Colocation d'enfer (Vkook)

Chapitre 32

PDV Jungkook :

Mes paupières s'ouvrirent difficilement vers 8h du matin. Je sentis un bras entourer ma taille et  ma tête reposait sur un torse musclé, ce qui était loin de me déplaire.
Taehyung était toujours endormi à mes côté le visage serein.

Malgré mes envie de rester à ses côtés je décidais de me lever en toute discrétion pour ne pas le réveiller.

Il fallait que je retourne faire du sport. J'avais envie de continuer à muscler mon corps, même si il était déjà beaucoup. J'aimais le fait d'avoir un corps imposant. D'autant plus maintenant que je connaissais Taehyung. C'était le seul à avoir cet aspect aussi dominant et autoritaire sur moi. Et j'avais bien l'idée de changer ça bientôt.
Après m'être habillé je me dirigeais vers le salon où je ne vis personne.

Je sortis donc de l'appartement et parti à la salle de sport, motivé.

Arrivé devant celle-ci, j'entrais et me dirigeais directement devant les machines après avoir salué le mec de l'accueil.

Je commença quelques exercices et au bout de 1h30, je termina ma dernière session avant qu'une douleur sur mon cou m'arrache un petit cri de douleur. Ma plaie c'était rouverte.

Directement je me dirigeais vers les toilettes pour essayer de faire arrêter le sang de couler.
J'eus l'idée totalement stupide de mettre du savon sur ma plaie, sauf que ça, ça fait vraiment très mal. J'aimerais parfois changé cet aspect de moi, ne pas réagir au quart de tout sans réfléchir avant.

Trop concentré à mettre de l'eau pour enlever le savon de ma plaie je ne vis pas un homme fermer les toilettes à clé et se diriger vers moi.

Je m'en rendis compte seulement quand il posa ses mains sur mes hanches en se collant à l'arrière de mon corps.

Instinctivement je me relevais et il en profita pour mettre une de ses mains autour de ma gorge.

Je le vis alors dans le miroir en face de moi.

Il était brun, les joues creusées et les yeux d'un marron clair. Il avait environ la trentaine et me regardait avec un regard de pervers.

- Salut toi, souffla t'il au creux de mon oreille.

Je commençait vraiment à en avoir marre de ces mecs chelous qui veulent te toucher comme si tu leurs appartenait.

- Lâcher moi et dégagez, grognais je.

- Humm, pourquoi ? On est bien tout les deux là. Je t'ai vu t'entraîner tout à l'heure et ça m'a bien chauffé tu sais, c'est ta faute. En plus tu sent vraiment très bon.

Sérieusement, y'en a encore combien des connards comme ça ?

Je voulu prendre sa main qui maintenait ma gorge mais il appuya sur ma blessure pour m'arrêter, ça marcha car du sang se remit à couler et ça commençait à vraiment faire mal.

- Je veux juste partir, laisser moi tranquille, dis-je en me débattant.
Avec son autre bras il m'entoura en prenant mes bras avec pour m'immobiliser.

Il me poussais avec lui toujours collé à moi dans mon dos vers un mur pour que je ne puisse plus le voir dans le miroir.

 Ses doigts passèrent alors sur mon cou où se trouvait des gouttes du sang qui provenait de ma blessure. Je le sentis en poser sur la peau des ses mains et commença à en étaler sur le reste du mon cou. Je ressentis alors ses lèvres se poser dans mon cou et je cria, dégouté. Il lécha ma peau avec mon sang, en poussant des petits souffle satisfait.

Pourquoi on m'agresse tout le temps, j'en ai marre de me faire toucher de partout. Je recommença à crier, je ne savais plus si c'était de la douleur, de la peur ou du dégout profond.