Tsuyu Fumio est le fils d'un homme politique japonais qui se retrouve embourbé médiatiquement dans les affaires louches de son père, et décide donc de fuire Tokyo.
En choisissant de vivre dans une maison partagée, il fera la rencontre de Kosen Meij...
Kosen m'a raccompagner à la share-house après plusieurs heures en observation à l'hôpital et un passage au commissariat pour porter plainte contre ce type. Depuis que je suis à Yokohama, il a toujours été là quand ça n'allait pas.
C'est peut-être mon ange gardien.
- Tu veux que je t'aide pour quelque chose ? Il propose quand nous arrivons dans mon appartement.
- Non, ça ira je pense merci. Je réponds en me plaçant devant le miroir pour observer ma blessure.
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- Ça te fait mal ?
- Pas pour l'instant. Les antidouleurs marchent plutôt bien.
Il hoche la tête en bâillant. Il doit avoir horriblement sommeil.
- Tu devrais aller dormir. Je murmure en retirant l'élastique de mes cheveux pour être plus a l'aise.
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- Mais les médecins ont demandés que tu sois en présence de quelqu'un les 24 prochaines heures...
Il compte vraiment rester ici tout le weekend ? C'est gentil, mais je me sentirai coupable... Et puis, je suis un peu nerveux depuis ce drôle de moment dans les toilettes de l'hôpital.
- Je suis pas un enfant. Ça ira. Je lui souris pour qu'il ne s'inquiète pas trop.
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- Tsuyu... Tu t'es pris un coup de couteau... Je suis pas sûr que...
- Je crains rien si tu es dans le coin. T'es mon ange gardien après tout. Je réponds sans réfléchir.
- Que... Ses joues s'empourprent en même temps que les miennes.
- Enfin je voulais dire que...
Je n'ai pas le temps de trouver une explication censée qu'il s'avance et me prend dans ses bras.
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Son geste imprévu me fait perdre l'équilibre et nous finissons contre un meuble de mon salon. La vache, il a une de ces forces.
- Kosen... Je couine, le cœur partant au galop.
- T'imagines pas l'angoisse quand je t'ai vu couvert de sang... Je suis soulagé que tu ailles bien. Il souffle dans mon cou.
J'ignore carrément sa remarque, trop préoccupé par son odeur et sa voix juste à côté de mon oreille. J'ai chaud...
- Kosen tu...
- Je suis encore trop proche ? Il demande en me regardant.
- N..non tu... c'est...c'est plutôt normal que mon ange gardien se trouve proche de moi non ? Je ricane faussement, pour essayer de cacher mon trouble.
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- Alors laisse-moi rester. Je vais juste me mettre en pyjama et je resterai avec toi...
