The Way I Loved You

Une entrée dans mon monde

Au moins une fois, le désir d'aimer ou d'être aimer nous est apparu, un peu comme un rêve, ou comme un réflexe gravé dans nos gènes.
J'ai réellement ressenti ce que c'était qu'aimer quelqu'un, car auparavant, sans vouloir paraître prétentieux, je n'ai fais que recevoir l'amour d'autrui.
Heureusement j'ai pu vivre quelque chose d'unique, que j'ai apprécié mais aussi détesté, je vous laisse entrer dans ma vie, dans ce que j'ai découvert de nouveau mais également d'inoubliable.

Depuis petit, je ressens comme un besoin d'être reconnu, d'être vu et de montrer aux autres que j'existe.
C'est pourquoi depuis mon plus jeune âge je me suis toujours efforcé d'être le model qu'il fallait absolument suivre, même si c'était dur, même si je devais faire des sacrifices, je faisais tout ce que je pouvais pour être aimé des autres.

Mais cette situation n'est pas la plus agréable, c'est un paradoxe.
Plus on devient populaire et apprécié, plus on est seul, les stars en paient les frais et leurs enfants en souffrent aussi. C'est pourquoi j'ai peur de devenir quelqu'un d'apprécié de manière inconditionnelle, je ne veux pas finir seul, ni voir mes proches finirent seuls.

J'ai découvert que derrière chaque homme se cache un lâche, chaque amoureux quelqu'un de craintif, chaque pitre quelqu'un de malheureux.

Le monde est tel, qu'il est impossible de voir à quel point il va mal. J'ai moi même vu des gens aller à l'encontre de leur nature, sans explications réelles. J'ai vu des gens courageux devenir des froussard, des gens aimables devenir aigris mais aussi des gens amoureux devenir détruits.

Ce que je constate particulièrement c'est que le désir d'être aimé et vu est l'un des plus demandé, selon certaines personnes je suis un chanceux, mais pour moi ce n'est qu'un fardeau que je porte, de la même façon que Sisyphe porte un rocher imposé par Zeus.
Je ne me vois ni comme un chanceux, ni comme un méritant.
Je suis simplement quelqu'un qui a saisi l'occasion de monter plus que la moyenne, ce qui m'a fallu d'être vu par un nombre plus important de personnes que si je n'avais jamais bougé le petit doigt.

Même avec celà, j'avais décidé de devenir différent, d'essayer de changer, de sortir de ce cercle vicieux qui me tenait fermement. Je voulais devenir le genre de personne qu'une simple lueur de soleil émerveille. Pourquoi donc garder tant de gens autour de moi si c'était pour à la fin vivre un sommeil éternel ?

Plus je grandissais, plus ma solitude se faisait grande, malgré tout le soutien que les gens que je fréquentais me donnais, sans pour autant que ce soit réellement efficace.
J'étais bien épaulé par quelques amis, mais un confident n'existe pas lorsqu'on est populaire.
Il est impossible de se confier, de partager ses émotions, ses peurs, sa joie, ses envies, ses besoins.
Jusqu'à ce que je la rencontre, elle.
La personne qui allait me changer, la personne qui allait me faire découvrir ce que c'était d'aimer une personne.
Ce que c'était que de vivre comme quelqu'un de normal.