Chapitre18.

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~ honey ~

Un mois et deux semaines avant les partielles de fin d'année.

J'entre discrètement dans l'immeuble, je regarde à multiple reprise à droite et à gauche, si je ne voyais pas quelqu'un que je connaissais, de nom, ou même de vue. Normalement, je ne croise jamais quelqu'un que je connais, puisque Louis habite dans la ville qui se trouve juste au-dessus d'Adelaïde. Je m'introduis donc dans cet immense immeuble qui surplombe la ville. J'ai toujours sur moi, au cas où, mon manteau long noir, que je ne mets jamais, et un bonnet. Je ne veux pas risquer la place de Louis juste parce que quelqu'un m'aurait aperçu rentrer dans l'immeuble de mon professeur favori. J'arrive devant la porte de Louis, j'insère la clé dans la césure de la porte, j'entre enfin, et tout doucement je referme la porte derrière moi. J'enlève mes chaussures, mon manteau, mon bonnet.

Je monte l'escalier à pas de loup, tout en me déshabillant, jusqu'à ce qu'il ne reste que mon boxer sur moi. Je le vois dormir profondément, je me dirige vers le lit et passe sous la couette. Il est en caleçon, très bien, ça sera plus facile pour moi. Je descends donc son caleçon jusqu'à ses genoux, je prends son sexe en main et fais des mouvements régulier de haut en bas, une fois son membre assez dure, je l'enveloppe de ma bouche, tout en continuant de descendre et de remonter. Je sentis son corps se crisper un peu plus à chaque mouvement que j'entreprenais de faire. Son dos se creusa, son bassin suivi maintenant le rythme que j'avais imposé. Je sentis sa main passer dans mes cheveux, pour me dire quand est-ce qu'il fallait que j'accélère et quand est-ce qu'il fallait que je ralentisse. J'entendis son souffle s'accélérer et devenir de plus en plus fort au fur et à mesure de l'action, il tentait même de parler mais seulement des bouts de syllabes arrivaient à sortir, son torse devenait aussi humide que son sexe ; ce qui ma foie, me faisait plaisir puisque cela signifiait que je lui faisais du bien, et qu'il appréciait en plus de ça. Il finit par se lâcher dans ma bouche. Je remonte jusqu'à lui, et pose mon visage sur son épaule, il continue de me caresser les cheveux, et moi je sens son rythme cardiaque redescendre. Il se retourne vers la table de chevet pour en sortir une cigarette et un briquet, il m'en tend une et je l'accepte.

« - Surprise, dis-je ironiquement.
- Quelle belle surprise, renchérit-il, en quel honneur ?
- Comme ça.
- Et bien, j'ai adoré.
- J'ai fait de mon mieux.
- C'était parfait Harry, tellement parfait que tu pourrais devenir gigolo.
- Sucer des vieux, ce n'est pas dans mes projets, chéri.
- De toute façon, je ne supporterai pas que tu fasses ça.
- Encore heureux, mon petit.
- Moi ? Petit ?
- Oui.
- C'est moi ton professeur, je te rappelle.
- Tout ce qui est petit est mignon Louis, dis-je en souriant voyant qu'il était vexé. »

D'ailleurs, je pris un moment pour le regarder, plutôt l'admirer, il est tellement beau, une mèche tombait sur son visage tout humide du plaisir que je venais de lui donner. Ses yeux saphirs qui me fixaient avec attention, avaient le don de me déstabiliser. Sa bouche que je désirais tant, si parfaitement dessinée. Et son visage si doux et à la fois rempli de caractère et de force. Je suis faible, il est mon point faible, car je l'aime.

« - Louis.
- Harry.
- I love you. »

Il sourit, oh non, qu'est-ce que je venais de faire, c'est la première fois que je dis ce que je ressens à une personne. Il s'approche de moi et m'embrasse le front, pourquoi diable ne me répond-t-il pas « je t'aime » ce n'est pas compliqué.

« - I love you too, honey. »

Mon stresse s'envola aussi vite qu'il est apparu. Je me sens tellement bien avec lui, quand il est dans les parages au campus ou même quand je peux l'apercevoir juste quelques secondes, lui ne m'apporte aucune attention quand il me croise dans les couloirs, je le fixe déjà bien assez alors si lui commence à être aussi discret que moi, on serait foutus et depuis longtemps.

Je suis un putain de cliché. - Larry Stylinson -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant