Chapitre 1

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"De cicatrices en cicatrices"

Je fis sortis de mes pensées quand on toqua à la porte, c'est un homme vêtu d'une blouse blanche qui laisse pensé qu'il travail ici.

"-Je suis le docteur Henry, mademoiselle Hilman je suppose? "

Je ne lui répond pas mais lui hocha la tête en guise de réponse.

"- Nous vous avons retrouvé hier soir dans les bois, seule, les bras en sang, mademoiselle vous ne pouvez pas vous infligez ça..."

Je ne comprenais pas sur le coup puis je vis mes bras enroulé dans des bandeau blanc, puis tout me revins, hier soir je m'étais évader de chez moi car j'étouffais dans ma chambre, je m'étais bagarrer, avec qui? Moi même. Je ne me supporte plus, le simple fait de me voir me donne envie de vomir, je ne suis pas comme toutes ces filles qui rêve de leurs première fois avec leur premier amour, ces filles qui croient que l'amour c'est un putain de conte de fée, je ne supporte pas le fait de devoir me battre alors que la vie c'est de la merde. On finira par mourir un jour non? Alors autant en finir vite, hier soir c'était la première fois que je m'étais "coupé", c'était pas si horrible que ça, les morceaux de la bouteille de bierre pété que j'avais trouvé m'ont aidé à faire mes premières coupures. 

Hier soir c'était une soirée bien merdique, après mettre "coupé" je dévastais les rues de Paris, je me suis arrêté dans un bois sans doute car je me sentais trop faible pour continuer de marché à cause de la quantité de sang que je perdais.

Le docteur repris son discours sur les moralités de la vie et à quel point elle en vaut la peine d'être vécu, j'écoutais à peine ce qu'il disait et m'agenouilla sur le lit en attendant qu'il parte.

Ma mère débarqua comme une bourrique dans la chambre d'hôpital ou je me trouvais et se mit à pleuré en voyant mon état, je sais pas si elle est colère ou soulagée de me voir en vie, même si je ressemblais à un cadavre.

- "Mon amour que t'est-il arrivé? Je soulagé de te voir saine et sauve et.."

Elle fis stoppé quand elle vis mes bras. Elle repris d'un ton froid.

-"Savannah, pourquoi tu as fais ça?"

Je ne lui rendis aucune réponse.

-"Savannah, pourquoi tu te fais ça? Regarde toi, tu es magnifique, tu ne manque de rien, tu es forte, tu m'a moi, je m'occupe de toi comme je peux mais je te promet que si tu as un peu plus besoin de mon attention, je serais la pour toi, je ne veux pas que tu recommences à te blesser alors que tu es tout ce qu'il me reste sur cette terre."

Je lui répondis d'un ton distant.

-" J'ai juste besoin d'être seule pendant quelques minutes s'il-te plait, et ne t'en fais pas, j'essaierai pas de me suicider, j'ai juste besoin d'un peu de repos."

Elle acquis et partit avec un air de déception.

Je n'eu même pas le temps de respirer que quelqu'un toqua a ma porte même si celle-ci était grande ouverte, cette fois ci c'était un jeune homme d'environ mon age, assez grand, brun, vêtu d'un pantalon noir troué, d'un t-shirt noir simple et une veste en cuir.

-"Tu sais ta mère a raison, tu es magnifique, la vie vaut d'être vécue tu sais.

Je le scruta, mais c'est qui lui? Comment peut-il se permettre de se pointer dans ma chambre d'hôpital et me dire ce genre de chose, et puis en quoi ça le regarde d'abord?

-"T'es qui toi?"

-"Je suis personne, je suis juste de passage, tu sais, ce genre de personne que tu rencontre qu'une seule fois dans ta vie, mais qui te feras réfléchir.

Tu ne devrais pas te mutiler tu sais, tu es belle et même si cette putain de société te dit le contraire, si elle te dit d'aller te suicider, il faut que tu trouves ta constante, la seule chose qui te rendra assez forte pour voir cette lueur d'espoir même si elle est très légère, même si tu ne peut presque pas la voir elle sera la et elle t'aidera à avancer, t'es pas une merde, tu te le fais croire c'est tout.

Je sais que parfois le soir avant de dormir tu te demande si quelqu'un veut encore de toi dans sa vie car tu te sens seule et tu as besoin d'aide mais tu as peur ou honte d'en demander."

Je mis du temps à savoir si je devais l'envoyer bouler d'une façon magistrale ou l'insulter de tout les noms pour le fait qu'il croit me connaitre alors que tout ce qu'il dit n'est que mensonge. Mais les seuls mots qui me vient sont :

-"Laisse moi tranquille."

Le garçon s'en alla, quand à moi je me glissa dans un profond sommeil.


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⏰ Dernière mise à jour : Apr 19, 2015 ⏰

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Déception, Nos Âmes Perdues.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant