Chapitre 18 Tromper Une fois C'est Tromper Mille Fois

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Arès est toujours sur les nerfs. Trois jours qu'elle l'évite comme la peste, elle dort avec Dantes en plus de ça. Elle porte l'odeur d'un autre homme que lui. Mila a remarqué le remue-ménage depuis trois jours, des hommes ont déballé des choses, mais elle s'en moque. Sans doute des meubles pour le bureau de son cher époux, elle l'a entendu hurler de rage, de colère, quand elle a refusé de le voir, il a détruit son mobilier. Jared lui avait bandé les mains après ça.

Alors qu'elle finissait de manger tranquillement son petit-déjeuner salé, elle se leva pour aller faire la vaisselle, mais le monde tourna autour d'elle, elle fut soulevée et jetée sur une épaule, elle reconnaîtrait la carrure de son homme, même aveugle. Elle frappe des mains et des pieds, mais il la tenait bien.

• Dépose-moi Arès !!

• Non mon chaton. La situation a trop duré.

• C'est ta faute !!

• Oui, je sais.


Elle reconnaît le couloir du premier étage, il ouvre une porte qu'il referme ensuite et il la dépose. Il appuie son dos contre la porte pour éviter qu'elle ne s'enfuit.

Le temps qu'elle remettre ses idées en place, elle découvre une grande pièce magnifique, un mur en baie vitrée, menant à une terrasse, il y a beaucoup de lumière naturelle, mais c'est surtout la pièce en elle-même, elle était remplie de matériel de peinture, des toiles de différentes tailles, des chevalets, des étagères remplies de tonnes de peinture de différentes compositions, à l'eau, à l'huile, acrylique, des milliers de pinceaux. Elle se mord la lèvre, elle est contente, mais pas de la situation. Elle touche le chevalet du bout des ongles. Elle est toujours dos à lui

• J'aimerais savoir une chose Arès. Si tu m'avais trouvé en train de baiser un de tes gardes, tu aurais fait quoi ?

• Tu ne ferais jamais ça...

• Tu ne réponds pas à la question.

• Je l'aurais tué.

• Et moi ?

• Je t'aurais enfermée, enchaînée au pied du lit.

• M'aurais-tu pardonnée au bout de trois jours ?

• Mila je-

• M'aurais-tu oui ou non pardonnée au bout de trois jours ? (insiste-t-elle)

• Non.

• C'est tout ce que je voulais savoir.


Elle le dépasse pour sortir, il se décale. Elle ouvre la porte pour sortir.

• Merci... Je suppose qu'Asha a cafté.


Elle ferme la porte et elle disparaît. Arès avance vers la baie vitrée, il y pose son bras et son front. Au moins, elle semble apprécier le cadeau.

Le PatronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant