AMBITIEUSE

~ Chapitre 9 ~

Pour qui se prend t-il? Hier à peine il me demandait de lui sourire, chose que je trouve étrange. Pourquoi une telle requête? Quel relation avons nous ? Toutes fois malgré mon scepticisme, comme une idiote je lui ai souris ce matin et il me refait le même coût d'hier, toujours accompagné de ces même personne dépourvus de respect.

Je ne comprends pas, est-ce si difficile d'ouvrir sa cavité buccale et de répondre à un simple bonjour? Enfin peur importe, si ces personnes ne veulent pas être saluer c'est leur bon vouloir.

Ce qui me remplis de joie Aujourd'hui, c'est que je dois assister Elizabeth sur un projet. Un couple de jeune marié veut faire construire sa propre maison. Cette très cher Elizabeth me demande d'aller acheter du café à Coffee cream car il font apparemment le meilleur café du coins. À force de me donner tout se travail d'assistance, je vais finir par renverser du café sur la tête d'une personne.

Bon sang je suis diplômée en architecture pas en assistante d'architecte, mais je n'y peut rien c'est la règle ici, tout nouvel arrivant dois suivre ce cursus.

Je sors de l'agence quand la Mercedes-Benz de Mr Smith ce gare et qu'il y sors accompagné du jeune type de l'ascenseur. Je le vois soufflé un mots à cet homme l'air grave et celui-ci s'en va. je l'ignore alors et passe à côté.

- Nora, dit-il souriant.

Non mais ce type a un dédoublement de personnalité ou quoi? Il est peut être schizo, on sait jamais. Je continue mon chemin comme si ce n'était pas à moi qu'il s'adresse.

- Nora Thomson. Dit-il plus fort.

Je m'arrête net et me retourne brusquement, les sourcils froncés et le regard menaçant. Toutes fois je me radouci, à quoi sert-il de s'énerver pour un type que je connais à peine, qui plus est celui-ci est mon patron.

- Oui Mr Smith ?

- Vous semblez contrariée. Quelques choses ne va pas?

- Voyons Mr, qu'est ce qui n'irait pas. Tous va parfaitement bien. Dis-je sur un ton sarcastique.

- Vous en êtes sûr?

Je souffle avant de répondre. Peut être que ce type est vraiment schizo, après tout.

- Oui je vous l'assure, tout va pour le mieux.

- Bien, je voulais vous demander...

- Hunter! Cria Julia.

D'où sort-elle encore, celle là? Elle s'arrange toujours pour arriver au mauvais moment. La dernière fois c'est quand je m'apprêtais à lui dire mon prénom et aujourd'hui c'est quand il s'apprête à me faire une demande. Elle me lance ce même regard, un regard noir. Je m'excuse et disparais. Ce n'est pas qu'elle m'intimide, c'est juste que je viens de commencer et que je n'ai pas envie de m'attirer des ennemis. En plus, elle semble être proche d'Hunter.

ce fut un plaisir d'assister Elizabeth. Les clients étaient très compréhensible et compréhensifs.

C'est l'heure du déjeuner, Marie et moi sommes dans un restaurant près de l'agence. Nous nous sommes beaucoup rapprocher.

- Je voulais te demander Marie, Mr Smith, je veut dire Mr Hunter Smith est-il malade? A t-il un trouble mental?

- Tu parle de Hunter lord Smith? Je fais un oui de la tête. C'était donc ça son nom complet. Non voyons. pourquoi? Demande t'elle.

- Je le trouve étrange. Il change très facilement d'humeur. Il peut te sourire et l'instant juste après t'ignorer complètement. Ou l'inverse.

- Attend! Tu as bien dit sourire?

- Oui.

- Mr lord Smith t'as souris? Demande t'elle étonnée.

- Oui puisque je te le dis.

- Sérieux Nora, ça fait deux ans que je travaille dans cette agence et pas une seul fois je n'ai vue Mr lord Smith sourire, c'est à peine si j'arrive à voir sa denture. Dit-elle avec sérieux.

- Vraiment? Pourtant il passe son temps à le faire.

- On ne parle sûrement pas du même homme. Très honnêtement, j'ai l'impression que sa bouche à été cousue au fil d'Or et que son sourire a été donner en sacrifice aux dieux grecs. Comment se pourrait-il qu'à toi, il te sourit alors que c'est ton troisième jour de travail?

- Tu te souviens que je t'ai dis que quand je suis arrivé à Londres je suis descendu au nhow London ?

- Oui je m'en souviens. Pourquoi?

J'ai raconté à Marie comment j'en suis arrivée à travailler à Londres. En vrai je ne lui ai pas tous expliquer, nous ne sommes pas encore assez proche pour celà. Juste que j'ai reçue une offre d'emploi pour Smith architecture, j'ai postulée et ai été acceptée, rien de plus. En revanche j'en sais beaucoup plus sur elle. Marie est à moitié française moitié anglaise, elle a vingt six ans, deux ans de plus que moi, puisque dans un mois je fête mon vingt quatrième anniversaire. Elle est célibataire. Son dessert préféré, c'est le quiche au citron, tandis que le mien, c'est le brownie au chocolat. Qu'est ce qu'il y a de meilleur que le chocolat? Elle sait aussi que mon plat préféré c'est l'omelette au riz.

Ce plat me rappelle maman. Elle me manque terriblement. À chaque fois que je voulais en manger un, je faisais la commande ou me rendais dans un restaurant chinois, ou alors c'est ma mère qui me le préparait, et personne ne le fait mieux que ma maman. Pensé-je nostalgique avant de me réprende.

J'explique à Marie ma rencontre ce soir là avec Mr Smith ou Hunter, j'arrive jamais à me décider. Et aussi celle avec Julia.

- Wahou, on aurait dit un film. Coup de foudre au nhow London.

- Tu racontes n'importe quoi. Dis-je en roulant des yeux.

- Mais si. Dis c'était quoi t'as première impression? Tu as dû le trouver hyper Canon.

- Même pas. Menté-je.

- Aller avoue. Tu ne le trouve pas trop séduisant? Dit-elle les étoiles pleins les yeux.

- À peine.

- Qu'est ce que t'es rabat-joie. Dit-elle en riant. Tu sais, Julia j'ai du mal à la scerner par contre. Depuis que je travaille dans ce cabinet, je ne l'ai jamais vu bien loin de Mr Smith, on dirait un pot de colle humain. Je paris que si elle était un chewing-gum, elle se serait accrochée à la semelle de sa chaussure pour le suivre à sa guise.

Je m'esclaffe à sa réplique. Je la trouve marrante Marie. Elle a toujours des répliques à en faire mourir de rire. Malgré le peu de temps que l'on a passé ensemble, on s'entend déjà super bien. Qui sait, j'ai peut être une nouvelle amie.