Le trajet se passa en silence. Bruno se gara devant la maison de sa mère.
Il posa sa main sur la cuisse d'Anna pour la faire revenir dans le présent.La jeune femme sursauta.
(B) - Oups, désolé... on est arrivé Anna.
(A) - Merci Bruno, merci... Je... Tu es sur que ça ne dérange pas ta maman ?
(V) - Oui, je suis sûre madame Bellanger. Rentrez, vous aurez plus chaud à l'intérieur. Bienvenue chez les Le Maire. Vous voulez boire quelque chose ?
(B) - Doucement maman. Laisse-la respirez un peu. Anna, ça va ?
(A) - Tout va bien Bruno, tout va bien.
Oh... bien madame. Euh... je veux bien boire un thé s'il vous plaît.(V) - Appelez-moi Viviane. Bruno prends ses affaires et rapporte les dans le salon. On t'attend sur le canapé. Vous venez madame Bellanger ?
(A) - Oh... euh... merci Viviane. Je vous suis. Par contre, appelez-moi Anna s'il vous plait.
(B) - Je vous rejoins. J'appelle Emmanuel d'abord et je rentre. Prends soin d'elle maman.
(V) - Ça va aller mon lapin, ça va aller.
(A) - Passe le bonjour à Emmanuel et à Brigitte. Dis-leur que je vais bien.
(B) - Ce sera fait Anna. Rentre, tu vas attraper froid.
Il les regarde s'éloigner. Son regard ne peut se détacher d'Anna. Il aime cette femme de tout son être. Il attend qu'elles soient rentrées puis appelle Emmanuel.
(E) - Bonjour Bruno. Comment tu vas ? Tu as pu parler à Anna ?
(B) - Emmanuel, bonjour. Ça va. Anna est à la maison, je viens de la déposer. Ma mère lui fait boire un thé.
(E) - Oh, je te remercie de prendre soin d'elle. Comment elle va ?
(B) - Elle aura besoin de temps Emmanuel. Mais elle veut surtout que le corps de son frère lui soit rendu. Je vais faire tout ce que je peux pour qu'elle aille mieux.
(E) - Elle a de la chance que tu sois là pour elle. Et nous aussi, on a de la chance que tu prennes soin d'elle.
(B) - Anna a besoin de savoir la vérité, elle a besoin de savoir ce qui est arrivé à son frère. On doit lui fournir des réponses. Florence et ton chef d'État Major t'ont dit quelque chose ?
(E) - Malheureusement non, l'endroit est difficile d'accès et l'enquête est encore en cours. Ça ne fait que trois jours Bruno.
(B) - Alors dépêchez-vous de trouver des réponses. Anna ne pourra pas se reconstruire sans ça.
(E) - Je le sais Bruno, mais ses coéquipiers ne sont pas en état de répondre aux questions des enquêteurs.
(B) - Et tu veux que je vienne jusqu'au Mali leur poser des questions ? Ils y répondront plus vite ! Sérieusement, non mais sans déconner !
(E) - Qu'est-ce que je peux y faire Bruno ? Je ne suis pas sur place moi ! Calme-toi bordel !!
(B) - Non, je ne me calmerais pas ! Tu ne l'as pas vu Emmanuel ! Elle est détruite... C'est trop facile ! Des PUTAINS de terroristes ont buté son frère, son frère !!
(E) - ÇA SUFFIT BRUNO !! TU PENSES QUE ÇA NE ME FAIT RIEN ? ARRÊTE TES CONNERIES !
(B) - Je... Je suis désolé Emmanuel mais...
(E) - Ne t'excuse pas, je serais dans le même état si Brigitte était dans la même situation, ça me rendrait fou... Ne la laisse pas toute seule, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoique ce soit...
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Un Miracle de Fin d'année
Ficción GeneralUn drame, un isolement volontaire, un exil loin de Paris et un ministre de l'économie