Chapitre 19

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Lisez la note à la fin s'il vous plait, merci :)

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J'étais en soutien-gorge. Je me sentais bizarre, je ne savais pas sur le coup ce qu'il pensait de moi. Je faisais du 85b, j'avais une petite poitrine mais néanmoins ses yeux brillaient.

-Karen? dit-il. Tu devrais manger, j'ai même plus de poitrine que toi, dit-il amusé.

Je lui donnais un coup sur le ventre, assez violent.

-Ça va je rigolais, dit-il après avoir rigoler.

Il continuait de m'embrasser le ventre puis monta tout doucement vers ma bouche.

-Mais qu'est-ce que vous faites ? dit une voix masculine.

Timéo se leva immédiatement tandis que je reportais mon vêtement. Sergio avait le don de venir dans ce genre de situation précisément.

-Il faut toujours que je vous surprends dans une situation embarrassante, pour moi, dit-il.

Personnellement, j'étais soulagée par cet interruption. Je n'étais pas prête pour ce genre de chose, surtout que je suis chrétienne et la fornication est totalement interdite par la religion.

-Bon, je vous laisse à vos occupations, dit-il avant de partir.

Lorsque nous fîmes seuls, Timéo soupira très bruyamment. Je m'approcha de lui et posa ma tête sur son épaule.

-Tu vis alors avec Sergio, dit-il calmement.

-Rectification, étant donné que ma mère et que le père de Sergio sont officiellement mariés, je vis sous le toit de son père ce qui fait que c'est mon beau frère, dis-je. Tu ne m'as jamais parlé de ta famille, dis-je.

-Qui y a t-il à savoir ? J'ai un petit frère, Alexis, adorable et très gentil, une maman formidable et un papa... un papa quoi, dit-il.

-Tu n'aimes pas ton père ? demandais-je.

Il attendit un moment avant de répondre. Il ferma les yeux pendant quelques secondes et les rouvrit. J'allais lui dire de ne pas répondre s'il ne voulait pas, mais...

-Bien sur que si, c'est mon père après tout, je suis son spermatozoïde, dit-il.

Je lui donna un petit coup sur le ventre qui laissa échapper un "aie".

-Le truc, c'est que mon père n'aime rien ni personne, mis à part ses entreprises et son fric, dit-il. Et ma mère, je crois, en faite, ce n'est pas le genre de personne à montrer ses sentiments, expliqua t-il.

Je voyais parfaitement de quel genre de père il pouvait s'agir. Timéo n'a sans doute pas pu profiter de son innocence et n'en profitera surement pas, à cause de son père. Je n'aimais pas ce genre de personne, mais je me disais aussi que son père avait du vivre dans les mêmes conditions.

-Je voulais te le dire depuis bien longtemps, mais Karen, tu as des yeux magnifiques, dit-il. Elles ont deux couleurs, vert et bleu, encore un côté original de toi, dit-il.

-Je sais, on me le dit souvent, dis-je en détournant la tête.

-Tu deviens de moins en moins modeste, dit-il.

-Il faut dire que j'ai excellent professeur, lui dis-je en lui adressant un sourire.

-Tu es une mauvaise fille Karen, dit-il.

-Qu'est-ce que tu dis ? dis-je en sautant sur lui.

Je me suis mises à le chatouiller. Et mon Dieu, qu'est-ce que c'était hilarant de voir à quel point un garçon pouvait perdre toute sa virilité en quelques secondes. Timéo hurlait de rire ce qui m'obligeait à arrêter.

Mauvaise FilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant