3- Dieu de la mort

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Quelques jours c'était écoulés depuis ma fameuse rencontre avec l'homme de la ruelle. Il avait piquer ma curiosité, j'ai envie d'en savoir plus sur lui, je n'en dors plus, je n'en mange plus, je ne pense qu'à lui. Il fallait absolument que je le revois.

Ce soir là il faisait frisquet, c'était l'hiver, un mois de décembre plus précisément la pluie était torrentiel, la météo n'était clairement pas de mon côté mais, je ne pouvais plus attendre alors je sortie vêtu de mon coupe vent dans la pluie bâtante et je courais dans les rues de Shibuya jusqu'à atteindre la fameuse ruelle. J'ai une minute d'hésitation puis je serre mon poing sur mon coeur pour me donner de l'assurance, lentement je m'aventure dans l'allée obscure et...
je dinstingue dans la pénombre une petite lueur, la lueur que j'ai tant attendu... je m'approche d'avantage et je vois l'homme qui me fascine saisir un briquet pour allumer sa clope.

« Tu peux déjà plus te passer de moi à ce que je vois » dit-il avec un sourire moqueur.

Je balbutua quelque chose d'incompréhensible et il me surplombait à présent, avec sa cigarette en bouche qui ce consumait.

« je voulais te revoir » dis-je sans sourciller.

Il releva un sourcil, ne s'attendant sûrement pas à cette réponse avant de s'approcher plus près de moi, son visage était à présent à quelques centimètres du mien.

« T'as flasher sur moi ou quoi ? »

« Il faut croire, tu m'intrigues ».

« Tu veux quoi exactement ? » dit-il en s'écartant de moi pour tapoter la cendre de sa cigarette.

« Comment ça ? »

« T'es keuf ou quoi ? une meuf qui viens voir un inconnu au beau milieu de la nuit c'est louche ».

« Je t'assure que non ».

« Comment je peux te croire ? » dit ce dernier de nouveau en position de force.

« T'as qu'à me fouiller » dis-je d'une voix suave avec un air de défi.

« T'as du cran j'aime bien, pourtant la dernière fois t'étais terrifié vers la fin » dit mon interlocuteur en me fixant comme un lion sur sa proie.

Ses yeux d'ambres semblaient brûler d'un étrange sentiment. Il faisait tout pour me déstabiliser, pour me tester, mais j'allais lui montrer que j'étais digne de lui.

Je ne me laisse pas impressionner et réplique.

« Il faut croire que les gens changent ».

« Tu veux qu'on couche ? » dit-il en tirant sur sa clope.

« Je couche pas le premier soir mais le deuxième ».

Il s'étouffa avec la fumée et éclata de rire.

« Toi t'es une comique ! Va pour le deuxième alors ».

« Donne moi ton numéro dans ce cas ?»

« J'aime bien t'as façon de me draguer mais c'est moi qui te contacterai ma jolie » il me tend son téléphone.

« Note ».

Je m'exécute et lui tend son cellulaire pendant qu'il écrase sa clope.

« Tu viens chez moi ? » dit-il d'un air désabusé.

«  Mais on ne se connaît à peine »...

« Ah maintenant tu flippes ? C'est pourtant toi qui est venu me chercher ».

Burn meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant