Dossier secret 3

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Je reprends difficilement conscience avec l'image de mon frère en tête quand je sens que quelqu'un qui me déplace pour me pose sur quelque chose de moelleux. Je réussi à ouvrir un peu les yeux quand je sens quelque chose de lourd qui se pose sur moi, un poids chaud mais lourd.

Je regarde difficilement ensuite ce poids lourd qui me balance de haut en bas comme quand ma mère me bercé dans ces bras quand j'étais toute petite. Mais la réalité, ma réalité refait subitement surface quand je réussi à ouvrir complètement les yeux et que je remarque qu'il s'agit de mon père allongé sur moi entre mes jambes.

Ai-je vraiment besoin de décrire toute la scène qui se passe sous mes yeux ? Non je ne pense pas.

- Tu n'es bonne à rien ! Me dit 'il est essoufflé.

- Tu me dégoûte tellement.

Moi aussi, je me dégoute, mon « père » me dégoute, tous ces hommes à qui mon géniteur me vend pour une soirée, une journée me dégoute, le monde entier me dégoûte.

Il se retire de moi, avant de m'obliger à me retourner sur le ventre, de me lever mes fesses en l'air avant de reprendre ces va et vient en moi, comme si je n'étais absolument rien. Comme si je n'étais pas sa propre fille, de son propre sang.

Je me mets à penser à ma mère, que dira-t-elle de là-haut ? voie-t-elle tout ce qu'il me fait ? Elle doit tellement avoir honte de moi, de lui.

Je l'entends grogner dans mon dos, avant qu'il finisse par se coucher sur moi essoufflé. Je comprends qu'il a enfin fini ce qu'il avait à faire, je me sens un peu soulagé mais honteux.
Il se relève et se retire de moi avant de sortir de la chambre en fermant encore une fois la porte à clés et de me crier à travers.

- Tu vas rester dans cette chambre jusqu'à ce que je décide autrement.

***

Il m'a laissé enfermer dans ma chambre une semaine entière, il ne m'a pas autorisé à y sortir même pour faire les ménages ou allé à l'école. Cela a été une semaine horrible car il m'a laissé avec très peu de nourriture, heureusement que j'ai un WC dans ma chambre. Je dois avouer encore une fois honteuse que j'ai dut boire l'eau qu'il y avait dedans, mais qui peut se permettre de me juger ? J'ai quand même tenu trois jours sans boire, mais au bout du troisième j'ai fini par craquer.

Je sursaute quand j'entends le clic de ma porte s'actionner, je me dépêche de refermer automatiquement mon ordinateur portable. Mon géniteur ouvre la porte de ma chambre, et me dépêche de me tourner vers lui.

Il ne me regarde même pas et entre pour venir déposer sur mon lit, des sous-vêtements rouges et une petite robe noir remplie de paillette.

- Habille-toi, ils arrivent dans quelques minutes.

Je me fige instantanément, encore ? Cela fait déjà la troisième visite cette semaine....

Il ressort rapidement de ma chambre avant de claquer la porte, qui se ferme automatiquement à clé. Je me lève et approche des vêtements pour les observer et me dépêche de m'habiller avant qu'il ne revienne, je n'ai pas envie qu'il me frappe encore une fois.

En ce qui concerne la robe, je peux vous dire qu'elle ne cache absolument rien de mon corps. Il s'agit d'une robe avec un col roulé, sûrement pour essayer de cacher mes derniers bleus qu'il me reste, elle est dos nue et niveau longueur, elle m'arrive à peine au-dessous de mes fesses.
J'ai à peine fini de me coiffer que la porte de ma chambre s'ouvre et je découvre l'un des hommes qui sont venus la dernière fois et qui avait mis mon père en colère.

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