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On arrive dans un studio mal rangé, entre les vêtements qui traîne et les plaides ça ressemble à ma chambre. Il ferme la porte à clefs puis me pousse sur le canapé lit violemment.

-Pourquoi tu n'es pas parti immédiatement!

-Je réfléchissais à un truc et en deux secondes tout ces gars étaient autour de moi.

Il se met à faire les cents pas en marmonnant.

-Ariel, pourquoi ils t'appellent Bloody?

-Chacun à son sur nom.

-Ton surnom s'est « sanglant ». Tu réalise que...

-Putain Ezra ferme la! Ce n'est vraiment pas une parti de ma vie que tu dois connaître.

-Qu'est ce que tu as fais pour avoir ce surnom, je hurle en me levant brutalement.

-À ton avis, dit il avec froideur.

Il sort un couteau et le place sous ma gorge. Je pose ma main sur la sienne, son sourire narquois se plaque sur son visage. Je suis terrifié et paradoxalement un sentiment d'excitation né peu à peu en moi.

-Bah alors le nouveau pourquoi tu me regarde comme ça.

-Je te retourne la question bad boy.

Avec une lenteur déconcertante il fait glisser le couteau le long de mon torse sans me couper pour autant. Ses lèvres s'entrouvrent, apriori je ne suis pas le seul à avoir des sentiments contradictoires dans mon esprit. Mon souffle se saccade, sa main saisie ma gorge je me rend compte que je suis collé contre un mur, totalement pris au piège.

-Je te menace avec un couteau, je commence à t'étrangler légèrement et toi...

-Ne gâche pas se moment.

Je rougis en réalisant les mots qui viennent de sortir de ma bouche. Il lâche son couteau et se jette sur mes lèvres sa main ressert un peu plus ma gorge, je gémis en en passant les mains sous son teeshirt. Je sens son sourire contre ma peau, je vois sa main reprendre son couteau, il le passe d'un coup sec sur mon tee-shirts pour me l'enlever puis repose l'objet. Je déboutonne son jeans pendant qu'il enlève son teeshirt. Je griffe son tors en même temps que mes lèvres descendent vers son bas ventre. Son intimité se dévoile, je commence en passant ma langue le long de sa verge puis la prend en bouche. Il ressert sa main dans mes cheveux en donnant un grand coup sec pour aller au fond de ma gorge. Ma tête est bloquée entre son corps et le mur, les vas et viens s'accélère, je manque d'aire mais ça me plaît. Je finis pas taper légèrement sa jambe pour lui signaler que j'ai vraiment besoin d'aire là. Il lâche un petit rire et reste au plus profond de ma gorge, je griffe sa cuisse en plissant les yeux. Une larme perle sur ma joue, je l'entend prendre un objet.

-Regarde moi!

Je relève les yeux sur lui, il prend une photo, repose son téléphone, chose qui je doit l'avoue m'excite, puis se retire. Je reprend mon souffle, il ricane de nouveau puis me porte jusqu'au clic clac, il m'y allonge puis met son index en bouche. Il est tellement sexy quand il fait ça, son doigt étant bien mouillé, il l'enfonce en moi délicatement en faisant de petit allé retour. Je gémis en me blottissant contre lui, il enfonce un deuxième doigt, en accélérant légèrement pendant que son autre main commence à me branler. Il attrape un tube de lubrifiant et s'en mets sur sa queue. Il bascule au dessus de moi en s'enfonçant doucement. Mes mains se resserre dans son dos, nos langues valse ensemble, il devient plus rapide et brutale, ses lèvres descendent dans mon cou et varie entre mordillement et baisé. On fini en même temps, c'est parfait, il sort de mon être mais reste sur moi, corps haletants trempés de sueurs et encore brûlant respire à la même cadence. Ses yeux se ferment, les miens aussi.

La sonnerie de mon téléphone me sort de mes songes, je ne peux pas bougé, Ariel est toujours sur moi. Je papouille ses cheveux pour le réveiller, il gémis en enfonçant sa tête dans mon cou. Son souffle brûlant me procure des frissons mais je mets mes pulsion de côté.

-Aller bad boy, faut se réveiller.

-Hm, non.

Il effleure ma peau avec ses lèvres puis fait semblant de dormir.

-Le bad boy s'est transformé en chaton?

-Le nouveau tiens vraiment à boiter lundi au lycée.

-Bien que ces paroles remplis de promesses me tante beaucoup, la s'est toi qui fait l'enfant et qui mérite une sanction.

Il bascule sur les coudes pour coller nos fronts.

-Tu sais très bien que chez moi, la sortie reste la sortie.

Et voilà un sujet qui fâche.

-Tu sais que je ne te forcerais pas la main là dessus. Même si j'avoue que j'aimerai te faire découvrir ce plaisir.

-Non c'est vraiment pas une chose qui m'attire.

-Tu sais que dans tout nos rapports, tu ne t'ouvres jamais à de nouvelles choses. J'ai du quémander pendant un mois pour t'accepter de me branler.

Il s'assoie en mettant un plaid sur ses lui, je fais de même.

-Tu prends ton pied, je prend le mien, il est où le problème?

-J'aimerais aussi prendre mon pied en me faisant sucer.

-Beurk.

-Donc moi je te suce c'est normal mais l'inverse c'est beurk?

-Oui parce que toi t'aime ça, suffis de voir comment tu me regardes à chaque fois, et là j'ai des preuves a l'appuie.

-Tu n'as jamais essayé, comment tu peux savoir si ça te plaît ou pas.

-L'idée d'avoir une queue en bouche me donne la nausée, pour moi ça me suffit comme raison pour dire que je n'aimerai pas.

-J'ai envie d'expérimenter de nouvelles choses.

-Tu viens de découvrir que tu étais excité quand je te menace avec un couteau, que tu aimes quand je t'étouffes, que je te prenne en photo pendant ton supplice et que je te malmène de manière général.

-J'avoue que j'adore quand tu es un bad boy avec moi et que tu me traite sans foi ni loi mais...

Mon téléphone sonne de nouveau, je soupire en l'attrapant, mon frère qui me harcèle pour savoir où je suis. Je lui envoie un message pour le rassurer avant de reprendre la discussion.

-J'aime être dans le rôle du bad boy, mais si ça ne te vas pas, rien ne t'empêche de coucher avec d'autre gens on est pas un couple.

-Je sais, je vais devoir rentrer avant que mon frère ne fasse une syncope.

-Je ne te raccompagne pas tu connais le chemin.

-Ouais.

Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant