The vocal student x Hawks

Mardi

Depuis hier, beaucoup de choses se sont passés, les parents du petit sont venus et j'ai pus en apprendre plus sur lui : il se nommait Chiaki. Je rentrais justement dans sa chambre pour le voir regarder par la fenêtre. Il observait un petit oiseau jusqu'à se qu'il m'entende. Il se tourna vers moi et fixa le sol.

- Je ne vais pas te faire de mal. Promis.

Je m'assis dans le même coin qu'hier et le regardais jouer avec la peluche que je lui ai acheté hier. Il restait face à moi, sûrement pour voir si j'étais assez loin. Je ne bougeais pas et me mis sur mon téléphone. Il devait se familiariser à ma présence alors pour des premiers contacts, il faudrait mieux éviter de directement le regarder. Bien sûr, je reçus un message.

"Toujours ok pour demain ?"

C'était Hawks. Je me sentais rougir en voyant son nom s'afficher. J'ouvris le message et tapais une réponse.

"Parfait, je t'envoie l'adresse tout à l'heure 😉"

Je lui envoyais un bref message avant de ranger mon téléphone. Quand je levais les yeux, je vis que Chiaki s'était légèrement rapproché. Je lui souris et me levais pour partir. Je l'avais assez dérangé comme ça et j'ai du boulot.

~ Pause de midi ~

Je déjeunais à la cafétéria de l'hôpital quand j'entendis les sirènes des ambulances. Je levais la tête pour voir un chariot entrait. Je me levais et me dirigeais vers l'entrée. Ce que je vis me choqua : un homme qui s'était fait embroché une jambe par un gros espadon.

- Faites attention à l'espadon s'il vous plaît ! J'aimerais l'empailler pour le montrer à mes amis !

Je me précipitais à son chevet pour mieux observer la plaie et vit que ça serait bien plus dur que prévu, l'espadon ne l'avait pas raté. De peu et je pense que l'os aurait été touché. Par contre, l'odeur qui se dégageait de la plaie était immonde, ça sentait le poisson périmé. Je me retenus de grimacer et levais la tête pour voir s'il n'y avait pas d'autres dégâts.

- Je n'ai rien Doc.

Je levais la tête vers le patient et le vis grimacer. Je regardais la plaie puis le poisson et le vit gigoter. Il était encore vivant !? J'eus soudain un haut le coeur, le pauvre poisson était en train de mourir de la pire des façons.

- Il va falloir l'achever.

Je relevais la tête en reconnaissant la voix du Docteur Evans.

- Non ! S'il vous plaît ! Je veux l'empailler et il faut qu'il soit en un seul morceau.

- Mais tant qu'il sera vivant, il peut aggraver votre plaie. Tenta de le raisonner Evans

- On a besoin de vous passer en radiographie, mais il n'y aura pas assez de place pour vous deux. En plus, il est en train de souffrir.

- Ce n'est pas grave ! Tant que je l'ai en un seul morceau ! Essayez comme même !

Je soupirais et on déplaçait le lit du patient vers la salle de radiographie.

- Akira, va chercher un peu d'analgésique. Ça risque d'être compliqué.

J'hochais la tête et je partis dans la réserve. Je me mis à réfléchir sur le comment aller se passer la radio. Est ce qu'il n'y aura pas de risque pour le patient ou encore son poisson ? J'arrivais en salle de radio après avoir donné la solution au Docteur. Je passais derrière la vitre et vis une équipe essayait de mettre le poisson dans la machine. L'évènement qui suivit me surprit grandement... Le poisson avait explosé... On avait du sang et des organes partout dans la pièce.

- Bon, on va devoir attendre un peu avant de faire la radio.

- Mon espadon !

Je fis une petite grimace en voyant tous les membres de l'équipe recouvert de sang et d'artères.

- Je pense qu'une douche serait la bienvenue. Akira, tu es en charge.

J'hochais la tête et ramenais le patient dans sa chambre, je lui envoyais des infirmiers pour l'aider à se débarrasser du sang et autre... On devra faire une batterie de test pour voir si le poisson ne lui a pas transmis de maladie sanguine. Je soupirais en me rendant à l'accueil, je fis les papiers de Shota n'ayant rien à faire. Une fois terminée, je décidais de faire un tour pour voir les patients et voir s'ils n'avaient pas besoin de quelque chose. A mon retour, une infirmière m'informa qu'une ambulance arrivait avec un jeune homme d'environ 14 ans qui s'est cassé le bras.

~ 10 minutes plus tard ~

C'est un chariot avec deux pompiers et deux parents affolés qui entraient dans l'hôpital. Je pris le relais et emmenais le garçon dans une chambre. Je fus surpris par la gravité de sa fracture.

- Et bien, c'est une belle fracture que tu as là. Comment tu t'es fait ça ? Demandais je au garçon

- J'étais en train de faire du skate dans le garage et je suis tombé. J'ai roulé sur un de mes jouets.

- Je vois, bon, on va te mettre un plâtre. Je vais te donner de l'anesthésiant par contre je te déconseille de regarder ce que je vais faire. Ça risque de t'écœurais.

- D'accord !

- Préviens moi quand tu ne sens rien d'accord ?

Il hocha la tête et je lui fis la piqure.

- Vous savez, c'est la cinquième fois en deux mois que je me suis cassé quelque chose.

Je relevais la tête vers lui et fus étonné par ce qu'il m'avait dit.

- Cinq ? Avec cette gravité ?

- Oui ! Mais bon, je l'ai eu tellement de fois que je me suis habitué à la douleur. Ah, je sens plus mon bras.

- D'accord... Si tu veux bien tourner la tête.

Il obéit et je remis ses os en place.

- Tu as une préférence de couleur pour ton plâtre ? Demandais je

- Hm... Du vert si possible ! Ou le blanc, n'importe.

- A vos ordres capitaine !

Je le tournais vers les parents et leur demandais gentiment de me suivre. J'allais leur dire que je devais faire une batterie de test mais ils le coupèrent.

- Pas la peine de faire les tests, on sait ce qu'a notre fils. Dit le père

- Nous sommes déjà allé voir plusieurs médecins...

- Et notre fils a été diagnostiqué un nystagmus, causé par une tumeur cérébrale. Il n'y a aucun moyen de le guérir.

Je tombais des nus face à la révélation, normalement la combinaison des deux maladies était très rare et n'atteignait pas les jeunes.

- Est il au courant ?

- Bien sur que non. Ce n'est qu'un enfant, on ne va pas lui dire qu'il va mourrir avant qu'il ne soit adulte.

- Sans vouloir vous offenser, je pense que vous devriez en discuter. Votre fils mérite de savoir que ses jours lui sont comptés.

- C'est hors de question. Et nous vous interdisons de le lui dire. Nous voulons qu'il profite de son temps.

-...Bien.