❝𝐌𝐄𝐑𝐂𝐈𝐋𝐄𝐒𝐒❞ - berserk

o.i - prendre un enfant

prologue

en regardant tout au bout du chemin
pendre un enfant pour le sien

AU-DELÀ des vallées enneigées se trouver un petit village de malheureux paysan où le soleil c'était déjà endormi, laissant uniquement place au vent gelé de l'hiver qui accompagnait cette nuit sombre, dont même l'éclat de la lune n'atteignait pas le petit lagon de cet endroit. Seul un fou oserait quitter la chaleur de son chez-soi pour mettre un pied dans ce brouillard austère.

"Encore à moi de décrasser cette porcherie... "pesta une petite gamine.

Brynhildr.

Brynhildr était le prénom de cette gamine âgée d'à peine neuf ans, mais qui possédait déjà un vocabulaire digne d'une paysanne, faute à sa gardienne.

Néanmoins, il n'y a pas que son prénom qui peut-être qualifié d'étonnant chez elle, car brynhildr jouit d'une apparence qui transcende les normes de beauté des hommes ou femmes banales. De par ses longs cheveux luisants aussi blancs que la neige, ses yeux qui méritaient d'être comparés à des lilas, mais ce qui n'échappait à personnes étaient ses oreilles anormalement pointues.

Ainsi, tout cela a donné naissance à de sourdes rumeurs au sujet de cette enfant parce qu'en plus de son identité et apparence atypique, on ne sait rien à son sujet, seulement que brynhildr est une orpheline au souvenir brouillés à cause d'un coup porté à la tête.

La rumeur la plus connue à son sujet est assez pitoyable ; les villageois spéculent que cette môme naquit dans une famille d'aristocrates ou possiblement même royale. Et lors de sa naissance, ses géniteurs ont dû tellement être horrifiés de ses caractéristiques contre-nature qu'ils décidèrent de s'en débarrasser avant même de lui trouver un prénom.

La gamine sans nom survivra alors pendant des années où elle a pu découvrir en privilège les vices abjects que pouvaient avoir les hommes, jusqu'au jour où le soi-disant destin arriva tel un messie devant son corps inerte, et l'ôta de la volonté de Hel qui l'incita une nouvelle fois à rejoindre le Niflheim.

Son "messie" portait le splendide nom de Verdandi et est un être très étrange du point de vue de Brynhildr... Pas qu'elle soit mieux elle-même.

Il lui arrivait souvent d'avoir des sauts d'humeur, parfois elle pouvait être d'une colère farouche puis l'instant d'après d'une mélancolie qui faisait légèrement pleurer brynhildr en la regardant. Seulement, il y a aussi des moments où elle éprouvait des sentiments de joie la plus pure envers la gamine qu'elle a sauvée.

Elle soignait ses blessures quand personne ne lui a tendu la main, elle s'est occupée d'elle sans rien lui demander en retour parce qu'aucuns enfants ne devraient faire des sacrifices pour qu'on s'occupe d'eux. Pour cela, Verdandi maudit toutes les personnes qui s'en prennent aux enfants en échange de subvenir à leurs besoins.

Verdandi qui n'a jamais demandé un retour de faveur à fleurir une chose précieuse, c'est l'amour d'une petite fille qui considère sa sauveuse comme une mère.

Cependant, au commencement tout n'était pas amour, bien au contraire, quand brynhildr s'était réveillée de son état viscéral, son premier réflexe était de battre la personne qui allait rentrer dans cette piaule humide qui faisait office de chambre.

Elle s'est faite démolir...Complètement.

Depuis brynhildr, fait une prière à ceux qui osent affronter de plein front la violence de Verdandi.

Pourtant, tout ce qui n'était pas amour l'est devenu au bonheur de la fillette qui aspirait depuis toujours à ça, malgré la peur d'un jour le perdre.

Elle qui n'avait connu depuis sa naissance que des émotions débordant de négativité était heureuse de ressentir autre chose. Elle avait enfin quelqu'un qui la considère comme un enfant, qui l'a soignée quand elle avait mal, qui la chérissait quand elle était chagrinée, qui la réconfortait quand ses cauchemars revenaient, qui lui enseignait l'écriture et la lecture pour que personne ne se serve plus de son manque d'éducation pour abuser d'elle.

Surtout, Verdandi lui a appris à être forte, même si parfois ça faisait mal par ses paroles froides, mais véridiques, par ses coups un peu trop intenses, mais nécessaires, elle a appris. Même si elle savait se battre avec son épée depuis aussi longtemps que son corps se souvienne, Brynhildr ne s'était jamais sentie forte.

Le jour où elles se sont rencontrées, elles ont perdu une partie de leurs âmes. Verdandi avec des yeux larmoyants et un sourire nostalgique comme si elle cachait quelque chose, dit toujours à celle qu'elle a prise sous son aile. "C'est le destin qui nous a réunies ma fille, et celui-ci savait que nous avions besoin autant de l'une que de l'autre."

Brynhildr ne pensait pas pareil. Elle n'aime pas le concept du "destin". À cette époque, il lui avait peut-être certes souri, néanmoins, il lui a tourné le dos une nouvelle fois en lui dépouillant tout son bonheur.

Et encore une fois, la gamine qui portait le nom d'une forte guerrière se retrouva seule et malheureuse, vagabondant dans ses terres désolées.

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NOTE : voici le premier prologue... je n'ai pas du tout confiance à ce que j'ai écrit, car à vrai dire, c'est mon premier vrai prologue ! je remercie _Jiayue d'avoir eu le (grand) courage de corriger mon chapitre !