L'infini d'une vie
Éphémère à l'envie
Qui se meurt une fois née.
Temps court paraissant éternité.
Un jour, puis deux, des années peut être,
A trainer ce corps fragile et ne jamais renaître.
Une vie, une seule, pas de retour.
Aventure, cependant, qui en vaut le détour.
Tous vivent et souffrent à en mourir,
Meilleure sensation que de ne rien ressentir,
Qu'une haine imbécile envers ceux qui
Possèdent ce fruit qu'est la mort en surçis.
Souffrance d'un instant.
Bonheur d'un moment.
Infini éphémère.
Douleur sans mystère.
Quatre.
