J'ai lu des centaines de romans dans ma vie, plus particulièrement des romans d'amour. Pourquoi ? La réponse est en soit assez simple, parce que je voulais croire plus que tout que si ces écrivains proclament que l'amour est le centre de l'univers, le graal par excellence soit dis temps passant, je pourrais peut être avec un peu de chance le trouver moi aussi.
Je ne vais pas vous mentir, j'ai arrêter d'y croire qu'en je me suis rendue compte que la vie en générale n'était vraiment pas comme dans mes livres. A l'inverse des livres, dans la vie le méchant triomphe toujours, le mal prend le pouvoir sur le bien et l'on ne peut rien faire à part constater que l'on a vraiment aucuns pouvoir là dessus.
A une époque (comme si j'avais milles ans) j'avais même arrêter de terminer les livres qu'avant je dévorait en un week-end. C'était certainement ma façon à moi de m'éloigner le temps de quelques heures de cette réalité à chier (pardonnez mon vocabulaire). Enfin, j'avais arrêter de les lires en entier tout simplement parce que lorsque je tournait la dernière page de ceux-ci, j'avais l'impression qu'on m'enlevait une partie de moi (oui, je prend la lecture très à coeur je vous l'accorde). Je devais laisser partir mes personnages, qui étaient clairement devenues mes amies au fil du temps, et ça, je ne pouvait me résoudre à le supporter. Peut-être est-ce pour la même raison que j'ai autant de mal à laisser partir les gens, allez savoir.
En faisant du tri dans mes affaires, j'ai retrouvé tout mes livres, Wilde, Shakespeare, Baudelaire, Rimbaud..Et je suis tombée sur celui de John green, plus particulièrement "Qui es-tu Alaska". Alors je me suis dit qu'il était peut être temps que je me replonge dedans. Je l'avais déjà lu bien sûr, mais j'ai toujours aimé relire encore et sans cesse les mêmes livres, pourquoi ? Peut être parce que je sais exactement comment il se termine et que c'est un crève coeur un peu moins douloureux quand vient la fin. C'est dans ce livre que j'ai trouvé cette phrase "Le grand peut être". Cette phrase ne n'est pas de Green lui même, bien que je ne doute pas qu'il puisse un jour dire une phrase aussi forte. C'est le poète François Rabelais qui à dit sur son lit de mort "Je pars en quête d'un grand peut-être". Miles, le personnage principal de ce roman adorait littéralement les dernières phrases, les derniers mots des grands personnages décédés. Certains adorent les citations de gens connus, lui c'était chez les mourants qu'il trouvait ça exaltant. Pour tout vous dire, je l'enviait un peu, c'est vrai, c'est bien plus intéressant de savoir ce que peuvent dire les gens quand ils sont sur le point de partir plutôt que lorsqu'ils sont encore en pleines santé. Enfin passons, je vais pas vous faire le résumé de ce livre mais en gros Miles est lui à la recherche de son grand peut-être, elle il va vivre sa vie en essayant de le trouver. Vous avez déjà lu ce livre ? Non ? Lisez-le, je peux vous assurez que vous ne serez pas déçu. Vous avez déjà lu Green ? Lisez ses livres croyez moi également sur parole, cela vous apportera énormément. Enfin ce n'est que mon avis.
Pour faire court (très paradoxale étant donné que j'ai écris littéralement un pavé pour commencer mon histoire) je suis moi aussi à la recherche d'un grand peut-être. (original ne trouvez-vous pas ?).
J'aimerais trouver ce grand peut être, cette chose qui me donnerais envie de continuer à me lever tout les matins. En clair, un putain de vrai but dans ma vie. Pour l'instant, mon seul but est de rester en vie pour mes parents. Moi ? Croyez moi, si je le pouvait, je serais bien loin.
Chapitre 2 en cours d'écriture..
VOUS LISEZ
Sortez moi de l'ombre.
RomanceL'écrivain déchu est de retour avec ses phrases un peu mal faites mais criantes d'espoir. Pour ceux qui connaissent un peu mon compte, vous savez que je fait principalement des court paragraphes. Aujourd'hui j'ai décidé d'écrire un livre. Ce livre...