Expérience : 705-O

Chapitre 1

Les murs blanc défilaient, son souffle était court, trop court. Il avait peur, comment ne pas dans sa situation ? Les blessures faisaient mal,se rouvrant lentement a cause de ses mouvements brusque, des pas se faisaient entendre derrière lui " Arrête toi ! " " Reviens ici ! " il courrait, tout les murs sont pareils, il ne savait pas ou il allait.

Le sang coulait de ses plaies, formant des tâches pourpre sur ses vêtements blancs, c'était dur, mais il voulait sortir. Ils étaient tous derrière lui, ces hommes qui lui faisaient du mal si souvent, il a trouvé une porte bleu, bleu comme la couleur que portait ce garçon, pourquoi ne se rappelle-t'il pas son visage ? Il est entré et l'a fermé, espérant que la porte ne céderait pas. Les coups se faisaient entendre, il avait peu de temps, il n'en avait jamais assez. Prenant une grande inspiration malgré ses tremblements il a regardé autour de lui, une simple salle de stockage, sans fenêtre... Sa chance n'était décidément pas présente aujourd'hui.

La peur grimpait dans son ventre, si ça continuait comme ça il allait retourner dans ce laboratoire maudit, il venait de barricader la seule porte, au moins il avait un petit peu de temps pour réfléchir, leurs portes sont toujours atrocement lourde, puis il a regardé le plafond, il y avait un conduit d'aération. Sa seule chance.

Il a barricader la porte du mieux possible, déplaçant quelques objets pour qu'elle ne cède pas trop vite mais il était si faible, ça faisait si mal, le mouvement tirait sur ses blessures, les bleus encore récent faisaient sûrement le plus mal. Il a grimpé aussi haut que possible, heureusement ce n'était pas bien fermé, il a put entrer et replacer la grille pour rendre ça moins suspect, au moins ça les ferait réfléchir un instant, quelques secondes pouvaient faire la différence, il l'avait bien compris avec son temps passé entre ces murs blanc.

C'était étroit, sec, il fait sombre l'oméga ne sait pas ou il va, avancer est difficile, l'air passe mal, il a peur tellement peur d'être attrapé. Le sang coule de ses plaies encore. Il rampe le long du couloir, il ne sait pas ou il va, il tourne, mais il ne sait pas ou cela mène. Il entend sa barrière de fortune casser, merde, ils sont dans la pièce, ils vont comprendre. Il n'a plus beaucoup de temps, il doit sortir et vite.

Il sent, l'air vient de droite, il tourne a droite, il continue. Plus il avance plus ses forces l'abandonnent, mais il continue il n'a pas le choix. Il n'aurait pas d'autres chances, il ne veut pas retourner dans sa cellule, il ne peut plus revoir ces aiguilles...

Alors il avance, encore plus loin, encore plus longtemps, et finalement il trouve la grille menant a la sortie. Elle se casse facilement, et il tombe dehors, dans la rues sale et déserte. Il fait nuit, mais il revoit les étoiles pour la première fois depuis 10ans, dix longues années enfermé a subir ces testes, et il peut enfin voir le monde extérieur. Les larmes coulent le long de ses joues, c'est tellement beau, les étoiles brillent, le vent soufflent dans ses long cheveux noir, c'est comme une caresse, une invitation au bonheur d'en avoir plus

Il pleure de bonheur, c'est tellement impossible, il est libre, libre de courir, de vivre dehors, de ne plus être enfermé dans cette pièce, il peut voir d'autres gens, des gens normaux, pas des scientifiques.

Mais il n'a malheureusement pas encore le temps d'en profiter, il doit courir, ou tout ça n'aura servie a rien, son ami aura souffert pour rien. Alors même si ça fait mal, même si il souffre le martyre a la simple pensée de courir encore il se lève et avance, il doit sortir, il doit faire autre chose, s'éloigner autant qu'il peut d'ici, ils ne doivent pas le retrouver.

Il court, dans les rues, ne sachant pas ou il est ni ou il va, mais il sera toujours mieux la bas que dans sa cage, mieux dans les bras de monde que coincer dans ces chaînes. Alors il cours, il cours pour sa vie en sachant qu'on le suit, en sachant qu'il y a des hommes armée a ses trousses qui le retrouveront s'il ne trouve pas une meilleur cachette.