je suis présentement à ma dernière année d'université, cependant aujourd'hui c'est la rentrée.
Buvant ma tasse de café habituelle je mène un combat intérieur sur le fait d'assister à la rentrée ou tout simplement sécher puisque je ne manquerai rien de spécial. J'opte pour rester bien au chaud chez moi quitte à fuir les regards piteux des autres.. pourtant je finis quand même par y aller.
Arrivée aux portes de l'université je me force à garder la tête haute car malgré cette carapace que j'ai mis tant d'année a forgée je resterai toujours cette naïve petite fille qui à tout moment pourra craquer littéralement. j'ai beau paraître bien taillé mais au fond je reste faible.
La journée s'est passé sans encombres, à part les regards de certains, je pourrai dire que j'ai vécu pire.
Sur mon chemin de retour, une idée folle me traversa l'esprit et c'est sans riposter que je changeai de direction.
Me voilà alors près de la mer qui était étrangement sage, seul de petites vagues se fracasser sur le bord des roches. C'était calme, serein tout ce dont j'avais besoin, je m'allongeais sur le sable moelleux tout en contemplant cette magnifique vue procurer par ce ciel maintenant noir par cette nuit qui invite à la reverie, et c'est en repensant à mes souvenirs extasiés que je sombrais dans les bras de morphes.
Je fus réveillé par une brise d'air et un peu d'eau froide frôlant mes pieds maintenant mouillés par ce liquide rafraichissant. Je m'étirais les muscle tout en baillant, je ne peux vous décrire cette sensation de liberté et de témérité c'est le bonheur pur je peux vous l'assurez.
Il était à présent 6h du matin, j'ai dû m'endormir suite à cette vue magique que procurer le ciel endormi,je me lève alors bien que j'aie voulu y repasser la journée, m'introduis dans ma voiture et fonce tout droit vers ma battisse qui n'était qu'à deux routes d'ici, je pris ma douche et me fringue d'un jean bleu foncé accompagné de baskets noires ainsi qu'un pull blanc tout ce qu'il y a de plus banal et me dirige vers ma faculté.
Une fois arrivée je fis mon rituel en passant chercher mes affaires dans mon casier, et là un sentiment bizarre me percuta, perdu entre ma raison et mon être je ne sus ce qui se passa que je me retrouvai dans un noir spectre.
Il faut croire que la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
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Liés par l'Âme Perdue.
RomanceA par mon nom je ne suis malheureusement personne, peut-être que je suis quelqu'un mais ce quelqu'un que je suis est quelqu'un d'autre aussi, ça paraît louche mais c'est vrai, je suis à la fois Émilie Guen, à la fois cette voix faussement rauque et...