois que tu venais à soulever ces mots. Mais dit donc j'hallucine! Petite folle!
Ce jour, je ne savais plus quoi dire, il était devenu tel un monstre venu tout droit de l'enfer. Je réalisa  à cet instant que je ne le connaissais vraiment pas. Je me demandai à fort intérieur si s'était un péché d'avoir de tels envies, de partager ses inquiétudes avec son homme .'voir sa famille, se confier à ses amis,  séduire son mari  et tout ça je le méritais pour quelle raison me privait- il de leur chaleur? Était-ce de la jalousie ? Non je ne croyais pas , il y'avait autre chose mais quoi?
J'étais fatiguée,  très fatiguée de m'interroger,  de me lamenter, de pleurer , au milieu d'une nuit sans fin. Alors que je croyais que le ciel m'avait oublié en fouillant ma valise je tomba sur une trousse de toilette plutôt étrange à la fois mais bon! Je m'ouvrir en me disant au moins je me réconforterai avec ;c'est alors que j'avais trouvé un petit miroir dédicacé par ma nièce de douze ans Michelle-Rita .
La fille de ma petite sœur  Amanda, cette gamine à un pouvoir extraordinaire mon beau-frère Paul qui est catholique,  ma famille a moi sommes protestants,  Paul a voulu qu'on baptise sa fille Michelle- Rita chez les catholiques comme lui . Si aujourd'hui je suis encore de ce monde c'est grâce à cet enfant. Mais avant de parler de mon retour parmi les vivants , poursuivons  mon incroyable cauchemar.


Comme je le disais,  j'avais donc trouvé ce petit miroir qui avait cette dédicacé.  Oui, j'étais très fière,  je ressentais que je revivais une fois grâce à ce miroir , ma curiosité m'entraînais à l'étage du haut et à ma grande surprise l'étage ressemblait à une prison autant de cellules qui concevaient des restes  humains comment ai - je pu vivre dans un endroit  pareil sans m'en rende compte de l'odeur nauséabonde ? Je réalisais à cet instant qu'il ou qu'ils avaient masqué l'odeur répugnant des cadavres déjà décomposé,  je m'aventurais au fur et à mesure que je longeai le couloir , j'avais le sentiment d'entendre des cris de bébés, d'enfants , et biens d'autres qui se mélangeaient et d'un coup, la chair de poule me saisissait mon cœur de mère ne pouvait reste là plus longtemps.
Je descendis rapidement,  le parcours était long et pénible je venais d'emprunter ce chemin mais le retour paraissait plus difficile et compliqué que prévu. J'eus la sensation qu'une ombre m'épiai  effrayé j'avais réussi à trouver un chemin dans ce labyrinthe,  je ne saurai vous dire comment mais j'avais pu le faire. J'avais pris la direction de ma chambre et là, je n'avais plus bougé de cette chambre, je l'avais fermé à triple tours. La peur avait eu raison de moi.

l'ombre de mon mariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant