Le vingt-quatre juin. Ils étaient déjà le vingt-quatre juin. Cela faisait donc six mois que George et Esme sortaient ensemble. Bon, cela ne changeait strictement rien à leur relation, mis à part qu'ils s'embrassaient, au plus grand désespoir de Mandy, qui roulait plus fortement ses yeux à chaque fois qu'elle les voyait faire, et qu'ils passaient tout leur temps ensemble. Évidemment.


Aujourd'hui, avait lieu la troisième tâche pour les champions. Hourra. Mais cela importait peu Esme. Enfin, si, un peu quand même, parce qu'ils allaient enfin savoir qui allait remporter le tournoi des Trois Sorciers, mais pas tant que ça non plus. Elle allait enfin rencontrer la famille de son petit ami, et elle stressait complètement. Elle avait peur qu'ils ne l'aiment pas. George, lui, avait déjà rencontré ses parents, lors des vacances de Pâques, et tout s'était déroulé à merveille. Sa mère adorait George, qu'elle considérait comme son deuxième enfant, et son père n'avait pas vraiment moufté, il lui avait juste posé les questions basiques ; "comment as-tu rencontré ma fille ?" "Est-ce que tu l'aimes ?" "Tu es prêt à faire ta vie avec elle ?" "Tu aimes ce stupide ministre, incompétent et bête comme ses pieds ?". Oui, Esme l'admettait volontiers, la dernière question était totalement étrange, mais soit. Ne jamais contrarier Monsieur Edwards, règle numéro un.

-Tu t'inquiètes encore pour ma famille, Edwards ? George ricanait en la voyant se mordiller les lèvres, stressée.

-Bien sûr, idiot. Esme levait les yeux au ciel. Imagine qu'ils ne m'aiment pas ?

-Pourquoi est-ce que, diable, ils ne t'aimeraient pas ? Le roux fronçait ses sourcils.

Merlin que sa copine se compliquait la vie. Il était absolument certain que les Weasley allaient l'adorer. Sa mère était déjà enthousiaste à son encontre, quand elle avait constaté que les notes de son fils avaient largement augmentées. Dans la lettre qu'elle lui avait écrit, en réponse à celle qu'il lui avait envoyé pour lui annoncer qu'il avait une petite amie et qu'il aimerait qu'ils la rencontrent, Molly avait soutenu qu'elle était enchantée de faire la rencontre d'Esme.

Mais George avait beau tenté de rassurer Esme, elle n'en faisait qu'à sa tête, à se monter toutes sortes de scénarii impossibles.

-Mais je ne sais pas, moi ! Répliquait aussitôt Esme. J'en sais rien mais imagine !

-Décidement, Edwards, tu es une personne complexe. Heureusement que tu es drôle, sinon ça ne serait pas amusant tous les jours. Raillait-il pour la détendre deux minutes.

Et ça ne loupait pas, Esme réagissait au quart de tour et frappait son copain à l'épaule avec son poing.

-Eh ! Je suis drôle et belle ! Tu as tendance à l'oublier un peu trop, je trouve. Ricanait Esme. Ne fais pas trop le malin, parce que sinon je vais le dire à Mandy.

-Ooh non, j'ai trop peur. Se moquait George en mimant être effrayé, et Esme rigolait en levant les yeux au ciel.

-Idiot. Déclarait celle-ci en se recalant contre le torse du roux.

-Mais tu l'aimes, cet idiot. Se vantait-il.

-Pas trop le choix. Il n'arrêtait pas de me courir après. Feignait-elle d'être agacée.


-Eh ! C'était au tour de George de protester, et Esme éclatait bruyamment de rire.

-Je rigole, Weasley. Riait-elle en le regardant. Je t'aime.

PERFECT  [georges weasley]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant