(A) - Tu as entendu Bruno ?
Bruno venait de raccrocher avec Emmanuel. Anna se tournait vers lui. Il la pris dans ses bras.
(B) - J'ai entendu mon cœur. Comment tu te sens ?
(A) - Mon frère est vivant et même si il est gravement blessé, ça reste une super nouvelle. Mais maintenant, faut absolument qu'on rentre, que j'aille faire mon sac, que je n'oublie rien, que je ramène ma planche chez moi, que je lui prenne des affaires et...
(B) - Et rien du tout ! Respire doucement.
Ton frère ne va pas s'envoler. Il est à Paris, entre les mains des médecins.
Tu es arrivée ce matin. Ton sac est quasiment près. Quant à ta planche, elle peut rester à la maison jusqu'à la prochaine fois. Je la mettrais dans le garage.
Tout va bien Anna, tout va bien se passer. Je te le promets.Il ressera son entreinte autour d'elle. La jeune femme enfouit sa tête dans son cou et respira son odeur ce qui l'apaisa instantanément. Elle avait toujours trouvé que Bruno sentait bon et son odeur était rassurante.
(B) - Emmanuel nous a donné rendez-vous demain à 12h et il n'est que 15h. Le falcon décolle demain vers 10h. Alors je te propose quelque chose en attendant, soit plage, soit sieste. Tu préfères quoi ?
(A) - La plage s'il te plaît. J'ai besoin de voir l'océan avant de partir et je ne réussirais pas à dormir.
(B) - D'accord mon cœur, ça va aller.
Il lui déposa un baiser sur la tampe avant de se détacher d'elle. Son doigt vint chasser une larme égarée sur le visage d'Anna.
(B) - Tout ira bien, je te le promets.
Une fois habillés, ils se retrouvèrent dans le salon. Le téléphone de Bruno n'arrêtait pas de vibrer mais il choisit délibérément de l'ignorer. Il ne répondrait pas si ce n'était pas sa mère.
Anna était fébrile, il le sentait et ne voulait surtout pas la laisser. Il se DEVAIT d'être la pour elle.(A) - Bruno ?
Plongé dans ses pensées, il ne répondit pas.
Elle s'avança vers lui et effleura sa joue ce qui eu pour effet de le ramener sur terre.(A) - Tu vas attraper froid si tu ne mets pas une écharpe. L'air est glacial et je ne voudrais pas que tu choppes un rhume par ma faute.
Anna avait choisi de ne pas relever la sonnerie du téléphone de Bruno. Elle ne voulait pas le contrarier. Et puis, la plage restait sa priorité.
Depuis toute petite, l'océan avait toujours était un refuge quand la jeune femme voulait décompresser, quand elle était triste, quand elle était heureuse. Que ce soit dans l'eau ou sur le sable, Anna canalisait ses émotions grâce à l'océan.
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Un Miracle de Fin d'année
General FictionUn drame, un isolement volontaire, un exil loin de Paris et un ministre de l'économie