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Tu peux la retrouver dans ma liste "TimothéeChalamet - imagine 🎭"
Bon lecture.
(Votre point de vue)
En marchant dans l'aéroport, mes nerfs deviennent de pire en pire.
J'ai peur de voler et j'essaie de l'éviter à tout prix, mais aujourd'hui était une exception.
Timothée, mon copain, va à sa première de film à Paris et veut que je l'accompagne. Bien sûr j'ai dit oui : la ville de l'amour avec l'amour de ma vie ?
Ce n'est qu'après avoir accepté que j'ai réalisé que je devrais traverser l'océan Atlantique pour y arriver.
J'ai essayé d'effacer la nervosité du mois précédent, mais maintenant qu'il ne me reste plus qu'une heure à décoller, mon cœur fait des sauts périlleux.
"Est-ce que ça va?" me demande Timothée en me regardant avec une inquiétude gravée sur son visage.
Il doit remarquer que je suis nerveux.
Je dois encore admettre ma peur de voler vers lui.
"Quoi? Je- ouais je vais bien," je mens.
Timothée n'a pas l'air de me croire.
"Tu mens. Qu'est-ce qui ne va pas?" dit Timothée en me prenant la main et en m'asseyant à un siège vide.
Il s'agenouille par terre devant moi et me regarde avec ses yeux brillants, attendant que je dise quelque chose.
"J'ai peur," lâchai-je finalement. "De quoi?" "De voler. Je déteste les avions et je n'en ai pas pris depuis des années. Et si nous nous écrasions ? Nous tomberons au milieu de l'océan et personne ne nous trouvera jamais parce que c'est le MILIEU DE L'OCÉAN !"
Je divague, m'arrêtant finalement lorsque Timothée me serre la main.
"Écoute, bébé, je te promets qu'on ne s'écrasera pas. Les pilotes savent ce qu'ils font et les avions s'écrasent rarement. Tu n'as pas à t'inquiéter." "Eh bien, et si notre avion était le seul qui s'écrase?" "Ce ne sera pas le cas. Crois-moi. Et en plus, c'est un jet privé qui ne ressemblera même pas à un avion une fois que tu seras dedans. Et tu m'as. Je te protégerai."
Timothée me fait un sourire rassurant et me serre à nouveau les mains.
Je souris en retour, plus convaincue que tout ira bien.
"Alors, tu es prêt ? Paris nous attend.." dit Timothée en haussant les sourcils et en me faisant rire. "Je suis prêt."
Timothée m'aide à me lever et nous marchons le reste du chemin à travers l'aéroport et jusqu'à la section où partent et arrivent les jets privés.
Je suis trop nerveux pour remarquer les dizaines d'autres personnes riches dispersées dans l'immense salle.
J'ai l'impression d'être dans un état second, flottant sur le jet, n'absorbant pas vraiment le fait que je suis dans le jet jusqu'à ce que les moteurs rugissent. Mes yeux s'écarquillent et mon cœur bondit hors de ma poitrine.
Timothée remarque ma nervosité et il passe un bras autour de mes épaules, me rapprochant de lui. Je pose ma tête sur son épaule et compte sur sa respiration régulière pour me calmer.
"Je te promets que tout ira bien," dit Timothée en embrassant le haut de ma tête.
L'avion commence à rouler sur la piste.
Je garde les yeux fermés, ne voulant pas regarder par la fenêtre et voir le monde se rétrécir sous moi.
Quand je sens l'avion se soulever, j'ai l'impression que mon estomac est dans ma gorge. Les pensées négatives ne cessent de tourbillonner dans ma tête.
"Hé, regarde. Ouvre les yeux," dit Timothée d'une voix douce.
Je fais ce qu'on me dit et suis son doigt pointé vers la fenêtre.
Tout ce que je peux voir, c'est un ciel bleu et des nuages blancs gonflés.
C'est serein, pas du tout comme je m'y attendais.
"Tu vois, ce n'est pas si mal, non ?" dit Timothée en me regardant avec son sourire classique.
Le bonheur rayonne de lui et s'infiltre en moi, me faisant oublier mes peurs.
"Ouais. Ce n'est pas si mal." "Je suis fier de toi", dit Timothée, regardant mon visage alors je le regarde directement. "Merci," dis-je, essayant d'être drôle mais se perdant dans ses yeux bleu-vert. "Tellement fier que je veuille te donner ça."
Timothée se penche et pose doucement ses lèvres sur les miennes. Mon cœur se retourne, mais cette fois pour une bonne raison. Je lui rends son baiser, sentant ses douces lèvres bouger en synchronisation avec les miennes. Ses mains trouvent leur chemin vers le bas de mon dos et il me rapproche. Mes mains s'emmêlent dans ses boucles de chocolat. Nous nous embrassons plus passionnément, perdus dans notre propre monde de pur bonheur.
Nous aurions continué si l'hôtesse de l'air ne nous avait pas interrompus.
"Excusez-moi, je suis désolé de perturber votre moment, mais je voudrais du champagne ?"
Timothée et moi nous regardons, un peu gênés mais plus amusés qu'autre chose.
"On en adorerait, merci", dit Timothée en prenant les petits verres et en m'en tendant un.
L'hôtesse de l'air part.
"Je ne sais pas, tu sais comment le champagne me rend. Je ne pense pas que je devrais boire ça maintenant..." dis-je. "Je sais comment le champagne vous rend, et je pense que vous devriez le boire."
Je ris à son commentaire et prends une gorgée de mon verre en regardant Timothée sourire en coin.
Peut-être que les avions ne sont pas si mal après tout...
