Chapitre 1 - L'éveil

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À l'époque, je n'étais qu'un garçon sans défense avec l'esprit d'un enfant, qui venait de se réveiller, effrayé, après une longue période d'inconscience.

* * *

Je me lève et m'assois lentement. Une douleur attire mon attention vers : une aiguille injectée dans mon bras - Maman ? Papa ? - dis-je d'une voix étouffée. Je porte la main à mon visage et j'enlève le masque que je viens de découvrir, ce qui étouffait ma voix auparavant. Effrayé, je retire l'aiguille de mon bras et sors du lit en décollant plusieurs autocollants de mon corps. J'essaie de chercher dans ma mémoire ce qui s'est passé, mais je ne me souviens de rien. Je ne sais pas où je suis, qui je suis ou qui j'étais, je ne me souviens ni de ce qui s'est passé ni du visage de mes parents. Je commence à désespérer.

- Maman? Papa? Il y a quelqu'un? - Je crie.

Je vois des lumières clignoter et se déplacer dans mon champ de vision et je me rends compte que j'ai les yeux qui pleurent. Je ne sais pas quoi faire ni où aller. Je tombe à genoux sur le sol et je mets mes mains sur ma tête, qui je suis paniqué. Je rampe jusqu'au mur le plus proche et je pleure en serrant mes genoux, jusqu'à ce que je m'endorme. Après m'être réveillé, je décide d'enquêter sur l'endroit. Il semble que je me trouve dans une sorte de chambre d'hôpital, il y a un mini-canapé à gauche de mon lit, une table basse devant le canapé et une table de chevet sur le côté gauche du lit. Sur le côté droit, il y a quelques machines et équipements médicaux.

Je trouve un sac en plastique contenant une sorte de sérum qui était auparavant attaché à mon bras, suspendu à un support métallique. Je vois également une machine qui marquait mon rythme cardiaque et une machine avec un tube et un masque attaché à l'extrémité, qui couvrait auparavant mon visage. Plus à côté, il y a une curieuse machine que je n'ai jamais vue auparavant. Son écran affiche un message rouge clignotant.

- Configuration interrompue, échec de la connexion - Je le lis à haute voix.

Sur le mur opposé au lit, il y a une porte avec une poignée ronde et des placards. J'ouvre la porte et je sors de la chambre. De l'extérieur, je constate que la chambre est située dans un couloir avec quelques portes, chacune avec une petite plaque noire qui les répertorie. À l'une des extrémités du petit couloir, je peux voir un panneau indiquant qu'il mène aux "CHAMBRES - 301 à 306", et au bout de celui-ci, il y avait un miroir ovale suspendu au-dessus d'une petite table avec une plante en pot. Au bout du couloir, je me vois dans le miroir avec plus de détails et je me surprends par mon apparence. Mon visage était différent de celui dont je me souvenais : "Depuis combien de temps suis-je ici? J'étais dans le coma depuis bien plus longtemps que je ne le pensais, peut-être même depuis des années.

En me regardant dans le miroir, je me suis rendu compte que je portais une blouse qui ressemblait à une chemise d'hôpital, mais d'un bleu beaucoup plus clair, presque blanc, depuis tout ce temps. Mes cheveux noirs m'arrivaient aux épaules et étaient parsemés de mèches bleu foncé. Sur mon visage brun, je trouve des cicatrices dont je ne me souviens pas. L'une d'entre elles est plus dense, certainement provient d'une coupure plus profonde, et traverse mon œil gauche depuis mon sourcil jusqu'à ma joue. Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'œil par lequel passe ma cicatrice, il n'est pas bleu, mais rouge. Un rouge sombre et vif.

En regardant de plus près, je remarque des choses étranges. Ma pupille ressemble à un objectif d'appareil photo lorsqu'elle se dilate, mon œil, divisé en plusieurs parties. Enfin, je réalise que les lumières clignotantes dans mon champ de vision étaient des gliches. Mon œil gauche n'était pas naturel, il était bionique.

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