OᑎᗴS SᕼOTS ~ ᒪᗴᐯI ᗩᑕKᗴᖇᗰᗩᑎ

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- Pourquoi il est si chelou ? Ai je demandé à voix haute tout en fixant, les sourcils froncés, Sieg Jaeger.

Levi gloussa doucement continuant :
- A quoi tu t'attendais ? C'est un Jaeger après tout.

- Non mais sans déconner... ça fait quoi ? Deux semaines qu'on est coincé ici et ce mec n'a toujours pas fini son livre ?

- Il me semble qu'il le relit pour la troisième fois.

- Quel abruti... je te le dis ça va mal se finir.

J'ai détourné le regard de l'ainé Jaeger, afin de me concentrer sur Levi, qui sirotait tranquillement son thé noir.
- Promets-moi que tu le tuera la prochaine fois.

Il m'a regardé droit dans les yeux, puis a lancé un regard noir à Sieg, sirotant à nouveau.

- Ça c'est sur...

- Quoi qu'il en soit, j'en ai assez de parler de lui. Lui lançais je, en soufflant. Pourquoi tu n'arrêterais pas de boire ton thé pour me donner toute ton attention à la place ?

Bien qu'il ne me l'ait jamais dit explicitement, je savais à quel point il aimait que je sois arrogante.

Il me regarda à nouveau dans les yeux, le coin de ses lèvres se contractant très légèrement, faisant apparaître l'équivalent d'un sourire pour Levi.

- Sale gamine.
- Oui.

Suivant cette phrase, ma main attrapa sa cuisse droite et la serra.
Les muscles de celle-ci, se sont alors contractés sous ma paume.

Je savais qu'il avait horreur de toute démonstration d'affection en public, alors juste pour l'embêter, j'adorais le couvrir d'amour devant les autres.

Ma main bougea, remontant lentement vers son bassin avec une lenteur atroce, sentant tout son corps se tendre.
Ses yeux parcoururent rapidement les alentours, essayant de repérer s'il y avait quelqu'un dans les parages, à part Sieg qui lisait tranquillement.

- D'accord, monsieur-je-déteste-être-touché, on peut aller dans un endroit un peu plus isolé ?

- Et tu peux me dire ce qui te fait penser que je vais te suivre ? Me demanda-t-il sans même me regarder.

- Quoi ? T'as pas envie d'un cadeau ? Ai je commencé, avec confiance. De toute façon, quoi que je dise, tu fini toujours par me suivre...

- Sale gamine de merde...

Je me levais, accompagnée de mon équipement, sans un mot de plus, atteignant les branches les plus hautes et colossales des arbres géants.

Je me tenais là, les mains croisées sur ma poitrine, entendant un bourdonnement familier de l'équipement quelques instants plus tard.

- Très bien. Dit-il. Qu'est-ce que c'est mon cadeau ?

Il inclina légèrement la tête sur le côté, me faisant rougir.

- Mhh... laisse moi y réfléchir... ça. Accompagnant ma phrase, j'ai attrapé sa chemise et je l'ai repoussé contre l'arbre, le faisant soupirer.

J'ai écrasé mes lèvres sur les siennes, les faisant s'entrouvrir. Sa langue est finalement arrivée jusqu'à la mienne et j'ai pu y sentir le goût subtil du thé qu'il avait bu plus tôt.

Je commençais alors à respirer fortement, en sentant ses mains saisir mes hanches.

Je me suis alors reculée, le faisant froncer des sourcils à cause du manque soudain de contact avec nos lèvres, mais ses sourcils se sont détendus une fois qu'il m'a vu m'agenouiller devant lui, tripotant sa ceinture.

- Merde... marmonna-t-il pour lui ; j'étais persuadée qu'il adorais me voir comme ça.

L'arrière de sa tête a touché le tronc une fois qu'il a senti ma langue lisse sur le bout de son sexe.

Il n'a jamais été aussi mignon...

Mes doigts étaient enroulés autour de sa base dure alors que je tournais ma langue autour de son bout, regardant sa mâchoire durcir chaque fois que j'effleurais le léger creux sur le dessus.

J'ai frotté mes doigts contre son poing fermé pour qu'il me regarde ; il ne me restait plus qu'à le regarder avec des yeux parfaitement innocent, et le tour était joué.

Évidemment, il n'a pas pu s'empêcher d'enfouir ses doigts dans mes cheveux, décoiffant ma queue de cheval.

Comprenant ce qu'il voulait, j'ai plongé ma tête plus loin : mon nez rencontrant a quelques reprises son bas ventre, le faisant souffler de plaisir.

Il essayait toujours de faire le moins de bruit possible, mais je lui soutirais toujours des gémissements rauque, faisant un allé simple pour mon bas ventre actuellement en feu.

J'ai balancé ma tête de haut en bas sur sa bite, le suçant enfin comme il le voulait depuis le début : en me tapant le fond de la gorge.

J'aurais voulu pouvoir lever les yeux correctement et le voir se mordre la lèvre, jusqu'au sang, mais la réaction naturelle des larmes coulant sur mes joues a de toute façon brouillé ma vision.

- T'es parfaite dans ce domaine... L'ai je entendu murmurer très légèrement alors que ses deux mains passaient dans mes cheveux.

J'ai gémis, envoyant des vibrations dans son sexe, le sentant se contracter dans ma bouche.

Pendant une seconde, je me suis éloignée pour inspirer, puis je suis revenue aussi vite.

J'ai senti sa poitrine se soulever plus fort, signalant une libération imminente.

- Je-je vais- A-t-il bégayé, mais je n'ai pas reculé.

Puis il a éjaculé, se libérant dans ma gorge alors que je le suçais encore, prolongeant son orgasme.

En fait, je savais -secrètement- qu'il aimait quand j'avalais, sûrement car il y avait moins de dégâts à nettoyer par la suite.

Je me suis essuyée les lèvres et je me suis levée, alors qu'il reboutonnait son pantalon ne me quittant pas de ses yeux dilatés, et de sa bouche légèrement entrouverte.

- C'est plus marrant que de regarder ce bonhomme, n'est-ce pas ? Ai je plaisanté, suscitant un autre petit rire de sa part.