~ Plus rien ne compte~ ( fanfiction the Punisher)

Chapitre 3

Sarah baisse les yeux vers son abdomen et voit une tâche qui s'elargissait de plus en plus apparaître sur son pull. Elle regarde l'homme, son révolver fumait encore du coup qu'il a envoyé.

- Crève, connasse. Dit-il

Sarah lui sourit, elle ne ressent rien. Pas une douleur, pas un évanouissement, rien. Elle était très calme, son regard était posé dans ceux de l'homme qui commençait à devenir blanc.

- C'est plutôt à toi que je devrai dire ça, connard. Dit-elle.

Elle frappe l'homme à la gorge avec son couvercle, ce qui le tue instantanément.

Sarah crache sur le cadavre en essayant de se relever mais la blessure a dû s'aggraver. Elle tombe le genoux à terre en crachant une petite flaque de sang. Le hipster qu'elle avait croisé vient à son aide même si il en avait pas vraiment envie.

- Tout doux, la tête brûlée. Ça a l'air sérieux ton affaire. Dit-il

- J'peux me débrouiller toute seule, hipster. J'ai pas b'soin de toi. Réponds Sarah.

- Si tu veux mon avis, tu tiendras pas deux heures avec une balle dans le bide. Ça va s'infecter et là se sera foutu pour toi. Après, c'est toi qui vois, je peux très bien te laisser crever là et me barrer mais je trouve que de laisser une charmante jeune femme crevé ici et bah ça me ferait vraiment chier. C'est toi qui voit. Réponds le hipster

Sarah n'a pas le temps de répondre, qu'elle recrache une autre flaque de sang. Elle n'as pas d'autre choix.

- C'est bon le hipster, je veux bien de ton aide. Réponds t-elle entre deux respirations

- Parfait, par contre ce qui va légèrement m'agacer, c'est que tu m'appelle hipster en permanence sachant que j'aime pas les hipsters. Je ne peux pas les voir, ni les saquer. Réponds l'homme

- Comment tu veux que je t'appelles ? Je connais pas ton prénom ? Réponds Sarah

- Je m'appelle Pit. C'est tout ce que t'a besoin de savoir. Réponds l'homme en l'emmenant vers son van.

- Waouw, eh bah je préfère t'appeler l'hipster. Dit Sarah.

- C'est que t'es drôle, on est pas encore dans le van, je peux encore te laisser là. Dit Pit.

- D'accord, D'accord. C'est bon. Réponds Sarah qui n'avait aucune envie de mourir ici.

Pit la ramène jusqu'à son van, à l'intérieur, il y avait à l'arrière du van, un lit, des médicaments, des placards et d'énormes caisses. Pit l'allonge sur le lit et lui fait une perfusion. Sarah n'est pas trop confiante de ce qu'il faisait.

- T'es sûr que c'est bon ton truc ? Demande t-elle

- Bien sûr que c'est bon. J'ai vu un pote faire ça et il m'a appris comment faire. Donc oui ce que je fait ne va pas te tuer. Réponds Pit.

Sarah préfère ce taire et le laisse faire. Il examina sa plaie sans vraiment lui poser la question et soupire en la regardant.

- T'a rien de vraiment sérieux. Je peux te recoudre ça vite fait. Dit Pit

- Sans anésthesiant ni rien ? Demande Sarah un peu inquiète

- J'suis pas médecin mais ça peut se faire sans anésthesiant sinon j'ai un pote infirmier de guerre, lui il a des doigts de fée. Mais il mettra un sacré bout de temps à venir. Réponds Pit

- Je crois que j'ai pas trop le choix. Soupire Sarah

Pit pris une aiguille dans le tiroir face aux lits et la met à chauffer un peu. Il met le fil dans le trou de l'aiguille après avoir enfilé des gants. Sarah n'étais pas du tout rassuré, elle as horreur des aiguilles. Elle stresse rien qu'à voir l'aiguille trempé dans l'eau bouillante.

Pit la voit trembler et la regarde en souriant.

- Pas la peine de stresser, deux, trois coup et ce sera fini. Dit-il

- C'est bon je suis pas une gamine non plus. Je n'aime juste pas les aiguilles c'est tout. Réponds Sarah, les mains tremblantes.

- J'te garantis pas que ça ne fera pas mal. Si t'as trop peur, tu pourras tenir mon épaule. Dit Pit avec un petit air moqueur

- Ahah, vas-y, moque toi. Dit Sarah, avec un regard noir.

Soudain Pit s'attarde sur sa joue, la plaie était bien plus profonde.

- Et sur ta joue ? Tu veux que je m'en occupe ? Demande t-il

- Non. Pas besoin, j'ai plus mal. Réponds séchement Sarah.

- Comme tu veux. Réponds Pit.

Il sort l'aiguille de l'eau et commence à désinfecter la plaie avec de l'alcool fort. Sarah prends énormément sur elle pour ne pas hurler de douleur. Pit pris deux trois secondes avant de commencer.

- Ça va aller ? Tu vas tenir le coup ? Demande t-il

- Tu m'prends pour qui ? Bien sûr que je vais tenir le coup. Aller vas-y vite qu'on en finisses. Réponds Sarah en se mordant la main.

- Très bien. Réponds Pit.

Il plante doucement l'aiguille dans la peau de Sarah. Celle-ci garde un sang froid incroyable. Pit y allait délicatement pour éviter qu'elle fasse des mouvements brusque et incontrôlé.

Il avait fini au bout de deux minutes, Sarah soupire profondément.

- T'as à sacré cran, bravo. Je peux que te féliciter. Dit Pit

- Et moi je peux que te remercier pour m'avoir aidé. Même si de base je te recherchais. Réponds Sarah

- Tu me recherchais ? Pourquoi ? Parce que je t'ai choper en train de buter un mec hier soir ? Demande Pit avec un sourire au coin des lèvres.

La joie de Sarah se transforme vite en colère. Merde il ne savait pas se taire.

- Qu'est-ce que t'en sais ? Tu crois tout savoir sur ma vie ? Demande Sarah avec un ton arrogant

- Sarah Meghan, la fille du célèbre mafieux Thomas Meghan et du plus gros fils de pute de la région. Et l'homme que t'a buter c'était Johnny Cash. Il a souvent été aux flics pour des viols et apparemment, tu ne l'a pas buter pour rien. Raconte Pit sans quitter Sarah du regard.

La jeune femme tombe de haut, comment il savait tout ça ? Qui lui avait dit ? Ils étaient pourtant seuls hier soir, il n'y avait personnes pour les entendre. Sarah cache sa panique dans son agressivité.

- Comment tu sais ça ? Et t'a pas de preuves contre moi. Réponds t-elle

- Tu en es sûr ? Demande Pit avec un peu d'amusement dans sa voix.

- On était seuls hier soir. C'est ta parole contre la mienne. Réponds Sarah, reprenant confiance en elle.

- J'vais t'emmener dans un endroit où je pourrait te dire que tu as tord, Mlle Meghan. Et te prouver que tu as été là bas avec ce mec pour le buter. Réponds Pit.

Sarah acquiesce et Pit pris le volant. Elle était sûre qu'il n'avait aucune preuve contre elle.