CHAPITRE 14

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PDV ANGELINA MALFOY

Comme prévu à notre arrivée, ma mère avait décider de donner un grand renouveau au manoir et à son allure de maison hantée. Découvrir ce manoir nous avait fait comprendre à Evan et moi quel homme était plus précisément notre père. Nous bien que nous sussions son passif douloureux et peu glorieux, il était toujours resté très évasifs sur les faits nous racontant qu'il n'était pas fier de son passé et que son but dans la vie était de rattraper chaque erreur qu'il avait pu faire et faisant en sorte que justice soit faite. C'est en fouillant le manoir lors de l'absence des parents pour leur entretient que nous avions pu en apprendre plus sur son cadre de vie étant jeune. En effet la bibliothèque était remplie d'ouvrages sur la pureté des sangs, sur la suprématie des sangs pur et l'extermination des nés moldus. Idées qui nous paraissaient totalement inconcevables en raison de notre éducation et du principal fait que notre père était sang pur et notre mère née moldue. La salle des portraits avait fini de nous effrayer, les représentations de nos ancêtres nous avaient données des sueurs froides. Bien que tous ressemblaient presque effrayamment à notre père, ils avaient contrairement à lui un regard glacial et un air supérieur presque méprisant qui vous figeait sur place. Autant dire qu'ils n'inspiraient en aucun cas de la sympathie et au contraire inspirait un dégout et une peur profonde. Cette ambiance austère c'était alors renforcée lorsque nos parents étaient rentrés de leur entretient. Notre mère s'était aussitôt engouffrée dans la serre après nous avoir embrassés sur le haut de la tête tandis que notre père c'était lui enfermer dans son bureau sans un mot lui aussi. Moi et Evan avions alors partagés un regard plus qu'inquiet, d'autant plus lorsque nous entendirent des reniflements et des légers sanglots de notre mère qui avait pourtant l'habitude de toujours relativiser même face aux pires situations.

Comprenant que l'entretient c'était mal passé, nous avions décidés de ne pas solliciter les parents et de les laisser évacuer leur peine, et étions restés dans le salon pour jouer aux échecs. Une heure plus tard la porte du bureau s'ouvrit laisser apercevoir notre père qui cette fois nous offrit un sourire rassurant avant de rejoindre la serre où se trouvait maman.

En effet s'il y avait bien une chose qu'admirait Angelina c'était la relation entre sa mère et son père, leur bienveillance commune et la force de leur amour était tels qu'elle ne pouvait qu'espérer trouver la même chose plus tard. Les deux époux se connaissaient à la perfection, ils n'avaient pas besoin de mots, des simples gestes ou des regards suffisaient pour communiquer.

Décidant de ne pas s'apitoyer sur sort comme à son habitude Hermione Malfoy avait alors proposer à sa famille de commencer leur projet de donner une nouvelle vie à la demeure de son mari. C'est pourquoi les deux femmes se trouvait sur le chemin de Travers, qui était selon la mère le meilleur endroit sorcier de Londres afin de faire du shopping. Sa mère avait décider de transplaner dans une ruelle discrète afin de ne pas attirer les regards informant sa fille qu'elle était tristement connue ici sans en dire plus. Angelina avait bien vite remarqué que sa mère ne lui mentait pas sur sa soi-disant célébrité britannique, après quelques minutes à se promener et deux boutiques de décorations de faites, elle ne tarda pas à remarquer les regards surpris des autres passants voir des vendeurs. Certains d'entre eux murmurait même dans leur dos, le regard fixer sur elles et principalement sur sa mère. Sentant sa fille intimider, Hermione lui prit la main et lui offrit un regard rassurant et plein de compassion

- Je suis désolé chérie, je pensais passer un minimum inaperçu après tout ce temps loin d'ici

- Ce n'est rien maman, ce sont eux les impolis ici, mais pourquoi tout ça, pourquoi toi et papa n'avez jamais voulus revenir ici ?

La brune soupira tristement, serrant un peu plus fort la main de sa fille comme pour se donner un peu de courage, ironique pour une ancienne gryffondor se dit elle

- C'est une longue histoire..., il faut que j'en parle avec votre père pour vous la racontez un jour. Pour tout te dire je ne voulais pas revenir ici car j'en garde de mauvais souvenirs. De plus je ne trouvais pas la force d'affronter ce que nous vivons en ce moment, les regards, les murmures, les mess basses

- Mais alors pourquoi venir maintenant ?

- Car nous n'avons pas vraiment eu le choix. Le destin nous a bousculer et forcer afin d'affronter ce qu'on redoutait, mais maintenant nous devons obligatoirement y faire face

Comprenant que cette discussion était éprouvante pour sa mère et qu'elle ne pourrait rien en tirer de plus avant que ses parents aient discuter entre eux. Apercevant une nouvelle boutique de décorations elle s'empressa de tirer sa mère dans sa direction, lui provoquant un éclat de rire devant l'empressement enfantin de sa fille.




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Angelina ne s'était pas trompé cette boutique était absolument merveilleuse, elle et sa mère avait pratiquement dévaliser la boutique, transportée par l'inspiration. Après près d'une heure dans la boutique les deux femmes décidèrent de plier bagages, arguant qu'elles avaient assez acheter pour aujourd'hui. Laissant sa mère régler les détails de livraisons, Angelina l'informa qu'elle l'attendait dehors. Sortant de la boutique, elle soupira de bien être en sentant une fine brise la rafraichir et sorti son téléphone portable pour répondre aux messages de ses amis rester en France. Trop obnubilée par sa conversation elle sursauta alors quand elle senti quelqu'un la bousculée, renversant par la même occasion un liquide non identifier sur son pantalon

- Merde, jura telle en français, tu ne pouvais pas faire attention ?

Grommelant dans sa barbe elle leva les yeux vers la personne qui l'avait bousculé et qui n'était nul autre qu'un jeune de son âge au cheveux bruns ébouriffer et aux regard vert émeraude. Son sourire narquois et supérieur donnait envie à Angelina de lui faire bouffer le sol

- C'est bon je suis désolé ce n'est pas la mère à boire non plus

- Ce n'est pas toi qui te retrouves trempée, apprends à marcher la prochaine fois

- Pas la peine de se la jouer supérieure miss parfaite

- Grandis d'abord on ne sait jamais peut être qui tu ne seras plus un idiot

Avant de pouvoir répliquer le brun se fit interpeler par le groupe de jeunes hommes qui l'accompagnaient et qui avaient continué à avancer sans lui

- Au plaisir de jamais te revoir, scanda-t-il avant de disparaitre

- Ouai c'est ça bon débarra...

- Tu parles toute seule maintenant chérie ? sa mère venait de sortir de la boutique entendant alors sa fille bougonner sans pour autant voir quelqu'un dans les parages

- Non un idiot a renversé son verre sur ma tenue, je suis complètement trempée

- Si ce n'est que ça, on peut arranger ca d'un coup de baguette pas de baguette

En quelque secondes la jeune fille récupéra des vêtements comme neufs aussi propres que sortant du pressing

- Ça te dis d'aller boire un verre, après tous on a bien travailler

- Si tu me prends par les sentiments maman !

Crochetant son bras à celui de sa fille, les deux femmes continuèrent de se balader un rigolant, l'incident déjà bien derrière elles 

Le Retour Bannis,     Dramione/NextGeneration  [pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant