5.Mission suicide

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-Tyrwakim, me dit le passeur, ta mission sera-

-J'accepte.

-Mais...tu sais même pas ce que-

-J'accepte.

-C'est une mission suicide.

-Oui, et ?

-Bah Calvaj me tuerais si tu meurs !

-M'en fous, dis-je avant de disparaître dans un écran de fumée,chuis déjà mort.

[Ville, 15:34]

Mon téléphone sonne ? Oh, c'est Blarv.

-Allo ?

-Tu connais même pas ta mission.

-Je sais.

-Tu l'fait exprès ?

-Non, je vais chercher le pain...Allo ? Allo Blarv ?

Il a raccroché. Ah tiens. Je digresse facilement mais une affiche de l'inquisition, ça attire l'attention ! Encore plus quand elle fait 3m sur 3m et qu'elle fait de la lumière.

-Oyez, dit un garde (que je n'avais pas vu sur une estrade à côté de l'affiche( oui je suis bigleux)). Nous sommes ici  pour vous apportez l'immortalité.

Quelques huées de foules, des "Interessant" de deux-trois suicidaires (visiblement) et des "Comment ça marche votre truc ?"

-Ne vous en faites pas, dit le garde. Il suffit de rentrer dans cette machine totalement fonctionnelle et gratuite.

C'est fou ce que les humains aiment le mot "gratuit". Bon ce qu'ils ne savent pas, c'est que la machine va les désintegrer. Pas cool en effet. Comment ça "Comment je sais ?" Je sais c'est tout. Il était temps que j'intervienne. Heureusement que je m'habille comme un civil :

-Vous pouvez nous prouvez que c'est cent pourcent fonctionnel ? demandai-je à ce charlatant de l'Inquisition.

-Pour ma part, répondit-il, je suis déjà immortel. 

-Et, en admettant que ça marche, est-ce que cette machine donne l'invincibilité ?

-Euh...non, pas que je me souvienne.

-Voilà ! Voilà ce qu'ils veulent vous offrir : une souffrance éternelle ! Vous ne mourrez pas mais la douleur, vous la sentirez !

A ces mots, je me vaporisa.

-Un Faucheur...murmura le garde dans sa barbe.

-Qu'avez vous dit ? demanda une femme de au moins 35 ans.

-C'était un Faucheur. Un voleur de vie.

-La seule chose que je vois, dit un civil en s'en allant, c'est des voleurs d'argent !

D'autres civils partirent égalment, mais seulement trois restèrent.

-C'est sûr,  votre machin ? demanda un.

-Voyez par vous mêmes.

[Q.G des Faucheurs]

-Et du coup, Blarv, c'était quoi la mission ?

-Mettre le zbeule (bordel) dans une propagande de l'Inquisition.

-Mais...

-Mais ?

-C'est ce que j'ai fait !

-QUOI ?!

Son cri résonna dans (au moins) la moitié du complexe.

-Bah oui ! Je sais pas comment mais j'ai réussi à trouver cette propagande !

-Ok...et donc ?

-Bah ça s'est bien passé.

-Et le pain ?

-J'y retourne.

Et allez ! 5 minute de plus chez les humains. J'aime pas trop être là-bas. C'est le genre d'endroit où tu peux te faire éclater contre un mur par un mec de 17 ans car il veut ton goûter. Et Calvaj qui me reccomande toujours de "rester loin des abrutis, frèrot". Vite fait. Bon alors...boulangerie, boulangerie, boulangerie... "épicerie" ? C'est quoi, ça ? Encore une invention humaine inutile. Ah, pas si inutile : ils vendent du pain. C'est un bon début.

-Bienvenue, me dit une humaine ,de 37 ans tout au plus, quand j'entrais dans l'épiricie...l'ipicire...la...Oh zut ! "L'endroit où je vais acheter mon pain dorénavant". Que puis-je faire pour vous ?

-Heu...Vous auriez du pain ?

-Bien sûr ; combien il vous en faut ?

-Une baguette suffira.

-Tradition française ou simple ?

-Tradition.

Elle me passa la baguette tant attendue.

-Cela fera 1 euro.

Je fouilla dans ma poche, dénicha un billet de 5 et lui passa. Elle me rendit 4 euros.

-Et voilà.

-Merci,  dis-je avant de sortir.

J'attendis qu'elle ait le dos tourné avant de me vaporiser.

[Q.G des Faucheurs]

-Calvaj ! hurlais-je à travers le long couloir qui menait à sa chambre.

Pas de réponses.

-Blarv, demandais-je en allant vers notre passeur, tu saurais où est Cal ?

-Mission suicide.

-Zbeule dans un meeting de l'Inquisition ?

-Destruction de la machine présentée.

Avant que j'ai pu dire quoi que ce soit d'autre, mon cher frère apparu derrière moi.

-Salut.

-Salut. Comment ça s'est passé ? demandais-je.

-Bien. C'est joli quand ça explose une machine de l'Inquisition.

-Bon, je veux pas interrompre vos fraterniteries,,nous interrompit Blarv malgré lui, mais faudrait p'têt penser  terminer vos assiettes.

-Ah oui pardon, m'excusais-je.

L'apprenti Faucheur- Premiers FauchagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant