STITCHED UP HEART

𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝟥 : 𝘏𝘦𝘮𝘰𝘳𝘳𝘢𝘨𝘪𝘦.

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🔞Contient une scène avec du sang, ne pas lire si vous êtes sensible

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P.D.V Irène :

Mon cœur battait à mille à l'heure face à cet homme. Son dos était courbé et sa tête penchait en arrière contre le mur. Ses yeux étaient clos, il poussait des grognements de douleur.

Mes mains tremblaient, j'étais paralysée. Ce n'était pas la première fois que je voyais une personne avec une balle dans l'estomac mais là, c'était un contexte complètement différent de l'hôpital.

Sa main gauche était posée sur sa blessure, qui lui provoquait une hémorragie. Mais je n'osais pas approcher pour l'aider, j'étais comme retenue en arrière et mon cerveau me criait de fuir, rapidement.

Il tenait une arme à feu dans son autre main.

Je me préparais à sortir mon téléphone pour contacter les urgences mais il ouvrit les yeux pour rencontrer les miens. Il n'a pas tardé à remarquer mon téléphone dans ma main droite et il m'a directement braqué son arme sur moi.

Son peu d'énergie, il l'utilisais pour porter ce calibre afin de me menacer. Son regard était dur, honnêtement, personne ne pourrais tenter de le défier du regard, j'étais tétanisée.

On me braquait une arme sur moi.

Mon corps entier commença à trembler et j'avais envie de pleurer. Je ne veux pas mourir. Pas comme ça.

J'aurais dû l'ignorer et rentrée voir Natasha. Pourquoi n'y a-t-il personne dans la rue ? D'habitude, il y'a toujours quelques hommes bourrés, avachis sur les trottoirs en train de vomir leurs repas du midi.

Mes jambes tremblait et je me mis accroupie en posant mes mains sur mon crâne, fermant les yeux, priant qu'il ne tire pas.

- Pitié, je ne veux pas mourir.

Il n'y a aucun bruit. J'ose relever les yeux et l'arme baissait au même rythme que le bras de cet homme. Il ferme à nouveau les yeux et prononce enfin quelques mots.

- Si t'appelle la police ou les urgences, je n'hésiterais pas à tirer alors casse-toi. prononça-t-il en fronçant ses sourcils.

Quand son visage se détendis, son arme glissa de ses mains et il arrêta de faire pression sur son ventre. Il vient de faire un malaise.

J'étais sauvée, je crois que je ne mettais jamais sentie aussi vivante qu'à l'heure actuelle. Mais bientôt j'allais avoir la mort de cet homme sur la conscience si je ne l'aidais pas. Mais après tout, il a faillis me tuer lui aussi. Ne mérite-t-il pas de rester ici ?

Nan Irène, reprend toi. Tu fais le bien et tu sauve les gens, mêmes ceux qui te menace avec une arme.

Je m'approchais alors rapidement de lui et mes mains se posèrent comme un automatisme sur son hémorragie. J'observais son visage qui palissait. Je devais absolument l'emmener à un bloc opératoire pour le recoudre. Mais il m'a menacé de me tuer si j'appelais qui que ce soit. Qu'est que je fais ? Bordel !

Ma main droite stoppa sa pression sur son estomac et je repris mon téléphone qui était tombé à mes pieds lorsque je mettais précipité vers lui. Je compose le numéro de Natasha et le téléphone sonne.

1............Vite...

2........Je t'en pris répond...

3.........Natasha merde, répond...!