𝐁𝐫𝐞𝐚𝐭𝐡𝐞 {Hyunlix}

Breathe

Bonjour/Bonsoir, j'espère, sincèrement, que cette histoire vous a plu et qu'elle n'est pas fouillis. Je vais maintenant vous montrer des chiffres et des témoignages sur le harcèlement, parce qu'à mes yeux, c'est important de le faire. Je vous laisse lire tout ça, on se retrouve après mes recherches. Bien évidemment, sur une multitude de points, cette histoire ne reflète pas la réalité, mais j'espère qu'elle a pu tout de même faire passer un message, même timide.

Témoignages :

(N'hésitez pas à écouter ces différents témoignages, même si pour vous 'les vidéos sont trop longues' c'est important.)

Chiffres et informations :

Les enquêtes se sont multipliées ces dernières années et ont permis de mettre en lumière l'ampleur du phénomène. En France, plus d'un élève sur dix scolarisé en CE2, CM1 et CM2 est victime de harcèlement scolaire. Parmi les concernés, 3% souffrent d'un harcèlement jugé « sévère ». La tendance ne s'inverse pas à l'arrivée en classe de sixième, puisque 10% des collégiens sont touchés, parmi lesquels 7% d'une forme grave. Au lycée, enfin, les chiffres sont un peu moins inquiétants, mais le harcèlement ne disparaît pas pour autant. Près de 4% des lycéens restent impactés.

Au total, 700 000 élèves sont ainsi harcelés chaque année, avec des conséquences plus ou moins graves. Alors que certains se trouvent peu à peu en échec scolaire, d'autres souffrent de traumatismes plus profonds (angoisse, dépression, troubles du sommeil, etc.) pouvant les conduire jusqu'au suicide. (source : observatoire-sante.fr)

Près de 10 % des élèves feront la douloureuse expérience du harcèlement scolaire pendant leur scolarité, selon l'enquête nationale de climat scolaire et de victimation de 2015 (Depp). Un pourcentage relativement stable depuis dix ans, mais qui monte en flèche lorsqu'il s'agit du cyberharcèlement. Le nombre de victimes de contenus en ligne insultants diffusés sur les réseaux sociaux est passé de 4,1 % en 2015 à 9 % en 2018, selon les chiffres de la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco). Un cyberharcèlement qui touche plus les filles que les garçons : 9,9 % d'entre elles seraient concernées contre 8,1 % de leurs camarades masculins. Enfin, 25 % des collégiens et 14 % des lycéens déclarent avoir été la cible d'attaques sur Internet dans le cadre scolaire (le portable est interdit en école primaire).

Actuellement, deux tiers des professeurs se disent mal formés aux questions de harcèlement scolaire, selon l'Education nationale. « Il y a un véritable manque de formations, d'accueil des parents, de coopération entre les différents acteurs », note Eric Debarbieux. Même chose du côté de Colette Mélot qui assure qu'il faut une bien meilleure médiatisation du harcèlement et des mesures prises. La sénatrice estime qu'il faut améliorer grandement la détection et la prise en charge des cas de harcèlement : « Lors de la plupart des drames, le harcèlement était connu et on déplore une inaction. Plus vite on détecte les premiers signes, plus on peut agir efficacement. Il faut donc un personnel formé, attentif et encouragé à prendre des mesures. »

Enfin, Colette Mélot plaide pour un meilleur encadrement et une meilleure prise en charge des harceleurs : « Les élèves harceleurs d'aujourd'hui sont les citoyens de demain, c'est un choix de société d'éviter qu'ils recommencent et qu'ils comprennent la portée de leur acte.»  De son côté, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a estimé que les élèves harceleurs devaient être sanctionnés mais pas déscolarisés, afin de garder un œil sur leur éducation. Communiquer, former, sensibiliser et encadrer permettrait de lancer un mouvement de « libération de la parole », analyse la sénatrice. (source : 20minutes.fr)

Gratuit, anonyme et confidentiel, le 3018 est le numéro national pour les enfants, les adolescents et les parents sur toutes les questions liées aux usages numériques des jeunes. Le 3018 est accessible par téléphone 6 jours sur 7, de 9 heures à 20 heures, par téléphone, sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp. Le 3018 dispose d'une capacité d'intervention unique en France via une procédure de signalement accélérée pour obtenir la suppression de contenus ou comptes préjudiciables en quelques heures. Conventionné avec la plateforme Pharos (internet-signalement.gouv.fr), le Ministère de l'Education nationale et le 119-Enfance en danger, le 3018 est au cœur du dispositif de la protection de l'Enfance.

__________________________________________________

J'espère, du plus profond de mon cœur, que vous ne vivez ou que vous ne vivrez jamais ce genre de choses immondes, que cela soit sur internet, dans le monde professionnel ou à l'école, peu importe qui vous êtes, personne ne mérite de vivre ça. 

Si ça arrive, parlez-en, je sais que c'est simple de le dire, mais beaucoup plus compliqué de le faire et c'est normal, mais n'ayez pas honte, parce que ce n'est en aucun cas de votre faute. Vous pouvez en parler à des gens qui sont proches de vous (membres de votre famille, professeurs, amis, ect.), mais également à des professionnels de santé qui pourront vous accompagner sur plusieurs plans. 

Je veux également être là pour vous si vous n'allez pas bien, je veux aussi être un soutien pour vous, peu importe pour quoi, si un jour ça ne va pas et que vous avez besoin d'en parler à quelqu'un d'inconnu, je suis là et je serai toujours là pour vous. Bien évidemment, en parler à quelqu'un qui pourra directement agir en étant près de vous est beaucoup mieux, mais si je peux déjà vous aider à vous faire vous sentir mieux, ça sera un bon début.

Ne restez pas seul(e)s dans ce genre de situations, je vais sans doute me répéter, mais ce n'est pas grave, vous ne méritez en aucun cas de vivre dans la peur, personne ne le mérite, alors ne laissez pas ces gens vous faire croire des choses en votre encontre qui sont fausses, parce que oui, vous méritez de vivre et d'être heureux.ses.

Prenez soin de vous et faites attention à vous, je vous aime❤

(Si vous avez des informations en plus, n'hésitez pas à les partager, vous pouvez également parler de vos expériences personnelles si vous le souhaitez, personne n'aura le droit de vous juger)