POV de Mila
Comme mon anniversaire approchait, j'ai commencé les préparatifs. J'avais envoyé un SMS à toutes mes amies pour leur indiquer le lieu et l'heure, qui étaient les mêmes que chaque année. 22 mars, maison Howard, 20h J'étais assise dans la cuisine avec Lexi qui tapait des choses supplémentaires pour sa pièce, quand j'ai reçu un texto de Nate.
de Nate à Mi<3 1:44 PM Viens dehors dans 10 minutes. J'ai besoin de te parler
J'ai soupiré en lisant le message, sachant que je n'avais pas d'autre choix que d'aller le voir. Nate était si têtu la plupart du temps, il attendrait littéralement devant la maison jusqu'à demain si je ne sortais pas de la maison plus tard. "Qu'est-ce qui ne va pas ?", a demandé Lexi en arrêtant de taper pendant une seconde. "Nate vient de m'envoyer un texto disant qu'il sera dehors dans un moment, il veut parler", j'ai expliqué sans savoir si c'était une bonne idée. "Oh, c'est beaucoup", a répondu Lexi avec son visage dégoûté habituel. "Je sais, mais je sais qu'il n'y a pas d'autre solution", j'ai expliqué à Lexi qui a hoché la tête. "Nate vient ?", demande Cassie en entrant dans la cuisine. "Oui, il veut me parler", j'ai expliqué en regardant mon téléphone. "Tu penses que c'est une bonne idée, puisque tu vois Fez ?", demande Cassie en s'appuyant sur le comptoir. "Pourquoi pas ? Fez et moi sommes seulement amis", j'ai expliqué un peu ennuyé, bien sûr, nous nous sommes embrassés mais ce n'était pas l'affaire de quelqu'un d'autre que nous. "Tu ne sors pas avec lui trois fois par semaine ? Je parie qu'il y a quelque chose entre vous et que vous avez juste trop peur de l'admettre", Cassie a haussé les épaules. Pourquoi me tapait-elle sur les nerfs à ce point ? "Cassie, en fait, je suis capable d'être amie avec des garçons, contrairement à toi", lui ai-je lancé. "Ce n'est pas ce que je voulais dire, je dis juste que je pense qu'il est bien pour toi. Meilleur pour toi que Nate ne le sera jamais", Cassie m'a souri gentiment. "Je ne sais pas, mais tu connais Nate, c'est mon Nate, tu sais", j'ai essayé d'expliquer mais ça n'avait pas de sens, j'ai décidé de laisser tomber le sujet parce que Nate m'a envoyé un texto disant qu'il était dehors. "Ok les gars, je dois y aller", j'ai soupiré et attrapé mon sac à main avant de quitter la maison. Le camion familier était garé juste devant notre allée. J'ai dégluti avant de m'en approcher et de dire mes prières avant de monter dedans. Avec Nate, c'était toujours une surprise de savoir quel personnage on allait avoir. Un jour, on avait le gentil Nate, un autre jour, on avait le Nate agressif, un autre jour, on avait le Nate possessif et contrôlant. La liste est longue. "Hey Nate", j'ai souri au garçon en entrant dans sa voiture et en fermant la porte derrière moi. "Hey Mi, j'espère que tu peux comprendre mais je voulais vraiment te voir et te parler", a-t-il expliqué en commençant à conduire. "Je soupire et je regarde par la fenêtre en espérant que cette conversation se passe bien. Nate et moi n'avons pas dit un mot de plus pendant le trajet. Il a finalement arrêté la voiture dans un parking vide. S'il vous plaît, mon Dieu, ne le laissez pas me tuer. "Ok Mi, comment ça va ?", a-t-il demandé. "Je vais bien en fait et toi ?", j'ai demandé. "Je vais bien. Tu vois, je voulais te parler de nous. Tu me manques vraiment et je sais que nous avons tous les deux fait des erreurs, mais j'ai l'impression que j'ai besoin que tu reviennes dans ma vie, honnêtement, tu es la seule personne qui comprend le vrai et réel moi", a expliqué Nate en prenant une de mes mains dans la sienne. J'ai eu le Nate doux et attentionné aujourd'hui, génial. "Nate, écoute, nous avons déjà parlé de ça mais je ne suis pas prêt. J'ai besoin d'un peu plus de temps pour savoir ce que je veux vraiment. Bien sûr, tu me manques, tu me manques tous les jours, mais nous devons réapprendre à nous faire confiance", ai-je expliqué au garçon, en regardant droit dans ses beaux yeux bruns dans lesquels n'importe qui pourrait se perdre. "Se faire confiance ?", a demandé Nate. "Oui Nate, je ne suis pas sûr que tu m'ai trompé ou pas, mais je sais que tu as menti. Je ne sais pas si je peux te faire confiance à nouveau", ai-je expliqué calmement, ne voulant pas mettre le garçon en colère. "S'il te plaît", a-t-il raillé, "Tu sais que je ne te tromperais pas, tu sais que tu es la seule personne dans ma vie. Peut-être que je dois apprendre à te faire confiance aussi". "Qu'est-ce que tu veux dire, me faire confiance ?" "Tu sais après avoir déjà embrassé ce dealer une fois et maintenant tu le baises", Nate a souri. "Je ne le baise pas, je te l'ai déjà dit plusieurs fois, Fez et moi sommes seulement amis", j'ai expliqué en m'énervant. "Tu l'es, je peux le voir. Il est bon ? Est-ce qu'il est plus grand que moi ?", a demandé Nate en approchant son visage du mien. Son souffle chaud a agité mon visage alors que j'essayais de reculer un peu. J'étais trop tôt pour parler, j'ai eu le Nate possessif. C'était l'un des plus effrayants. "Nate", j'ai commencé mais il m'a coupé. "Je t'ai demandé quelque chose Mi. Est-ce qu'il te fait te sentir