Par les rayons ensoleillés traversant les cieux azurés, les feuillages des arbres s'agitaient sous les remous d'été. Les feuilles baignaient sous la lumière du soleil, offrant à la vue, un paysage verdoyant. Le vent se frayait un chemin à travers les bois, chantonnant une douce rhapsodie à notre écoute. Cette musicalité était si mélodieuse au point que nul espèce n'osait la troubler, pour nous combler au mieux de ce paisible moment.
Un peu plus loin se trouvait une large clairière aux multiples couleurs; décorée de coquelicots, de boutons de fleurs, de tulipes et de roses parsemés ça et là. La merveilleuse odeur des fleurs ne faisait que magnifiée -tout au plus- ce paysage. Cette clairière essayait tant bien que mal de cacher un magnifique trésor qui se trouvait au delà de celle-ci. Un trésor que nul ne savait l'existence, tant les passants étaient émerveillés par les plaisirs qu'offrait la clairière. Il suffisait seulement de quelques enjambées pour découvrir un décor bien plus superbe que le précédant.
Quelques rayons de l'astre de feu parvenaient à se faufiler à travers les branchages, au bout desquels se trouvaient de magnifiques hortensias qui encerclaient une grande place. Leur couleur d'un bleue pâle offrait une ambiance si apaisante et si agréable pour la vue, laissant propice à de nouvelles rêveries. Ainsi, au centre de la place, une fontaine à l'eau d'une pure clarté était entourée de bancs anciens. De temps à autre, les douces pétales des hortensias se déposaient sur les bancs immaculés, donnant l'impression que ce lieu était oublié de tous. L'odeur boisé des arbres, et les clapotis de l'eau de la fontaine de marbre, offraient un moment de plénitude dans ce jardin divin.
L'herbe était humide, et l'air de cet endroit était telle une purification pour l'âme, que même un damné serait guéri de ses pensées ténébreuses. Un peu plus loin, il se trouvait un arborescent au pétales de nuance lavande, isolé de la fontaine en marbre.
Et puis, je me trouvais là, allongée à même le sol, au pied de l'arbre. Mes paupières étaient closes. On pouvait ainsi croire que je faisais un petit somme, bercée par les effets de la nature. Les quelques rayons qui arrivèrent jusqu'à mon être voulaient me réchauffer, mais malgré tout j'avais froid. Les remous du vent venaient chatouiller mon nez, mais malgré tout je ne sentis rien. L'herbe sous mon corps était d'une douceur que j'avais l' impression de me retrouver dans un lit douillet.Et puis, il y avait cet ouvrage aux pages jaunies qui était posé près de moi. Je l'avais tant feuilleté avec légèreté que la moitié de l'histoire contée m'échappait. Malgré ce moment de somnolence, je peinais à me souvenir ne serait-ce qu'une partie de l'œuvre. Néanmoins, le titre me revînt à l'esprit en toute hâte : « Cœur meurtri par passion ». Ce fut alors qu'une vif douleur me prit à la poitrine. Je venais seulement de me rendre compte de la peine qui habitait les bas fonds de mon cœur. Et sans le savoir, sans avoir la force et la curiosité d'ouvrir les paupières, j'avais le côté gauche de ma poitrine ensanglantée.
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Hello les lecteurs et les lectrices !
Ça doit faire deux ans maintenant que je n'ai pas posté d'histoire, et en relisant mes brouillions je suis tombée sur ce chapitre. J'avais oublié à quelle point j'aimais l'écriture, mais avec les études c'est assez compliqué de trouver du temps libre :'(
J'espère que ce chapitre vous plaira !
En espérant publier d'autres prochainement, je vous dis à bientôt !
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L'Encre de Mes Rêveries
PoesiaDans ce recueil de one shot, vous trouverez de petites histoires aussi imprévisibles que charnels de mes précieuses rêveries. J'écris ce recueil dans l'unique but de coucher sur « papier », les moments de plénitudes qui émergent aux creux de mes pen...