Juste un été pour se retrouver

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Abigail
18h24

Je me réveil, je suis assez déçue de ne pas la voir dans la chambre. Je me lève du lit prends mon téléphone sur la table de nuit, je vois que j'ai au moins quinze appels manqués de ma mère ce que me surprend. Je décide de la rappeler et elle décroche immédiatement.

- Abigail, tu vas bien ?

- Ouais ça va mais ne crie pas s'il te plaît.

- Luke m'a appelé, t'as fait un malaise.

- Luke t'a appelé ?

Je suis surprise que Luke est appelé ma mère pour lui informer de ce qu'il m'est t'arrivé, je pensais que je n'étais plus qu'un fantôme pour lui et qu'il ne s'inquiétait pas pour moi.

- Ouais il m'a dit qu'il s'inquiétait pour toi.

Je souris à sa réponse, je suis contente de savoir qu'il s'inquiète toujours un peu pour moi après c'est peut-être simplement de l'empathie, j'ai fait un malaise quand même il faut être inhumain pour ignorer ça.

- Il s'inquiétait pour moi ?

- Qu'est-ce qui se passe ? T'as l'air surpris qu'il soit inquiet pour toi.

- Non, non je suis juste un peu surprise qu'il t'ai appelé mais je t'inquiètes pas je vais bien.

Je n'ai pas envie de l'inquiéter pour mes histoires, elle s'est déjà assez donné pour moi, je n'ai pas envie de l'inquiéter encore plus, j'apprécie que Luke l'ait appelé mais elle ne devrait pas l'apprendre, elle va s'inquiéter pour quelque chose qui n'est pas grave.

- Tu es sûre ?

- Ouais ne t'en fait pas maman.

- Tu as des douleurs à la tête ?

- Non aucune.

- T'es sûre ?

- Oui je suis sûre Maman, ne t'inquiète pas.

- Comment sont ces vacances sinon ?

- Bien, bien et toi ?

- Je travaille.

- N'oublie pas de prendre des jours de congés.

- Ne t'en fait pas et profite bien tes vacances.

- Merci, bon je te laisse Maman.

- N'oublie pas de m'appeler.

- Oui, oui ne t'en fait pas.

- Bon je te laisse, je t'aime.

- Moi aussi je t'aime.

Je raccroche et je repose mon téléphone sur la table de nuit. Je sors de ma chambre et je descends les escaliers. Ils sont assis dans le salon entrain de regarder la télé, quand j'arrive dans la pièce ils tournent leurs tête vers moi.

Moi : Y'a un problème ?

Andrea : Tu te sens comment ?

Moi : Bien.

Loane : T'es sûre ?

Moi : Ouais.

Andrea se rapproche de moi et vient me prendre dans ses bras, je réponds à son étreinte puis je souris à son geste. Je l'aime, j'ai de la chance de l'avoir comme amie.