OS Percy Jackson

Lettres d'un serviteur (Apollon et Hyacinthe)

Et voici enfin le début de l'OS Hyacinthe x Apollon ! Je pense c'est ponyosurlafalaise7 qui me l'avait demandé il y a déjà TRES longtemps ^^' Je suis désolée, la suite prendra sûrement beaucoup de temps avant d'arriver, habituellement j'attends de tout finir avant de commencer à poster mais ici j'en avais marre que ça traine dans mes brouillons depuis plus d'un mois presque 2. C'était censé être en un chapitre mais comme ça devenait long, la 2e partie sera sûrement la dernière. D'ailleurs à la fin, n'hésitez pas à me donner vos impressions, ce que vous en pensez, ce que vous attendez pour la suite, ça m'aiderait beaucoup ^^ (surtout que j'ai pas encore de fin et que la suite est assez floue dans mon esprit) (Aussi j'avais aucune inspi pour le titre donc ouais, il est un peu nul, sorry)

Petite précision puis je vous laisse lire, ce n'est pas dans le monde de la mythologie,... Ici Apollon n'est pas un dieu.

"Apollon,

Je sais que jamais ces mots ne seront entre vos mains et cela me soulage d'une certaine façon. Je ne puis imaginer ce qui m'adviendrait si par malheur vous lisiez ces lettres que j'écris chaque soir à la lueur d'une bougie, lorsque je n'ai pour seule compagne que mes insomnies. Toutes ces nuits où mes pensées me rongent le cœur et l'âme, me privant du repos dont mon corps à tant besoin, tant besoin pour continuer à vous servir chaque jour, à exécuter chacune de vos excentricités car tel est mon devoir, moi simple serviteur dans ce grand château aussi froid que la glace. Tant de fantaisies, tant de fenêtres, tant de tableaux, tant de décorations ornées d'or dans l'espoir de rendre le tout plus vivant, plus chaleureux mais tout cela n'est que mensonge et hypocrisie servis dans des plateaux dorés. Alors devant toutes ces splendeurs, tout le monde se tait, personne n'ose vous dire ce qu'ils pensent de vous en face, personne n'ose ne serait-ce songer à l'être infecte qui se cache derrière ces grands sourires et ces beaux vêtements colorés. Mais moi je le vois, je vois qui vous êtes réellement à vous côtoyez chaque jour, à vous servir jour et nuit. Déplacer cette statue car elle ne vous plait plus, remettre droit ce tableau, traverser le pays pour vous chercher des fleurs car celles de vos jardins ne sont pas assorties à vos rideaux. Tant de demandes ridicules mais personne n'ose les contester, car vous êtes le roi, car vous avez tous les droits, car nous sommes pour vous que de vulgaires exécuteurs à vos caprices. Je vous ai haï, tellement haï, vous ne pourriez imaginer à quel point je vous hais mais je reste, car je n'ai pas le choix, car je n'ai pas vraiment l'envie de partir. Je ne sais ce qui me retient, est-ce la peur de ne pas savoir où aller ou bien ce regard intriguant qui se cache derrière votre dédain lorsqu'il se pose sur moi ? Je ne puis répondre à la question et me maudis pour cette pensée car je vous hais, je vous déteste du plus profond de mon être mais je ne puis ignorer la beauté de ce visage ainsi que la pureté du bleu de vos yeux.

Demain sera un autre jour, mais demain tout sera exactement pareil, je vous haïrai un peu plus et vous écrirai de nouvelles lignes que jamais vous ne lirez, car telle est ma dernière liberté que vous me laissez ; mes mots et ma plume.

Votre serviteur dont le sort vous importe peu, Hyacinthe."

"Apollon,

Aujourd'hui vous m'avez adressé la parole, c'est la première fois depuis les années que je suis à votre service. Votre voix est douce et sûre d'elle, et malgré mon aversion, elle me traversa comme un frisson. Vous avez demandé mon avis, depuis quand compte-t-il pour vous ? Avez-vous déjà écouté une autre voix que la vôtre ? Toutes ces questions tournent en moi depuis ce matin. Je voudrais ne plus y penser car vous n'avez pour moi aucune importance, aucune raison de me tourmenter. Vous sembliez indifférent en entendant ma réponse maladroite, comme ailleurs, perdu dans vos pensées. Vous ne m'avez même pas regarder une seule seconde. Cela me fit mal, pourtant je ne devrais pas ressentir ce sentiment ! Vous n'êtes rien pour moi, rien du tout et je vous hais ! Mais vous ne voulez sortir de ma tête et vous voir à chaque recoin n'est pas d'une grande aide.