Mercredi après-midi, Mila accompagnait sa sœur au centre commercial pour un petit moment de détente loin de l'ambiance oppressante de la maison, loin de leur père surtout il ne faut pas se voiler la face. Elle avait besoin de petites choses donc elles en profitent pour flâner un peu. Elles économisent, mais parfois elles se font plaisir.
Mila n'a pas de secret pour sa sœur, Asha sait donc qu'elle a été virée de son boulot pour abus. Asha a enlacé sa sœur. Asha considère Mila comme son modèle, elle était une mère, une amie. Elle sait les sacrifices qu'elle a faits pour elle. Et sait aussi que sa sœur ne vendrait pas son âme ni son corps même si ça pouvait les libérer d'un poids.
Arès était là. Jean et t-shirt noir assit, sirotant un verre. Il les surveillait de loin. Il avait testé Mila. Et il avait aimé sa réponse. Il n'allait pas la forcer au Box, il n'en avait pas l'intention et il a été surpris qu'elle le frappe pour filer, il ne s'était pas du tout attendu a cette réaction et il s'était fait surprendre chose qui n'arrivera pas une deuxième fois. Même si il aurait dû prévoir une telle esquive de sa part, vu que ce qu'elle a fait au client avant, il aurait du prévoir qu'elle se serait défendu corps et âme. Mais il avait été distrait par le goût de ses lèvres. Il sait que son chaton peut sortir les griffes et cela l'amuser beaucoup.
Il connaissait sa situation. Sa mère décédée, sa sœur à sa charge, son frère mort au combat, mais surtout leur père alcoolique qui utilisé tout l'argent de la pension de son fils décédé, et celui de sa fille. Il avait déjà aperçu un bleu sur son bras la 1ère fois qu'il l'avait fait venir dans la loge. Il sait qu'il recommencera. C'est pourquoi il doit presser les choses. Il veut Mila et il l'aura. Arès ne fait pas dans le trafic de femmes, il n'est pas du genre à obliger une femme à faire une chose qu'elle ne veut pas non plus de base, il n'a pas à le faire elles se prosternent facilement en général, mais pas elle. C'est pour ça qu'il la désire elle et pas une autre. Elle est différente. Il sait qu'elle sera parfaite. Elle a du cœur. Chose que lui n'a plus de longtemps.
Il n'a pas parlé de ce petit projet à son associer Dantes, il était parti pour une mission et il ne rentrera que dans deux ou trois semaines et d'ici là, elle sera sienne. Sur le papier et en vrai parce que quand le Patron veut quelque chose, il l'obtient, légalement ou dans l'illégalité la plus secrète.
Arès sirotait un verre en fumant assis en terrasse, regardant sa future possession sourire avec sa sœur. Elle semblait heureuse. Il n'aimait pas sa tenue. Un débardeur blanc presque transparent, il distingue de la dentelle en dessous, un short jean noir avec une veste courte de la même couleur que le haut. Elle avait fait deux longues tresses, un maquillage léger. Arès n'aime pas l'idée de pensé qu'elle met du maquillage pour essentiellement caché ses hématomes. Personne d'autre que lui ne devrait admirer sa peau dévêtue. Pour la première fois, il voit sur son bras droit un tatouage une sorte de branche qui entoure son bras délicatement avec quelques feuilles. Il se demande si elle en avait d'autres. Il avait envie de passer sa langue tout le long de sa marque. Vu ses jambes et ses bras non couvert, s'il y en avait d'autres ils devaient être à l'abri des yeux.
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Le Patron
RomanceMila ne vit que pour sa sœur. Elle avait dû arrêter ses études en art pour s'occuper d'elle et de la maison pendant que leur père dépensait tout leur argent dans l'alcool. Leur père était un homme aimant, juste et droit, mais il a perdu sa femme, i...