Salut les chacals démoniaques !
ENFIN le nouveau chapitre de C'est la fin des haricots ! Il a tardé mais il est là, tout prêt, tout chaud, attendant avec impatience qu'on le savoure avec tendresse. Nous sommes vraiment désolées de cet immense retard mais comme vous le savez, les examens sont passés et le manque de temps nous a empêché d'écrire le moindre mot ! Enfin bon, assez parlé, place à la folie !
Bonne lecture,
DarkVictorius.
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Je ne voyais rien, je n'entendais rien, mais tout ce que je savais, c'était que quelque chose dégoulinait lentement le long de mon bras. Une substance froide et un peu pâteuse. Je compris alors instantanément que l'on était en train de me badigeonner du Nutella dessus. Oh, du bon Nutella, étalé amoureusement sur mon bras dénudé, sûrement prêt à finir son voyage dans mon estomac sous peu. Mmmh, je ne pus retenir un sourire de satisfaction. Quelle était donc la charmante personne accomplissant cet acte si charitable. Je fus brutalement tirée de ma rêverie en réalisant que je ne connaissais personne capable d'une chose si gentille envers moi, si ce n'était Cindy, mais que je ne voyais pas vraiment venir dans ma chambre afin de m'étaler du Nutella sur le corps.
J'ouvris alors les yeux avec peine, comprenant deux terribles choses successivement. La première; je m'étais endormie sur mon bureau, telle une larve, en t'écrivant mes malheurs, hier soir. Et la deuxième, bouleversante; ce n'était pas du Nutella qui venait de couler le long de mon bras. Non, PAS DU TOUT MÊME. Je m'étais littéralement bavée dessus durant toute la nuit, répandant généreusement mes déjections salivaire sur ma peau.
Les yeux mi-clos et la bouche encore pâteuse, j'ouvris les rideaux à la volée, tombant par la suite sur le parquet après avoir aperçu une petite tête étalée sur le rebord de sa fenêtre. Zack! En train de se brosser les dents et m'observant d'un œil amoureux, le bras sur la hanche. Il me fit un petit signe de la main, avant de m'envoyer un baiser envolé, la bouche en cœur. Il se foutait vraiment de ma gueule celui-là. En guise de réponse, je lui fis mon plus magistral doigt d'honneur, accompagné d'un regard plus noir que... La mort. Eh ouais, rien que ça. Et je peux te dire que ça l'a calmé direct. En fait, non. Il me regarda un instant avant d'éclater de rire.
Rougissant de honte, je décidai de ne rien rétorquer et d'aller me changer dans ma salle de bain, après avoir tiré les rideaux de ma chambre avec rage. J'enfilai mon jean noir, ainsi qu'un t-shirt blanc simple, accompagné d'un gilet gris anthracite. Le basique du basique quoi. Mais tout ceci me correspondait bien. Ensuite, je dus m'attaquer à la pire chose de ma routine matinale quotidienne, celle avant laquelle je pleure chaque matin en tremblant, tant ça m'angoisse; le brossage de mes cheveux. Mes cheveux? Qu'est-ce que je raconte moi?! Ce ne sont pas des cheveux qui se trouvent sur mon crâne, mais une véritable crinière de carotte. Ils sont si frisés qu'au moindre coup de vent, pouf! trois nœuds énormes apparaissent sans raison valable. Et j'exagère à peine.
C'est donc d'un geste solennel que j'attrapai ma brosse, redoutant d'autant plus de la passer dans mes cheveux en sachant que j'avais passé une nuit à presque dormir dessus. Je la posai alors au sommet de ma tête, essayant de la faire doucement descendre dans ma tignasse. Mais impossible, elle s'était complètement coincée dedans. Je tentai alors avec un peu plus de vigueur, mais toujours rien. Je commençai à paniquer je n'allais tout de même pas rester avec une brosse dans les cheveux durant toute la journée! N'abandonnant pas, je tirai à nouveau, espérant que cela se soit amélioré en dix secondes. J'optai alors pour une autre technique; tirer la brosse, mais vers le haut, en serrant mes cheveux en bas pour pas que le tout s'emmêle. Tu ne comprends pas ce que j'étais en train de faire? C'est pas grave, ça n'a pas d'importance. Le principal, c'était que je réussisse à retirer cette satanée brosse, qui semblait déjà avoir élu domicile au sein de ses amis capillaires.
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C'est la fin des haricots.
HumorJe t'avais trouvé dans ma boîte aux lettres pourrie lors d'une journée banale comme mes baskets, et c'est là que j'ai décidé de te raconter ma vie aussi intéressante qu'un bocal de haricots à moitié vide. Seulement, un chocolat du nom de Zack est di...