STITCHED UP HEART

𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝟤 : 𝘭𝘦 𝘥𝘳𝘢𝘮𝘦

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P.D.V Irène :

Il fait si sombre, j'essaie de bougé mes muscles mais ils ne répondent pas. J'ai l'impression d'être attaché à un mur avec une chaîne comme un vulgaire animal qu'on enferme dans une cage vide. Il fait terriblement froid, le même froid d'un début d'hiver après le temps qui s'était rafraîchis au mois d'automne. Je voudrais ouvrir mes yeux mais je n'y arrive pas.
Suis-je en train de rêvé ? Pourquoi je n'arrive pas à ouvrir les yeux. J'entends un bruit sourd. J'arrive à peine à le distinguer. On dirait.. que quelqu'un étouffe, oui.

Quelqu'un s'étouffe à côté de moi.

J'ouvrais grand les yeux en me redressant de mon lit. Ma respiration est agitée et j'ai terriblement chaud maintenant. Une goûte de sueur s'écrase sur mon plaide. Mais ce cauchemar, ces bruits que j'avais entendu dans mon rêve étaient désormais bien audible et ils se trouvaient en direction de mon salon.

Natasha

Je me précipite vers le salon en courant et la scène qui s'offre à moi est terrifiante. Ma sœur est allongé sur le sol, les mains sur sa gorge cherchant une source d'air. Elle tousse terriblement fort. 

Il ne me faut pas plus d'une minute pour attrapé son bras et le glissé sur mon épaule pour la maintenir en appuis et l'amener vers la fenêtre.

- Je suis là Natasha, il faut que tu te calmes. Lui soufflait je à l'oreille en la conduisant vers la fenêtre. Reste avec moi.

Elle attrapa le bord avec ses mains et ses yeux se remplissait de larmes tandis qu'elle reprenais son souffle petit à petit.
Je voyais ses jambes tremblées et je compris tout de suite qu'elle allais tomber si je ne l'aidait pas à tenir debout.

Elle remis à nouveau son bras autour de mes épaules, elle était épuisée. On resta quelques instant à la fenêtre. Sa respiration se calmait petit à petit et ses larmes étaient désormais de simple traces sur ses joues. On avança doucement jusqu'à la porte de sa chambre que j'ouvris en donnant un petit coup de pied.

Elle se mise assise sur le bord de son lit et je l'aida à se glisser sous ses draps rose aux motifs de fleurs de lilas, ses préférées. Sa bouteille d'eau à la main, elle pris une grande gorgé avant de la déposer à côté d'elle.

Elle croisa mon regard et un silence s'installa. C'était un silence où l'ont se transmettait tout notre amour par le biais d'un simple regard. Un amour puissant qui l'a maintenait en vie.

Je pris sa main dans la mienne en lui offrant un sourire qui se veut réconfortant qu'elle me rendis à son tour avant de cligner lentement des yeux.

- Merci a-t-elle prononcé avant de rompre notre contact visuel pour s'endormir, gardant ma main dans la sienne.

La maladie de Natasha était de plus en plus dur à combattre. Détecté incurable il y'a quelques mois, notre vie à complètement chaviré. Depuis ce jour, Natasha était sous un traitement palliatifs et se combattait contre ce cancer qui l'a tue à petit feu.

Elle est ma seule famille. Nous vivons toutes les deux seules dans un appartement depuis le décès de ma mère il y'a 4 ans. J'essaie d'être sa source de motivation contre la maladie mais c'est de plus en plus dur de voir une personne qu'on aime mourir un peu plus chaque jour.

Mais aidé une enfant âgé de 14 ans à se battre contre la mort n'a jamais été une chose simple. Elle est si jeune, je ne conçois pas que des si petits êtres puissent avoir de grave maladie.

J'embrassa son front et me mise assise sur le sol à côté de son lit. Mes doigts caressant les siens. Sa peau était froide. J'observa son visage une dernière fois, elle retrouvais son teint naturel, beige avec le bout du nez rose et laissait celui de la mort disparaître. Sans tenté de résister, je ne mis pas longtemps à me rendormir, au près d'elle.