Chapitre 5

547 51 9
                                    

~Retour dans le passé~

Un autre cri sorti de ma bouche et je m'effondrais au sol, en pleure.

Recroquevillée sur moi même, en position fœtal, je me pris la tête dans les mains.
Je ne l'entendis même pas approcher tant sanglots étaient puissants et bruyants.

-Le spectacle te plaît-il ? demanda-t-il de sa voix grave et sonore.

Je relevais les yeux et ils se posèrent sur une paires de rangers à clous.

Les grosses bottes s'approchèrent de moi dans des pas rapides, et très vite je dû lever le regard.

J'aperçus d'abord un jean noir puis une chemise de la même couleur dont les boutons étaient arrachés par endroit.

Au bout des manches, ses mains sanguinolentes gouttaient sur le dos dans un bruit presque inaudible, mais qui me donna la nausée.

C'était le sang de ma famille que cet homme avait sur les mains.

Mon regard se leva d'avantage et j'aperçus d'abord la base de son cou, là où sa chemise en flanelle était ouverte.

La peau glabre qui le recouvrait était maculé d'hémoglobine et de bout de chair.

La nausée me prit une fois encore quand je réalisait que ces bouts de chair meurtris appartenaient à un membre de ma famille. Ça pouvait être à ma mère ou à mon père, tout comme à ma petite sœur.

Mes larmes redoublèrent et mon rythme cardiaque s'accéléra.

Ma vue se broya et je e pu en regarder d'avantage.

Je baissais le regard et me mit à pleurer à chaude larmes.

Le parquet de la chambre de ma sœur craquait parfois lorsque l'on marchait dessus, et c'est exactement c qu'il fit quand l'assassin de ma famille s'approcha de moi.

Je sentit des bras fort entourer ma taille et me soulever du sol.

Je voulais me débattre, je e voulais vraiment.

Mais j'en étais incapable.

J'étais faible, j'étais triste et surtout traumatisée.

L'homme me suréleva et très vite je ne touchais plus le sol.

Il me mit sur son épaule sans la moindre difficulté et marcha en direction de la porte de la chambre.

Une dernière fois je regardais ma sœur et mes pleures prirent d'avantage d'ampleur.

Elle n'avait pas bougée d'un poil.

Son corps charcuté et sa gorge tranchée ne dégoulinaient plus de sang, mais la coagulation se faisait un partout sur elle.

Sa chair était blafarde et ses sans vie qui fixaient le plus était horrible à voir.

Soudain la peur me prit quand je réalisais que l'assassin m'amenait avec lui dans le salon.

Mes instincts de survis se mirent alors en alerte et je me débattis de toutes mes forces.

-Lâchez-moi, m'écriais-je des sanglots dans la voix.

Bien évidemment, l'homme fit la sourde oreille et continua de marcher jusqu'au salon.

Il traversa le couloir, passant devant la chambre de mes parents.

Je détournais immédiatement le regard.

La lumière était restée allumée, les cadavres de mes géniteurs étaient exposés tels des trophées.

ImmortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant