[KookV] Panique à bord Darling

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Hello mes petites plumes, aujourd'hui est un jour particulier pour moi car c'est mon anniversaire, c'est pour ça que j'ai décidé de vous publier ce chapitre. Vous êtes toujours là pour moi et je ne me voyais pas fêter ce jour sans vous car vous êtes mine de rien une part importante de ma vie, n'en doutez jamais. Je le répète mais je vous aime énormément et vous me réconfortez quand ça va pas même si on ne se connaît pas en vrai. Je ne pensais pas autant m'attacher à vous au départ et maintenant dès que je publie, j'attends avec impatience les réactions des plus fidèles. Alors merci pour tout, je ne pouvais pas rêver mieux comme communauté.

J'ai vu que le chapitre précédent vous avez beaucoup ému, j'en suis désolée mais c'était nécessaire car tôt ou tard ça devait arriver. En tout cas, j'espère que vous allez aimer celui-ci. Bonne lecture.

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Ses orbes se dilatèrent à la suite de ma déclaration, mais il semblait dans l'incapacité de répondre quoique ce soit, encore secoué par tout ce raz-de-marée de ressenti, alors que je décidais d'écourter cet échange pour accéder à sa requête, car de toute façon tout avait été dit. Il ne me restait plus qu'à être patient comme il me l'avait demandé et lui prouver avec mes gestes, ce que mes paroles avaient énoncés plutôt.

- Je pense qu'il est temps d'y aller. Avais-je prononcé avec difficulté.

Une légère expression de culpabilité fila sur son faciès, sûrement à cause de son mutisme, mais je ne voulais pas le forcer, je ne voulais pas le mettre au pied du mur. Il avait toujours été le plus sensible de nous deux, c'est pourquoi je me devais de le laisser faire le point de son côté, je lui devais bien ça, tentant d'oublier cette désagréable sensation dans ma poitrine.

D'ailleurs, il me confirma mon intuition de son besoin de recul, lorsqu'il acquiesça lentement et se décollât de moi en pivotant afin d'amasser ses dernières affaires sur la commode et les mettre dans son sac, alors que je me mis à rejouer tout ce séjour en le contemplant, captivé par ses mouvements gracieux, envoûtants, gravant chaque geste dans ma mémoire, sentant mon torse se comprimer de plus en plus à mesure que toute présence de lui s'effaçait dans cette pièce.

Je ne serais dire combien de temps s'écoula, car mes pensées contradictoires en moi n'arrêtaient pas de s'emmêler, puis se démêler tel des nœuds, en prenant un peu trop de place dans mon esprit, me coupant momentanément de la réalité.

- Tu es prêt ? Me questionna-t-il timidement, me tirant de mes songes.

- Euh oui oui...Euuh... je fais juste un dernier tour. Intervins-je.

Rapidement, je jetais un coup d'œil à la salle de bain et à la chambre, récupérant mon chargeur et mon portefeuille qui étaient disposés sur la table de chevet, les glissant dans mon sac à dos, avant de prendre la poignée de ma valise, alors que lui se tenait déjà devant la porte, les bras ballants.

Le petit malaise installé était des plus palpable, et même si j'avais le cœur gros, il était inconcevable pour moi que l'on reste dans cette situation, je devais me ressaisir afin de profiter de ces dernières minutes car je ne voulais pas avoir encore plus de regrets. De ce fait, après une grande inspiration, je le rejoignis avec un semblant de sourire, pour venir enrouler sa taille avec l'un de mes mains, en le fixant dans les yeux.

- C'est bon pour moi, et toi ?

Son corps était immobile sous ma poigne et je craignais qu'il ne s'éloigne ou me rejette, mais fut vite allégé quand je constatai qu'il s'était rapproché légèrement de moi, ce qui était déjà amplement suffisant pour me permettre d'enfin respirer correctement. Ainsi, je conclus ne pas être le seul à vouloir ranger cette conversation dans un coin de sa tête, afin de juste savourer ces derniers moments que nous avait accordé le destin, juste lui et moi, tel deux adolescents insouciants.