Liaison forcée

\\ Chap 1 //

Quel salaud, je lui avais tout donné, tout ! Ma foi, mon amour, mes espérances et ceux malgré toutes les déceptions que j'avais eu de lui. Qu'est-ce qu'il en a fait ? Il détruit quatre ans d'amour pour une fille qu'il connaissait depuis à peine deux mois. Je ne valais pas une fille qu'il connaissait depuis deux mois...DEUX.

Mon père m'avait donné un avant goût, de ce déchet qu'on nomme " l'homme ". Mais je m'étais toujours dis que dehors, loin de ma misérable vie de petite fille issu de famille brisée, il existait un homme qui aurait pu me faire voir la vie en rose que je méritais tant.

Deux mois lui ont fait comprendre que je n'étais pas cette fille qui méritait cette vie.

Il n'a même pas prit la peine de courir plus de dix mètres pour me rattraper après ce que j'ai pu voir...

Alors me voici entrain de marcher dans les rues de Paris un soir de 4 Novembre.

Pauvre fille se dit certainement l'homme que je viens de frôlée.

L'homme me regarde avec dégoût mais esquisses un sourire...un sourire malsain.

Ne pense pas au pire Elia, ressaisis toi ! Mon pout s'accélère à la vitesse de mes pas et je manque de trébucher.

C'est son ombre que je vois me suivre ?
Impossible, pas ce soir !

Pas après ce qui vient de m'arriver...Je regarde la lune et prie le bon Dieu de m'accorder du répit après ce que je venais de subir il y a à peine un quart d'heure.

...

Un bruit sourd se fait entendre juste derrière moi.

" Aie ! " dit celui qui me suit déjà depuis que quelques minutes. Il n'a pas pu trébuché en voulant marcher plus vite pout me suive non ?
Espérons que je me crée des films.

D'ailleurs dans les films la fille qui se faisait suivre tenais sa clef à l'envers pour donner l'impression de tenir une arme non ?

Oui oui elle faisait ça. Elle est où ma clef déjà.
Le stresse m'empêche de réaliser de simples actions comme chercher des foutues clef dans mon sac et la pénombre m'aide pas.

...Ah les voici ! Je les attrape et les tiens approximativement loin de mon corps pour qu'il puisse les dissocier de mon corps et remarque que c'est une espèce d'armes.
Espérons que je ne suis pas tombée sur le plus perspicace des tueurs en série.

" Je connais l'astuce... " me dit l'homme d'une voix grave.

De quelle astuce me parle-t-il ?

" Celle des clefs. " rétorque celui-ci.
Il lit dans mes pensées ou quoi ?

...

Il vient vraiment de dire ce que je viens d'entendre ?

Les pas sont réellement des entrain d'accélérer ? tout

Tout ça un soir de Novembre où je venais de me faire tromper par le supposé " amour de ma vie " ?

Une petite voix dans ma tête ignore ses questions et me cris " Marche. Marche. Marche. Cours. Cours. Accélère ! ".

Alors je l'écoute et je cours à plein poumons, je sens ses pas se rapprocher des miens et ses bras qui tentent de m'attraper. Est-ce que tout est perdue ?

...

Une lumière éclaire une infime partie du trottoir...Puis une deuxième.

Mes cheveux entremêlent brièvement les mains de cet homme qui essaye de me els arracher afin de m'arrêter. C'est alors que je constate la provenance des feux d'une voiture et ni un ni deux je fonce dedans en espérant que la portière soit ouverte.