Burn me

6

Suite à cette charmante conversation Hanma et moi nous étions vus quelques fois. Il était complexe à vrai dire, lunatique... parfois on rigolait ensemble et il était très gentils et à contrario les autres fois il me jetait comme une vielle chaussette.

Ce matin j'étais perdue dans mes pensées, je regardais dans le vide allongée sur mon lit. Ma vie manque cruellement de piment en ce moment.

*Dring *
Je jette un œil à mon téléphone et vois une notification de l'horoscope.

Horoscope du jour : Ouvrez l'œil vous allez vivre un moment inattendu et intense. C'est le moment de se jeter à l'eau !

Je lève les yeux au ciel, mais bien sûr... ce serait trop beau pour être vrai.

Je repose mon téléphone sur ma table de nuit et souffle avant de me lever subitement.

Eh puis merde ! Je vais à la douche, je me prépare et sors de chez moi.

Je marchais depuis une bonne dizaines de minutes quand des sirènes de voitures de police retentissait à fond dans la ville et elles se dirigeaient à toute allure tout droit devant moi.

La curiosité m'a pousser à courir après elles, elles ce sont arrêter 3 min plus tard et j'étais essoufflée, j'avais courue comme un bœuf.

Une équipe de policiers sortirent de leurs voiture armés. Je m'approche sans me faire remarquer et remarque qu'ils prenaient en joug un gros bonhomme barbus qui avait une otage entre les bras et l'air menaçant.

« RECULEZ OÙ JE LA SAIGNE À BLANC » dit l'homme. 

« pitié faites ce qu'il dit » dit la femme apeurée et en larmes.

Les policiers ne bougèrent pas ils devaient sûrement hésiter.

« VOUS VOULEZ UNE PREUVE C'EST ÇA ?!... TRÈS BIEN » dit l'homme.

Il entailla le cou de la femme qui hurlait de douleur et les policiers se mirent à paniquer.

« C'est bon c'est bon on recule » dit le policier en chef.

« BAISSEZ VOS ARMES » dit le policier à ses agents.

« LES ARMES À TERRE ET VOUS AUSSI » crie l'homme.

Les policiers s'exécutèrent et il balança la femme au sol avant de s'enfuir sous mes yeux.

Prise d'un élan de bravoure je ne pouvais pas laisser ce malfrat s'échapper comme ça, je fouillais mes poche à la recherche d'un objets au cas où me défendez et miracle je tombe sur mon tazeur.

Je me mets à courir à la poursuite du fugitif qui avait une longueur d'avance sur moi je le talonnais et il se retourna pour voir son poursuivant.

« T'ES QUI TOI ! » dit l'homme en continuant sa course.

« T'as pas besoin de le savoir mais arrête toi ça vaut mieux » dis-je.

« MON CUL OUAIS ! » dit-il sans ménagement.

Notre course poursuite continua quelques minutes jusqu'à ce que je perde de vue l'homme barbue.