bien ?" "Arrête Nate", j'ai pleurniché. "Mon Dieu, je le savais. Il te baise vraiment bien, n'est-ce pas ? Putain je le savais", il a crié en frappant le volant, me faisant sursauter. "Nate, on ne baise pas, combien de fois dois-je encore te le dire ?", j'ai demandé, Nate était comme une bombe à retardement. Un mauvais mot au mauvais moment et tout explosait. "Mila, ferme ta gueule. Je sais que vous sortez ensemble !", il a crié. "Tu veux juste savoir s'il est meilleur que moi ? Parce que je parie qu'il ne l'est pas, je parie qu'il ne sait pas comment tu aimes être baisée. Il ne connaît pas le point faible que tu as juste derrière ton oreille". Le discours de Nate s'était transformé en un murmure audacieux, j'avais peur qu'il puisse sentir ma peur. Il était bien trop près de moi, je me sentais piégée par son grand corps. Je n'avais jamais eu aussi peur de lui qu'à ce moment précis, même quand il était violent avec moi, la façon dont il se comportait en ce moment me faisait trembler de peur. "Nate, je ne baiserais personne tant que nous ne sommes pas complètement séparés", ai-je dit. "Tu ne le ferais pas ? Je ne te crois pas Mila, je ne te crois pas ", a-t-il chuchoté, sans pour autant reculer, " Tu es à moi ! Je ne vais pas te partager avec qui que ce soit et s'il veut le faire, je vais devoir le tuer !" "Nate, ferme ta gueule ! Tu n'es qu'un adolescent qui a un énorme ego. Sérieusement, qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu sais que je t'aime mais tu agis comme un putain de psychopathe. Et alors, si je le baisais ? Tu ne le saurais pas et tu n'as rien à dire parce qu'on fait une pause. Nate, tu n'es qu'un garçon avec un complexe de Dieu qui pense qu'il peut faire tout ce qu'il veut quand il le veut", lui ai-je crié, j'en avais assez de son comportement et à ce moment-là, je me sentais bien de le faire sortir. Pendant quelques secondes, Nate m'a regardé fixement après mon explosion, puis ses yeux se sont assombris. C'était exactement ce que je craignais. "Tu veux me juger ? Toi ?", a-t-il demandé et avant que je ne le sache, sa grande main était enroulée autour de ma gorge, "Tu es un petit crack sans famille. Ta propre mère voulait t'emmener et tu penses que tu peux me dire qui je suis ? Tu es tellement pathétique, Mila". Je n'ai pas osé parler, les mots de Nate étaient plus profonds qu'ils n'auraient dû l'être. Sa poigne se resserrait autour de ma gorge alors que des images du carnaval me venaient à l'esprit. "Tu es à moi, Mila. Je ne te partage pas et j'ai peut-être des problèmes de colère mais je t'aime. Je ne vais pas te perdre au profit de quelqu'un comme lui !", a crié Nate, sa prise autour de mon cou ne s'est pas relâchée. J'ai frappé sa main plusieurs fois, pour essayer de l'empêcher de me marquer à nouveau. Finalement, sa main a baissé et j'ai toussé pour respirer un peu. J'ai rapidement ouvert la porte de la voiture et je suis sortie en titubant, j'avais juste besoin d'air frais. Quelques larmes ont glissé sur mes joues et un sanglot s'est échappé de mes lèvres, pourquoi me faisait-il ça ? Et pourquoi je le laissais faire ? Mes sanglots se sont intensifiés et j'ai commencé à pleurer à chaudes larmes. Je ne savais pas ce qui se passait, mais tout s'écroulait sur moi en même temps, oui, j'étais en train de faire une dépression au milieu de nulle part. Une paire de bras forts m'a entouré, je savais que j'aurais dû avoir peur et le repousser mais je me sentais comme chez moi dans ses bras. Je savais qu'il était celui qui me faisait me sentir comme ça, mais il était aussi celui qui me faisait me sentir le mieux possible. "Je suis désolé, bébé", a chuchoté Nate en déposant de doux baisers sur ma tête. J'ai enfoui mon visage plus profondément dans ses bras et j'ai continué à pleurer. J'avais besoin qu'il me laisse tranquille et en même temps, j'avais peur d'être seule et sans lui. "Je suis vraiment désolé, putain. Je n'ai jamais voulu te faire de mal, Mi. Je t'aime", a-t-il chuchoté et je pouvais entendre le regret dans sa voix. "Tu me fais me sentir comme une merde la plupart du temps. Tu es violent et nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre", j'ai pleuré dans ses bras. "Je sais Mi", a chuchoté le garçon, il m'a juste tenu plus fort. "Je suis désolé Bébé, tu mérites quelqu'un de mieux, tu as besoin de quelqu'un de mieux. Je t'aime tellement que si je pense à toi et à quelqu'un d'autre, je veux te serrer le plus possible contre moi. Je veux te protéger de tout et c'est là que je te blesse, je te repousse quand je veux te rapprocher", m'a expliqué Nate en me serrant davantage dans ses bras. "Je sais", ai-je chuchoté alors que mes sanglots avaient enfin cessé. J'ai levé les yeux vers le garçon qui devait mon cœur, ses yeux bruns étaient remplis de regret et sa lèvre tremblait. "Je sais Nate, mais nous devons travailler là-dessus", ai-je chuchoté. "Tu ne vas pas me quitter ?", a-t-il demandé. "J'aimerais le faire, mais je ne peux pas. Nous devons travailler sur ça, sur nous", ai-je chuchoté. Nate a hoché la tête et m'a serrée dans ses bras. "Mila, je t'aime tellement", a-t-il dit à nouveau.
