Moonchild

Chapitre 31

Alors qu'elle lisait un livre en entendant l'arrivée de Jungkook, quelqu'un se mit à frapper à la porte. Elle se leva de son lit pour ouvrir cette dernière. La personne entra précipitamment avant de subitement poser ses lèvres sur les siennes, fermant la porte d'un coup de pied.

Yunji resta sous le choc avant de soupirer d'aise en sentant ces lèvres familières. Jungkook était entré si brusquement qu'elle n'avait pas eu le temps de voir l'identité de la personne.

Il lui prit les hanches pour la ramener près de lui, avant de la faire vaciller dans l'autre sens. Il la poussa légèrement en arrière jusqu'à ce qu'elle rencontre doucement la porte. Yunji vint lui agripper le t-shirt pour le tirer encore plus vers elle, comme si cela était possible.

Jungkook bougea lentement ses lèvres, incitant Yunji à en faire de même. Il laissa sa langue venir titiller sa lèvre inférieure, lâchant un petit couinement de surprise à son âme-soeur, qui rougissait à ce geste. Il rentra sa langue dans sa propre bouche avant d'humidifier ses lèvres, tout en restant à quelques millimètres d'elle.

- Ouvre, ordonna-t-il alors, testant son pouvoir d'alpha sur elle.

Ne le quittant pas des yeux qui avaient changés de couleurs, elle s'exécuta alors, ouvrant légèrement ses lèvres. Jungkook ne tarda pas à ressortir sa langue pour la passer dans ses deux croissants de chairs, venant toucher sa jumelle et reprendre ses mouvements. Yunji gémit doucement à ce contact et en fit de même. Démarra alors un baiser langoureux entre les deux protagonistes qui voyaient leur respiration s'accélérer au fil de ce contact.

Ils finirent pas se séparer par manque d'air, gardant tout de même cette restreinte proximité.

- Bonjour, fit-il alors doucement en souriant de toutes ses dents.

- Bonjour.

- Tu es très sexy dans cette fine robe de chambre.

Cette phrase fit rougir de plus belle la jeune louve. Elle la trouvait d'autant plus sensuelle quand elle sortait de la bouche de Jungkook.

- M-Merci, bégaya-t-elle, c-comment va ta blessure ? Demanda-t-elle en descendant lentement sa main vers la zone en question.

- Je vais bien, les loups guérissent vite, il la regarda dans les yeux, je guéris vite, lui assura-t-il.

Je hocha la tête, heureuse d'entendre cela.

- Il faut que j'y aille. On se voit cet après-midi ?

- D'accord.

Ils se sourirent avant de s'embrasser de nouveau pour se dire au revoir.

Une fois prête, Yunji prit place dans la bibliothèque familiale, afin de préparer des devoirs, lui permettant d'accéder facilement aux nombreux ouvrages du manoir. Elle entama ainsi une dissertation sur l'Émergence des trois royaumes.

Elle plongea ainsi pendant plusieurs minutes sur les récrits citant le royaume de Silla, le royaume du Koguryo et le royaume de Paekche, avant que la porte ne s'ouvre sur sa grand-mère, bien décidée à avoir une conversation avec sa petite-fille.

Elle s'installa sans un mot sur le fauteuil, croisant ses jambes avant de poser ses mains dessus, attendant patiemment que la jeune fille porte son regard sur elle.

- Quelques fois, je me demande comment tu puisses être ma petite fille, commença-t-elle calment bien que ses paroles étaient durs à entendre. Tu n'es qu'une inconsciente. T'enfuir en pleine nuit, n'est-ce pas là l'idée la plus grotesque que tu es eu jusqu'à présent ?

Yunji ne parla point, elle écoutait seulement. Elle savait que sa grand-mère allait lui faire son sermon et que dans ces moments-là, il ne valait mieux pas parler.

- Sache que l'idée de te consigner me traverse actuellement l'esprit. Malheureusement, ton fiancé est ici et il est de ton devoir de bien t'entendre avec lui. Il en va de l'honneur de notre famille, est-ce clair ?

- Oui Grand-Mère, soupira-t-elle en baissant la tête.

- Une jeune fille doit toujours gardée la tête haute et fière, est-ce clair ? Répéta-t-elle alors en attendant la bonne attitude auprès de sa petite-fille.

La jeune louve releva alors la tête, fixant droitement son ainée.

- Oui, Grand-Mère.

Cette dernière, repartant aussi calmement qu'elle n'était arrivée, se releva. Elle remit correctement sa jupe avant de se diriger hors de la pièce, par de légers claquements de talon. Indirectement, sa grand-mère lui avait donner la pire punition qu'elle pouvait obtenir, celle de devoir passer plus de temps avec cet imbécile alors que son coeur se remplissait peu à peu d'amour pour une autre personne.