Enfin arrivés

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Je sens la voiture s'arrêter, j'entend le frein à main, j'entends une voix féminine parler.
Attendez... Frein à main ? Voix féminine ? Ma mère ? Oh ! On est sûrement arrivés ! J'ouvre les yeux mais les plissent immédiatement à cause de la lumière du soleil qui vient m'aveuglée.

Mon frère : "Aller la grosse on se réveille !" Il rit bêtement.
Ma mère : "S'il te plait Dylan cesse de dire ça."

J'avais oublié de vous dire son nom ? Bah voila, son nom est Dylan.

Dylan : "Oui oui ça va ! Bon moi j'vais déjà à ma chambre, ciao maman !" Il se lève puis s'en va sans même faire un bisou à ma mère

Je me demande vraiment pourquoi c'est son petit chouchou...

Ma mère : "Aller Louanne, allons au bureau du directeur chercher la clé de ta chambre." Elle s'extirpe de la voiture et referme la porte avec douceur
Moi : "Oui maman." Je sors également de la voiture, les jambes engourdies et referme la porte.

Ma mère appuie sur le bouton de fermeture des portes sur la clé de sa voiture qui, je le pense, commence à se faire bien vieille, puis nous nous avançons vers l'entrée de l'université. Elle est vraiment plus grande que ce que j'imaginais, je commence à stresser d'autant plus.
En m'avançant dans l'université je vois toutes sortes de personnes, j'en vois très peu semblables à moi... Je rêve ou les trois quarts sont tous tatoués et piercés ?
Je m'avance avec ma mère dans les couloirs de cet école londonienne qui m'impressionne tant.
Nous arrivons devant la porte avec inscrit "Bureau du directeur". Ma mère toque puis ouvre la porte toujours avec douceur. Je la suis et nous entrons dans le bureau.

Le directeur : "Bonjour mesdames." Il nous fait un sourire qui a le don de me rassurer
Ma mère : "Bonjour monsieur."
Moi : "Bonjour."
Le directeur : "Je vous souhaite la bienvenue !"
Moi : "Merci beaucoup."
Le directeur : "Vous êtes bien mademoiselle O'Brien ?"
Moi : "Oui c'est moi."
Le directeur : "Une petite minute je cherche votre clé." Il cherche dans un de ses tiroirs et en sort une clé. "tenez mademoiselle, c'est la chambre numéro 23."
Moi : "Merci monsieur le directeur."
Ma mère : "Merci et au revoir monsieur."
Le directeur : "Au revoir." Il nous sourit encore une fois, ça en devient presque hypocrite.

Ma mère et moi sortons du bureau.

Ma mère : "Bon allons y !"

Nous nous dirigeons vers le numéro de ma chambre, nous avançons dans le couloir en regardant les numéros sur les portes défiler.

Ma mère : "On y est ! 23 !"

Ma mère a visiblement l'air excitée de voir ma chambre. Ce que je ne suis pas spécialement.

Moi : "Oui... Entrons."

Je commence a insérer la clé dans la serrure mais je remarque que la porte et en faite ouverte.
Je sais que je dois avoir 2 colocataires dans ma chambre, j'imagine qu'elles sont déjà là. J'espère qu'elles seront gentilles...

Je retire donc la clé, appuie sur la poignée et ouvre la porte.

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Stockholm Syndrome //En Pause\\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant